La FSSS signe la nouvelle convention collective pour ses 110 000 membres du secteur public

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) a signé hier la nouvelle convention collective qui s’appliquera pour les 110 000 travailleuses et travailleurs qu’elle représente dans le réseau public de la santé et des services sociaux.

La nouvelle convention collective de la FSSS–CSN, la plus grande organisation syndicale du secteur, entrera en vigueur le 10 juillet prochain. Cette signature est une étape importante d’une négociation difficile, où le gouvernement Couillard a tenté à chaque occasion de s’attaquer aux travailleuses et travailleurs qui œuvrent dans le réseau de la santé et des services sociaux.

Rappelons que c’est la FSSS–CSN qui a obtenu au cours de la négociation le retrait de l’ensemble des propositions de reculs patronaux à la table sectorielle. La poursuite de la négociation en mars dernier a de plus permis de convenir d’une entente de principe améliorée, dont plusieurs gains qui profiteront à l’ensemble du personnel du réseau.

À propos de la FSSS–CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs publics et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS–CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Les employés de soutien des commissions scolaires signent leur nouvelle convention collective

Les employé-es de soutien des commissions scolaires affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) ont signé leurs nouvelles conventions collectives. Alors que ceux des commissions scolaires anglophones l’ont fait hier, c’était au tour de ceux des commissions scolaires francophones aujourd’hui.

Le personnel de soutien pourra désormais bénéficier d’un meilleur aménagement d’horaire pour motif de conciliation famille-travail-études. Aussi, lorsque possible, les commissions scolaires devront favoriser la fusion de postes à temps partiel de façon à lutter contre la précarité d’emploi en créant des postes comportant davantage d’heures. La contribution de l’employeur au régime d’assurance collective a également pu être bonifiée. Les ouvriers spécialisés pourront dorénavant bénéficier d’une prime de rétention de 10 % pour chaque heure travaillée.

L’ensemble des salarié-es de soutien des commissions scolaires bénéficieront de hausses salariales de 1,5 %, 1,75 % et 2 %, en 2016, 2017 et 2018, ainsi que de montants forfaitaires de 0,30 $ pour chaque heure travaillée en 2015 et de 0,16 $ l’heure en 2019. En 2019, dans le cadre des relativités salariales, les hausses seront de 2,4 % en moyenne. La convention collective viendra à échéance le 31 mars 2020.

Au plus tard en septembre, les employé-es de soutien affiliés à la FEESP–CSN pourront toucher l’ensemble des sommes rétroactives au 1er avril 2015.

« Au cours de cette négociation, nous sommes parvenus à amener le gouvernement à discuter de nos priorités et à abandonner sa volonté de charcuter des pans entiers de nos conventions collectives, affirme Danielle Beaulieu, présidente du secteur scolaire à la FEESP–CSN. Le gouvernement voulait nous ramener des années en arrière en mettant en péril des balises importantes de nos conventions collectives. Non seulement nous avons pu préserver nos acquis, mais nous avons également obtenu des gains importants pour nos membres, ce qui n’aurait été possible sans la grande détermination dont ils ont fait preuve tout au long de cette négociation. »

À propos

Le secteur scolaire regroupe 37 syndicats, affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN ), représentant environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones et deux commissions scolaires anglophones.

 

 

Une nouvelle convention collective pour les employés de soutien des cégeps

Les représentantes et les représentants du Secteur soutien cégeps de la FEESP–CSN ont signé, hier à Montréal, leur nouvelle convention collective issue de l’entente de principe intervenue en décembre dernier avec le Comité patronal de négociation des collèges.

En plus de contrer l’ensemble des reculs demandés par la partie patronale, les employé-es de soutien des cégeps ont obtenu des gains concrets. La contribution de l’employeur au régime d’assurance collective a ainsi pu être bonifiée. Les ouvriers spécialisés pourront dorénavant bénéficier d’une prime de rétention de 10 % pour chaque heure travaillée. Les postes précaires, issus de projets spécifiques, seront également limités dans le temps afin de favoriser la sécurité d’emploi.

L’ensemble des salariés de soutien des cégeps bénéficieront de hausses salariales de 1,5 %, 1,75 % et 2 %, en 2016, 2017 et 2018, ainsi que de montants forfaitaires de 0,30 $ pour chaque heure travaillée en 2015 et de 0,16 $ l’heure en 2019. En 2019, dans le cadre des relativités salariales, les hausses seront de 2,4 % en moyenne. La convention collective viendra à échéance le 31 mars 2020.

Au plus tard le 15 septembre prochain, les employé-es de soutien affiliés à la FEESP–CSN pourront toucher l’ensemble des sommes rétroactives au 1er avril 2015.

