Gouvernement Harper

Un déni complet du droit de grève

Alors que les préposés à l’affectation des équipages des vols et des opérations aériennes d’Air Canada ainsi que les mécaniciens, bagagistes et agents de fret d’Air Canada, ont obtenu des mandats de grève de leur assemblée syndicale respective, le gouvernement Harper s’apprête, une fois de plus, à s’immiscer dans les relations de travail en restreignant les droits des travailleurs et des travailleuses.

« L’histoire se répète. Après avoir nié le droit de grève aux postiers et à d’autres groupes de travailleurs d’Air Canada l’automne dernier, le gouvernement Harper récidive. Nous pouvons vraiment parler d’un déni du droit de grève. La grève est un droit reconnu par le Code du travail et ainsi que les droits de négociation et d’association dans nos chartes. C’est justement un outil mis en place pour donner un rapport de force aux travailleuses et aux travailleurs dans une négociation. Le premier ministre ne peut prétendre interdire la grève sous le prétexte que celle-ci a un impact économique, c’est cet impact qui est visé par la menace de grève, ou par la grève elle-même, pour accélérer le règlement d’une négociation ou d’un conflit », soutient le président de la CSN, Louis Roy.

« Empêcher la libre négociation et retirer le droit de grève constituent une atteinte au droit d’association. La ministre du Travail, Lisa Raitt, devrait au contraire garantir aux travailleuses et aux travailleurs que leurs droits seront respectés », de poursuivre le président de la CSN.

La CSN, fondée en 1921, représente 300 000 travailleuses et travailleurs répartis dans les secteurs privé et public.

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