Réunis en assemblée générale lundi soir, les travailleuses et travailleurs du Maxi Rouyn-Noranda, syndiqués à la Fédération du commerce-CSN, ont adopté unanimement la proposition d’entreprendre des moyens de pression allant jusqu’à la grève.
Pour le président du syndicat, Patrick Thibeault, l’employeur doit saisir le message. « Nous avons opté pour un syndicat CSN et c’est sur cette base que l’on va travailler ». « Le 31 mai 2012, lors de la dernière rencontre de négociation, la partie patronale s’est présentée à la table avec son brouillon en réponse à notre cahier de revendications, déposé le 15 mai dernier », poursuit-il. Une attitude méprisante envers les salariés-es et c’est clair pour les membres que le respect doit être au rendez-vous. L’amélioration du service à la clientèle nous préoccupe tout comme l’amélioration de nos conditions de travail.
Après avoir annulé la journée du 30 mai pour se donner du temps afin de terminer son travail, le porte-parole patronal n’a pas daigné répondre à l’ensemble des demandes déposées, et cela sur le volet normatif qui ne comporte aucune incidence monétaire. L’employeur s’est contenté de déposer un document reprenant les conditions actuelles en y insérant plusieurs demandes de recul. Pire, les disponibilités restreintes des négociateurs patronaux nous conduisent au 24 et 25 juillet prochain.
« En réponse au manque de respect de la part de la compagnie, nous entreprendrons des moyens d’action au moment jugé opportun, incluant la grève. Que l’employeur se le tienne pour dit », de conclure Patrick Thibeault, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Maxi Rouyn-Noranda-CSN.