« Nous sommes très fiers d’avoir pu enfin conclure cette ronde de négociation, indique la présidente du Secteur soutien cégeps de la FEESP–CSN, Johanne Cadieux. Le gouvernement avait entamé ces négociations avec l’objectif de revoir l’ensemble des dispositions de notre convention collective en attaquant notre sécurité d’emploi, notre organisation du travail, l’accessibilité à l’assurance salaire et en chamboulant nos horaires de travail. Nous avons non seulement pu préserver nos acquis, mais nous avons également obtenu des gains tangibles, et ce, grâce à la mobilisation et la détermination de nos membres. »

À propos

Le Secteur soutien cégeps représente plus du deux-tiers du personnel de soutien du réseau collégial. Il regroupe 40 syndicats, affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), représentant environ 4 000 employés-es de soutien des cégeps. Parmi ses membres, on retrouve notamment des techniciennes en travaux pratiques, des agentes de soutien administratif et des ouvriers spécialisés.

Les profs de cégep affiliés à la CSN entérinent l’entente de principe

Les 16 000 profs de cégep syndiqués à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) se sont prononcés en faveur de l’entente de principe négociée par le Front commun en décembre dernier. Au terme d’une consultation des 46 syndicats présents dans les cégeps du Québec, marquée par une forte participation, les membres ont également ratifié l’entente de principe intervenue à leur table sectorielle de négociation. Mais la fédération prévient que les textes de la convention collective ne seront signés que lorsqu’ils seront conformes aux échanges intervenus à la table de négociation.

« Au terme d’une longue lutte marquée par une très forte mobilisation et l’exercice de notre droit de grève, les enseignantes et les enseignants des établissements collégiaux sont parvenus, en solidarité avec les autres composantes du Front commun, à forcer le gouvernement à mettre de côté les paramètres financiers dans lesquels il voulait nous engloutir, indique la présidente de la FNEEQ-CSN, Caroline Senneville. Au début de cette négociation, le gouvernement ne parlait que d’efficience et d’optimisation, sans égard aux pratiques développées par le réseau collégial depuis plus de 40 ans. Nous sommes parvenus à bloquer l’ensemble des reculs qu’il voulait nous imposer, et ce, afin que les étudiantes et les étudiants puissent continuer de recevoir une éducation collégiale de qualité. »

Pour la première fois depuis la mise en place du programme d’équité salariale, les enseignants de cégep, à l’instar d’autres catégories d’emploi mixtes, ont été évalués et rangés selon la valeur réelle de leur emploi. « Après plusieurs années de mobilisation et de négociation, le Conseil du trésor a enfin reconnu notre appartenance à l’enseignement supérieur, ajoute Nicole Lefebvre, vice-présidente de la fédération. Cette reconnaissance s’accompagne d’un investissement de 80 millions dans la structure salariale des enseignants. Cette victoire, nous la devons aussi au Front commun et à la CSN qui ont su porter cette demande jusqu’à la dernière étape de la négociation. »

Les porte-parole de la FNEEQ-CSN se réjouissent également d’avoir su convaincre le gouvernement d’injecter 10 millions pour soutenir les étudiants en situation de handicap. La fédération veillera à ce que les directions d’établissements collégiaux injectent ces ressources pour soutenir les enseignants dans l’accompagnement de ces étudiants en difficulté. La présidente de la FNEEQ-CSN prévient toutefois le gouvernement que les conventions collectives ne seront pas signées tant que les textes ne représenteront pas les termes de l’entente convenue en décembre. « Le gouvernement ne peut modifier, à l’étape de l’écriture des textes de la convention, les paramètres sur lesquels nous nous sommes entendus, affirme Caroline Senneville. Jamais le Conseil du trésor n’a évoqué une quelconque volonté de diviser les paramètres salariaux de telle sorte que des groupes de travailleurs ayant des clauses de parité soient privés de l’ensemble des augmentations salariales négociées par le Front commun. Nous comptons des milliers d’enseignants dans le réseau universitaire et dans des établissements d’enseignement privés qui ont ces clauses dans leur convention collective, et ce, depuis des dizaines d’années. Il n’est pas question pour nous de les laisser tomber. »

À propos
La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe près de 35 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés des ordres secondaire et collégial. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Le personnel de soutien de la FEESP-CSN entérine l’entente du secteur public

La vaste majorité des syndicats affiliés à la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN) ont adopté l’entente de principe intervenue en décembre dernier entre le Front commun et le Conseil du trésor, dans le cadre des négociations du secteur public. Les 35 000 travailleuses et travailleurs de soutien des commissions scolaires, des cégeps et des organismes gouvernementaux représentés par la fédération ont également entériné, lors des assemblées générales, les ententes de principe convenues aux tables sectorielles de négociation.

