« Un privilège », estime Caroline Senneville

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Élection à la présidence

« Un privilège », estime Caroline Senneville

Au terme de l’élection à la présidence de la CSN, les délégué-es ont choisi Caroline Senneville pour diriger la centrale pour les trois prochaines années.

La présidente sortante affrontait Cheikh Fall, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des produits Bridor–CSN. En début de journée, la candidate et le candidat s’étaient adressés aux congressistes. « La CSN est une organisation démocratique. Cette élection est tout à fait conforme aux règles qu’on s’est données. Pour ma part, je considère comme un privilège chacune des occasions que j’ai de vous adresser la parole. Vous savez, se présenter à la présidence d’une institution comme la CSN, ce n’est pas une décision qui se prend à la légère. Ça fait deux fois que je la prends », a déclaré Caroline Senneville. La dirigeante a rappelé aux congressistes sa 1re élection en 2021. « J’ai senti que c’était ma responsabilité de prendre le flambeau, mais à une condition : avoir l’appui des cinq autres membres du comité exécutif parce que le syndicalisme, c’est un sport d’équipe », a-t-elle résumé. Caroline Senneville a promis de poursuivre son travail de terrain.

« Comme présidente de la CSN, je suis porte-parole. Je vais en commission parlementaire, je donne des entrevues. Il faut que je porte votre parole à chacune et chacun d’entre vous. Pour faire ça, il faut que j’aille vous voir sur les lignes de piquetage, dans les syndicats, dans les régions, dans les fédérations. Il faut qu’on se parle, que je sois à l’écoute. Je parle bien plus souvent à des préposé-es aux bénéficiaires qu’avec n’importe quel ministre de la Santé. Ce sont ces valeurs que je veux continuer à mettre de l’avant ». Avec l’appui de l’ensemble du comité exécutif, la dirigeante a dit souhaiter continuer le travail d’équipe déjà amorcé. « On veut être en mode inclusif, en mode combatif, en mode ouvert. On veut être présent et c’est à l’image du congrès qu’on est en train de vivre. On veut baser nos actions sur ce qui nous unit et toujours chercher à aplanir ce qui pourrait nous diviser. Je me présente bien humblement devant vous pour continuer à porter votre parole », a conclu Caroline Senneville.

Pour sa part, Cheikh Fall a motivé sa candidature par le besoin de « donner davantage de pouvoir d’achat » aux travailleuses et travailleurs. Cheikh Fall a aussi souligné son appui au comité exécutif en place. « Nous avons un comité exécutif solide. Les gens qui y sont méritent leurs places. Deux ans, ce n’est pas long pour étaler une vision et faire un programme. Je dois être honnête. C’est un comité exécutif qui mérite d’aller encore beaucoup plus loin », a-t-il affirmé, avant de remercier les délégué-es de lui avoir permis de se présenter comme candidat à la présidence de la CSN.

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