Une précarité qui traverse les frontières

Articles récents

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…
Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Confinés au seuil du salaire minimum, les employé-es de la résidence pour aîné-es Le Dufresne dénoncent…
À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

Après des mois de négociation, les enseignantes et les enseignants de l’école de langues ILSC–Montréal lancent…
Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

La CSN salue les augmentations d’impôt sur les gains en capital de plus de 250 000 $.…
Budget fédéral 2024 - Toujours pas assez de logements d'ici 2030

Budget fédéral 2024 - Toujours pas assez de logements d'ici 2030

Les nouvelles dépenses d’Ottawa pour le logement, annoncées avant le budget, représentent un effort louable d’augmentation…
Renaud-Bray: un salon du livre sur le dos des travailleuses et des travailleurs!

Renaud-Bray: un salon du livre sur le dos des travailleuses et des travailleurs!

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray (CSN), qui représente les employé-es…

Solidarité internationale

2017-06-05_int-japon_CSN

Une précarité qui traverse les frontières

Keisuke Fuse, membre du comité exécutif et directeur des affaires internationales de la centrale syndicale japonaise Zenroren, a parcouru un long chemin afin de participer au 65e Congrès de la CSN. Dix mille quatre cents km, pour être précis.

Malgré la distance importante qui nous sépare, pour M. Fuse, il est évident que nos luttes se ressemblent. « Nous tentons actuellement d’organiser les travailleurs de l’industrie du fastfood, » explique M. Fuse. « Et alors que les syndicats nord-américains visent un salaire minimum de 15 $ l’heure, nous luttons de notre côté pour un salaire minimum de 1500 ¥ l’heure (18,30 $ CAD). »

Avec plus d’un million de membres provenant de 7500 syndicats, Zenroren est la deuxième centrale syndicale la plus importante au Japon. « Bien que le gouvernement soit hostile au mouvement syndical, on remarque que de plus en plus de jeunes y sont favorables. Le chômage, le travail précaire et le sous-emploi sont des situations normales pour la grande majorité des jeunes travailleurs japonais. Et la situation n’est guère mieux pour celles et ceux qui ont la « chance » de trouver un emploi permanent, car le nombre d’heures qu’ils doivent consacrer à leur travail affecte leur santé. Les jeunes travailleurs ne veulent pas avoir à choisir entre la pauvreté et la maladie, alors ils se tournent vers le syndicalisme pour améliorer leur sort. »

Le syndicaliste japonais constate que nos deux organisations luttent contre des gouvernements néolibéraux qui prônent des mesures d’austérité. « Nous devons lutter ensemble contre les politiques dévastatrices des gouvernements qui souhaitent démanteler l’État. En fait, je dirais même que c’est notre responsabilité de le faire. »


Photo : Michel Giroux

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023