« Nous avons pu constater une forte adhésion de nos membres aux résultats de cette négociation, affirme Denis Marcoux, président de la FEESP-CSN. La participation aux assemblées générales a été très importante : près de 50 % des membres que nous représentons ont participé aux assemblées générales et se sont prononcés sur l’entente de principe. Plus de 90 % de nos syndicats ont adopté l’entente et, quand on regarde les votes exprimés, c’est plus de 75 % de nos membres qui se sont prononcés en faveur des résultats de la négociation. Pour la vice-présidente de la fédération, Marjolaine Côté, les gains obtenus au cours de cette négociation sont directement liés à la forte mobilisation des membres de la FEESP-CSN et des organisations syndicales membres du Front commun.

« Nous avons non seulement forcé le gouvernement à sortir du cadre financier dans lequel il voulait nous entraîner, mais nous lui avons également barré la route quant à sa volonté de sabrer nos conditions de travail et nous ramener 30 ans en arrière. Le gouvernement voulait attaquer notre sécurité d’emploi, réduire l’accessibilité à l’assurance invalidité, nous forcer à accepter des emplois dans n’importe quelle région du Québec, voire nous mettre au chômage durant la période estivale! Aucune de ces demandes de recul ne se retrouve dans les ententes que nous avons convenues. » « Malgré ce contexte de négociation extrêmement difficile, nous avons réussi à obtenir des améliorations aux conditions de travail du personnel que nous représentons. Les secteurs du soutien cégeps et du soutien scolaire ont obtenu des clauses qui permettront de réduire la précarité d’emploi, que ce soit par un encadrement plus strict des projets spécifiques ou par la fusion de postes à temps partiel, permettant ainsi la création de postes comportant davantage d’heures.

Du côté des organismes gouvernementaux, des demandes récurrentes ont finalement été entendues et réglées à notre satisfaction, notamment par des améliorations au régime de vacances et par plus de souplesse dans la gestion des horaires. » Le président de la fédération met toutefois en garde le nouveau président du Conseil du trésor, Sam Hamad, quant aux travaux relatifs à l’écriture des textes. « La FEESP-CSN ne signera les nouvelles conventions collectives que lorsque les textes représenteront les échanges que nous avons eus à la table de négociation et les paramètres sur lesquels nous nous sommes entendus. Pas question de rouvrir les négociations et de laisser le Conseil du trésor ajouter dans l’écriture des textes de nouveaux éléments dont il n’a jamais été question. »

À propos
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres, dont près de 35 000 travailleuses et travailleurs du secteur public.

Les membres de la FP-CSN approuvent l’entente de principe

Les techniciennes, techniciens et professionnel-les du réseau de la santé et des services sociaux membres de la Fédération des professionnèles (FP-CSN) ont approuvé, au terme d’une consultation de l’ensemble des syndicats, l’entente de principe obtenue par le Front commun en décembre dernier ainsi que l’entente intervenue à leur table sectorielle de négociation.

« C’est par une très grande majorité que nos membres se sont prononcés en faveur de cette entente de principe : plus de 80 % des professionnel-les se sont prononcés en faveur de l’entente de principe du Front commun, tandis que 90 % ont voté pour l’entente de principe à la table sectorielle. La bataille fut difficile, mais la détermination et la mobilisation de nos membres, solidaires avec les autres composantes du Front commun, nous ont non seulement permis de contrer des reculs importants qui auraient pu diminuer concrètement les conditions de travail des professionnel-les, mais également de bonifier sensiblement nos conditions de travail », affirme Ginette Langlois, présidente de la FP-CSN.

« Dans un contexte de chambardements importants du réseau de la santé et des services sociaux, la partie patronale répétait, comme des mantras, trois principes : flexibilité, mobilité et disponibilité. Il était impératif pour nous de garantir que nos conditions de travail puissent permettre d’assurer les meilleurs services à la population. », ajoute Ginette Langlois. Pour Nancy Corriveau, vice-présidente de la FP et responsable politique de la négociation en santé et services sociaux, l’entente sectorielle permettra de régler certains problèmes essentiels qui touchent les conditions de travail des professionnel-les.

« Nous avons obtenu des mesures facilitant la conciliation famille-travail, dont la mise sur pied d’un congé de 8 semaines, avec étalement de revenus pour motifs familiaux. De plus, un lieu de discussion paritaire sera crée afin d’aborder la qualité et l’efficience des services offerts dans les établissements de santé et de services sociaux, et ce, notamment en regard des problématiques d’organisation et de charge de travail, de transfert d’expertise, de modifications à la pratique professionnelle et de qualité de vie au travail », explique Nancy Corriveau.

La présidente de la fédération avise toutefois le gouvernement que les conventions collectives ne seront signées que lorsque les textes seront représentatifs des paramètres négociés par le Front commun. « Notre fédération représente plusieurs groupes dont les conventions collectives contiennent, depuis des années, des clauses de parité salariale avec les salarié-es du secteur public, souligne Ginette Langlois. Jamais le gouvernement, au cours des négociations, n’a énoncé le souhait de modifier la situation. On ne peut pas changer les règles du jeu après avoir convenu d’une entente. Le Conseil du trésor doit respecter les termes de l’entente de principe qu’il a lui-même négocié. »

À propos
La Fédération des professionnèles (FP-CSN) compte quelque 8 000 membres qui œuvrent dans plusieurs secteurs, dont ceux de la santé et des services sociaux.

Le Front commun ne signera pas des textes de conventions qui ne reflètent pas les échanges à la table de négociation

Le Front commun tient à réagir à la suite de la publication d’articles dans les médias faisant état d’un différend à la table de négociation quant à la rédaction des textes de convention collective découlant de l’entente entre le gouvernement et les syndicats du secteur public en décembre dernier.

Pour le Front commun, jamais il n’a été question, dans les pourparlers avec les négociateurs du Conseil du trésor, de distinguer certaines augmentations salariales pour faire en sorte que des groupes de travailleurs et travailleuses du secteur parapublic ayant des « clauses remorques » ne puissent bénéficier des pleines augmentations salariales négociées par le Front commun. La première version des projets de textes de convention collective soumise par le Conseil du trésor, notamment en ce qui concerne l’entente salariale, ne reflète aucunement les discussions menées à la table de négociation en décembre dernier. Voilà pourquoi le Front commun ne signera pas de tels textes et poursuivra les travaux à la table de négociation quant à l’écriture des clauses de convention collective.

« Les travaux d’écriture des textes se poursuivent et l’entente de principe n’est pas du tout en péril, soutiennent Louise Chabot, Francine Lévesque et Daniel Boyer, porte-parole du Front commun. Nous sommes bien conscients que plusieurs groupes de travailleuses et de travailleurs ont dans leurs conventions collectives des « clauses remorques » sur le secteur public. Jamais nous n’aurions accepté de discuter de paramètres faisant en sorte que ces salarié-es, qui sont représentés par nos organisations syndicales, puissent être pénalisés. Après la conclusion d’une entente de principe, le Conseil du trésor ne peut rouvrir les négociations en ajoutant des éléments qui n’ont jamais fait l’objet de discussions. Bien entendu, nous ne signerons nos conventions que lorsque les textes reflèteront l’entente dont nous avons convenue. »

À propos

Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public viendront à échéance le 31 mars 2015.

Entente de principe pour le Regroupement de l’aide juridique CSN

Après dix rencontres de négociation, une entente de principe est survenue hier, en fin de journée, entre le comité patronal de négociation de la Commission des services juridiques et le Regroupement de l’aide juridique CSN, qui représente le personnel de soutien de sept syndicats de l’aide juridique dans diverses régions du Québec. Les membres du comité syndical de négociation du Regroupement affilié à la Fédération des employé-es et employés de services publics (FEESP-CSN) considèrent avoir obtenu un règlement satisfaisant pour les travailleuses et les travailleurs.

Les membres des syndicats du Regroupement seront appelés à se prononcer sur cette entente lors des assemblées générales qui se tiendront au cours des prochains jours. À titre de service gouvernemental, l’aide juridique participe à la négociation du secteur public et les syndicats du Regroupement CSN sont membres du Front commun. Les assemblées prochaines seront donc également l’occasion pour les employé-es de se prononcer sur l’entente de principe de table centrale, qui couvre notamment les salaires et le régime de retraite.

À propos
Le Regroupement de l’aide juridique CSN rassemble sept syndicats qui représentent plus de 240 personnes travaillant dans les bureaux de l’aide juridique, notamment à titre de secrétaire juridique, dans sept régions du Québec. Ces syndicats sont affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) qui regroupe 425 syndicats représentant plus de 56 000 syndiqué-es travaillant dans les secteurs public et parapublic.

Ententes de principe pour les syndicats du Palais des congrès de Montréal

Après onze mois de négociation, des ententes de principe ont été conclues hier soir entre la Société du Palais des congrès de Montréal et les deux syndicats qui représentent le personnel régulier et les préposé-es aux événements de l’organisme. Les membres des comités de négociation de ces deux syndicats affiliés à la Fédération des employé-es et employés de services publics (FEESP-CSN) considèrent avoir obtenu des améliorations significatives aux conventions des salarié-es du Palais des congrès de Montréal (PCM). L’adoption des ententes de principe sera recommandée par les comités de négociation lors des assemblées générales qui se tiendront mercredi prochain, le 13 janvier. En tant qu’organisme gouvernemental, le Palais des congrès de Montréal participe à la négociation du secteur public et ses syndicats, affiliés à la CSN, sont membres du Front commun. Les assemblées de la semaine prochaine seront donc l’occasion également pour les employés du PCM de se prononcer sur l’entente de principe de table centrale qui couvre notamment les salaires et le régime de retraite. Les syndicats du Palais des congrès de Montréal représentent plus de 80 employé-es réguliers et plus de 120 préposé-es aux événements. Ils sont affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) qui regroupe 425 syndicats représentant plus de 56 000 syndiqués travaillant dans les secteurs public et parapublic.

Le regroupement cégep de la FNEEQ recommande l’entente de principe de table centrale

Réuni-es en regroupement cégep lundi dernier, les délégué-es des syndicats membres de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) ont voté à majorité la recommandation de l’entente de principe intervenue entre le Conseil du trésor et le Front commun. Pour Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ-CSN, les délégué-es ont jugé l’entente de principe satisfaisante dans la conjoncture actuelle. «Les délégué-es se sont prononcés hier sur l’entente de principe. Le regroupement a jugé l’entente satisfaisante pour les profs de cégep. C’est maintenant au tour des assemblées générales de se prononcer.» affirme-t-elle. Le retour des consultations des assemblées générales aura lieu le 6 février 2016.

Le Front commun fait des gains significatifs pour les travailleuses et les travailleurs du secteur public

Les porte-parole du Front commun ont présenté aujourd’hui le contenu de l’entente de principe intervenue auprès du Conseil du trésor à la suite d’un blitz de négociation cette semaine. Cet accord sera recommandé aux instances des organisations membres du Front commun pour consultations en assemblées générales au cours des prochaines semaines.

« Tout au long de cette négociation, le Front commun a fait valoir deux priorités, a rappelé le président de la CSN, Jacques Létourneau : stopper l’appauvrissement des salariés du secteur public et mettre fin au retard salarial avec les autres travailleurs québécois. Globalement, on parle d’une enveloppe de 10,25 % en 5 ans, ce n’est pas rien! Nous avons bien sûr fait des compromis, mais nous avons surtout forcé le gouvernement à sortir de son cadre financier initial. C’est l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du secteur public qui en sortent gagnant! » Le règlement salarial prévoit un montant forfaitaire de 1 % en 2015 et des augmentations salariales de 1,5 % en 2016, 1,75 % en 2017 et 2 % en 2018. En 2019, les travailleuses et les travailleurs obtiendront une hausse salariale moyenne de 2,4 %, en raison de l’entente sur les relativités salariales.

C’est plus de 90 % des emplois qui auront une majoration de plus de 2 % grâce à cette restructuration salariale, et ce, dès le 2 avril 2019. Un montant forfaitaire supplémentaire de 0,5 %, applicable à tous, a également été obtenu. Les gains en rémunération obtenus aux tables sectorielles représentent, quant à eux, 1,1 % de la masse salariale. « Au cours des dernières semaines, le gouvernement nous a clairement fait comprendre qu’aucune entente ne serait possible sans un mouvement de notre part quant à l’âge de la retraite et qu’il prendrait les mesures nécessaires si nous nous y opposions, a indiqué Lucie Martineau, porte-parole du SISP. On sait lire entre les lignes. Nous avons donc travaillé à minimiser les impacts par la voie de la négociation. L’âge de la retraite sans pénalité actuarielle passera à 61 ans en 2019 seulement, mais ceux et celles ayant 30 années de service pourront quitter dès 60 ans sans pénalité. Pour ceux qui auraient accumulé 30 années de service s’ils avaient travaillé jusqu’à 60 ans, mais qui voudraient quitter avant, le nombre d’années de pénalité sera appliqué sur la base du 60 ans, et non pas 61 ans. »

Quant à la pénalité actuarielle, elle passera à 6 % en 2020. « Il ne s’agit pas d’une concession, précise Lucie Martineau. C’est le taux qui correspond à l’équilibre entre les salariés prenant une retraite anticipée et les autres cotisants. Les chiffres fournis par la CARRA nous l’ont démontré : à 4 %, les salariés prenant une retraite anticipée étaient “financés” par les autres salariés. Il y avait clairement un déséquilibre. » « On n’aime jamais présenter la préservation d’acquis comme un gain, mais quand on regarde l’ampleur des concessions qui étaient demandées par le gouvernement au début de cette négociation, on doit se rendre à l’évidence, souligne le président de la FTQ, Daniel Boyer. Les reculs demandés par le gouvernement, et ce, à l’ensemble des tables de négociation, étaient démesurés. Il voulait revoir les ratios maître-élèves, les règles de pondération pour les élèves en difficulté ainsi que les règles de dépassement de groupe en milieu scolaire, il voulait abolir le temps supplémentaire au cours d’une journée de travail, établir des horaires sur 6 jours par semaine, multiplier les horaires atypiques, forcer les gens à aller travailler à des centaines de kilomètres de leur lieu de travail actuel, multiplier le recours à la sous-traitance, restreindre l’accès aux vacances et aux congés, en plus de restreindre l’accès à l’assurance-invalidité. Afin de faciliter les restructurations impopulaires qu’il impose à nos réseaux publics, il voulait permettre aux employeurs de pouvoir forcer les salariés du secteur public à travailler quand ces premiers le veulent, comment ils veulent et où ils veulent. En bref, une vision de leurs employés comme des pions interchangeables, sans aucun respect de leur autonomie professionnelle. Ces changements auraient gravement porté atteinte à la qualité et à l’accessibilité à nos services publics.

La mobilisation historique des membres du Front commun, dans toutes les régions du Québec, a réussi à bloquer cette tentative de destruction de nos services publics. » Cette entente de principe, qui sera soumise au cours des prochaines semaines à l’ensemble des assemblées générales des syndicats pour adoption, ne signifie pas que la lutte à l’austérité prendra fin, préviennent les dirigeants syndicaux. « Depuis son élection, le gouvernement libéral s’acharne à couper dans tous nos services publics afin de pouvoir allouer des baisses d’impôts aux entreprises et aux mieux nantis de notre société. Les impacts de ces compressions budgétaires se font de plus en plus sentir auprès de la population. Nous continuerons à mettre tout en œuvre afin de préserver nos services publics contre un tel démantèlement », de conclure les porte-parole du Front commun.
À propos
Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public étaient échues depuis le 31 mars 2015.

Une entente de principe sera recommandée aux instances du Front commun

Au sortir d’un blitz de négociations, le Front commun et le Conseil du trésor ont convenu d’une entente de principe qui sera rapidement recommandée aux instances de négociation des organisations membres du Front commun. Ce n’est qu’après son adoption par ces instances que le Front commun pourra en dévoiler les détails.

À propos
Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015.

Entente de principe pour les employé-es de soutien des cégeps de la FEESP-CSN

Une entente de principe a été conclue samedi soir à la table de négociation sectorielle du personnel de soutien du réseau collégial, représenté par le Secteur soutien cégeps de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). Après onze mois de négociation et plus d’une quarantaine de rencontres, c’est avec une entente de principe satisfaisante que le comité de négociation du Secteur soutien cégeps de la FEESP a quitté la table sectorielle.

« Ça n’a pas été facile. Le Comité patronal de négociation des collèges nous a déposé un cahier sectoriel avec plus de 140 demandes et un objectif principal : réduire les effectifs. Il était clair que ce dépôt s’inscrivait dans le grand projet de démantèlement des services publics de ce gouvernement idéologique. Nous avons refusé dès le départ de travailler sur ces demandes de reculs. Notre dépôt syndical comportait des demandes ciblées qui répondaient à des problèmes identifiés par le personnel de soutien et c’est là-dessus que nous avons orienté les discussions. Au final, grâce à la détermination des membres et à leur forte mobilisation, nous avons obtenu un règlement qui améliore leurs conditions de travail. Nous avons aujourd’hui une bonne entente à présenter aux membres », a déclaré Johanne Cadieux, présidente du Secteur soutien cégeps de la FEESP.

Les syndicats du Secteur soutien cégeps seront convoqués en assemblée générale spéciale très bientôt afin de prendre connaissance de l’entente de principe. Si l’entente est entérinée lors de cette instance, des assemblées seront organisées dans chaque syndicat et ce sera aux membres à se prononcer sur ladite entente. Le Secteur soutien cégeps représente plus du deux-tiers du personnel de soutien du réseau collégial. Il regroupe 40 syndicats, affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), représentant environ 4 000 employés-es de soutien des cégeps. Parmi ses membres, on retrouve notamment des techniciennes en travaux pratiques, des agentes de soutien administratif et des ouvriers spécialisés.

La FSSS–CSN conclut une entente de principe à la table sectorielle

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) annonce la conclusion d’une entente de principe à la table sectorielle de négociation. Les 110 000 membres de la FSSS–CSN de tous titres d’emplois du réseau et de toutes les régions se prononceront sur les termes de cette entente en même temps que sur les conditions salariales et de retraite, toujours en discussion à la table centrale du Front commun.

Parmi les faits saillants de cette entente, notons des gains réalisés par la FSSS–CSN au cours des dernières semaines qui permettront de :

  •  Contrer la privatisation sous diverses formes, notamment la sous-traitance, les contrats à forfait et les partenariats public-privé (PPP);
  • mieux défendre la sécurité d’emploi des travailleuses et des travailleurs;
  • ·augmenter concrètement le nombre de postes à temps complet, et ce, pour toutes les catégories professionnelles, avec pour cible minimum une proportion de 60 %;
  • reconnaître le rôle fondamental des travailleuses et des travailleurs dans les projets de réorganisation du travail;
  • faire davantage de prévention en santé et sécurité au travail.   De plus, les échanges plus intensifs menés au cours des dernières heures, dans la foulée de la journée nationale de grève en Front commun du 9 décembre, ont permis à la FSSS–CSN d’obtenir, entre autres :
  1. L’inclusion à la convention collective de la prime de rétention des psychologues, assurant que le gouvernement ne pourra plus y mettre mis fin unilatéralement comme il l’a fait le 30 mars dernier;
  2. des dispositions qui assureront un meilleur accès aux postes pour les salarié-es et une uniformité des exigences dans tout le réseau public de santé et de services sociaux;
  3.  des moyens accrus de lutter contre les surcharges de travail.

Ces avancées bénéficieront à toutes les travailleuses et tous les travailleurs du réseau. Rappelons que grâce à la mobilisation extraordinaire, le comité de négociation de la FSSS–CSN a pu amener la partie patronale à retirer toutes ses demandes de reculs aux conditions de travail, ce qui a permis une accélération des travaux à toutes les tables de négociation de la santé et des services sociaux.

« Le gouvernement a abordé cette négociation avec des objectifs qui portaient atteinte à nos conditions de travail, mais aussi à la qualité et à l’accessibilité des services à la population. Il voulait pouvoir utiliser le personnel à sa guise sans autres égards, déplacer les travailleuses et les travailleurs d’un établissement à l’autre, d’un service à l’autre, comme des pions. Nous sommes fiers d’avoir su, grâce à notre mobilisation, stopper complètement cette offensive, à tout le moins en ce qui a trait à notre convention collective, se réjouit le président de la FSSS–CSN, Jeff Begley. Toutefois, l’enjeu des salaires, prioritaire pour nous, n’est toujours pas réglé et nous continuons la mobilisation pour contrer l’introduction de reculs au régime de retraite. De plus, il ne faut pas croire qu’avec la conclusion d’une entente, nous baisserons les bras dans la lutte contre l’austérité. Au contraire, nous faisons la preuve que la mobilisation, ça fonctionne. Il ne faut rien lâcher »!

Une grève historique

400 000 travailleuses et travailleurs du secteur public ont tenu des rassemblements dans plusieurs villes du Québec à l’occasion d’une journée de grève nationale, la plus importante en plus de 40 ans.


Montréal | Photo : Raynald Leblanc
Montréal | Photo : Raynald Leblanc
Laval
Laval
Saint-Félicien | Photo : Jeannot Lévesque
Saint-Félicien | Photo : Jeannot Lévesque
Gatineau
Gatineau
Sept-Îles | Photo : Martin Demassieux
Sept-Îles | Photo : Martin Demassieux
Montréal | Photo : Raynald Leblanc
Montréal | Photo : Raynald Leblanc
Sept-Îles | Photo : Martin Demassieux
Sept-Îles | Photo : Martin Demassieux
Puvirnituq
Puvirnituq
Montréal | Photo : Raynald Leblanc
Montréal | Photo : Raynald Leblanc
Montréal | Photo : Raynald Leblanc
Montréal | Photo : Raynald Leblanc

Les travailleuses et travailleurs de la Mauricie et du Centre-du-Québec sont au rendez-vous

Alors que des impasses persistent aux tables de négociations, notamment en ce qui a trait aux salaires et au régime de retraite, les 400 000 travailleuses et travailleurs représentés par le Front commun sont en grève nationale. Les salariés du secteur public de la Mauricie et du Centre-du-Québec se sont mobilisés pour dénoncer la lenteur des négociations.

« La priorité des membres du Front commun demeure l’atteinte d’une entente négociée. Nous avons intensifié les pourparlers, mais des blocages importants subsistent, explique Mélanie Déziel vice-présidente nationale du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec et porte-parole du SISP. Nous sommes des milliers de salariés du secteur public de la Mauricie et du Centre-du-Québec réunis aujourd’hui pour exiger que le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, réponde enfin aux enjeux soulevés par le Front commun afin que nous puissions débloquer les négociations. »

« Le gouvernement affirme disposer d’une marge de manoeuvre pour bonifier les offres actuellement sur la table, mais nous sommes pourtant toujours en attente d’une proposition concrète, souligne Jean Lacharité, vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Le Front commun est prêt à négocier. La balle est dans le camp du gouvernement. Il est temps pour Québec de passer de la parole aux actes ». Les membres du Front commun ont posé un geste majeur en soumettant une contre-proposition le 18 novembre dernier afin de stopper l’appauvrissement des travailleuses et travailleurs du secteur public et mettre fin au retard de rémunération avec les autres salarié-es québécois. Nous avons démontré toute notre bonne foi et notre volonté d’en arriver à une entente négociée. Le gouvernement doit se mettre à table à son tour, c’est l’heure de régler. L’information quant aux établissements où s’exerce la grève dans chacune des régions du Québec est disponible au www.frontcommun.org/greve

À propos
Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015.

Les travailleuses et travailleurs de l’Outaouais sont au rendez-vous

Alors que des impasses persistent aux tables de négociations, notamment en ce qui a trait aux salaires et au régime de retraite, les 400 000 travailleuses et travailleurs représentés par le Front commun sont en grève nationale. Les salariés du secteur public dans l’Outaouais se sont rassemblés à l’aréna Robert-Guertin pour se diriger vers le palais de justice.

« La priorité des membres du Front commun demeure l’atteinte d’une entente négociée. Nous avons intensifié les pourparlers, mais des blocages importants subsistent, explique Sylvain Gendron porte-parole du SISP. Nous sommes des centaines de salariés du secteur public de l’Outaouais réunis aujourd’hui pour exiger que le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, réponde enfin aux enjeux soulevés par le Front commun afin que nous puissions débloquer les négociations. »

« Le gouvernement affirme disposer d’une marge de manoeuvre pour bonifier les offres actuellement sur la table, mais nous sommes pourtant toujours en attente d’une proposition concrète, souligne Michel Quijada, président du conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CSN). Le Front commun est prêt à négocier. La balle est dans le camp du gouvernement. Il est temps pour Québec de passer de la parole aux actes ».

« Les membres du Front commun ont posé un geste majeur en soumettant une contre-proposition le 18 novembre dernier afin de stopper l’appauvrissement des travailleuses et travailleurs du secteur public et mettre fin au retard de rémunération avec les autres salariés québécois. Nous avons démontré toute notre bonne foi et notre volonté d’en arriver à une entente négociée. Le gouvernement doit se mettre à table à son tour, c’est l’heure de régler », conclu Dino Lemay conseiller régional de la FTQ. L’information quant aux établissements où s’exerce la grève dans chacune des régions du Québec est disponible au www.frontcommun.org/greve

À propos
Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015. Déroulement de l’activité du 9 décembre 2015 11 h Rassemblement dans le stationnement Aréna Guertin 11 h 15 Début de la marche (environ 30 minutes) Boul. des Allumetières (gauche) Rue Laurier (droite) Arrêt au 17, rue Laurier, Gatineau (secteur Hull) Édifice gouvernemental Jos-Montferrand 12 h Discours des représentants du Front commun

Entente de principe des professeurs de cégep

L’Alliance des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC), qui représente l’ensemble du corps enseignant au collégial, est arrivée dimanche à une entente de principe avec le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC). Après plus d’une semaine de négociation intense, les deux parties ont convenu d’accélérer les discussions dimanche.

« Au terme d’un long processus, nous sommes arrivés à une entente satisfaisante pour les deux parties. Nous avons réussi à faire des gains significatifs pour les profs au statut précaire, sur la charge de travail excessive, la reconnaissance de l’appartenance des profs de cégep à l’enseignement supérieur ainsi que sur le soutien aux étudiantes et étudiants en situation de handicap. », affirme Pierre Girouard, président de la FEC-CSQ.

Cette entente survient après plus de deux ans d’une mobilisation importante dans les cégeps, alors que l’ensemble des conditions de travail des profs était attaqué de toutes parts. « Notre mobilisation a permis de bloquer le projet de réorganisation du travail, dont l’objectif avoué par le Conseil du trésor était de transformer nos services publics. », ajoute Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ-CSN.

Le contenu de l’entente de principe sera présenté jeudi aux délégations représentant les syndicats des professeures et des professeurs de cégep. Ce projet devra ensuite être approuvé par les assemblées générales de ces syndicats.

À propos
L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep regroupe les syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ). Réunies, ces deux organisations rassemblent 20 500 membres, soit l’ensemble du corps professoral du réseau des cégeps.

Un changement d’orientation s’impose à Québec, dit la CSN

Intervenant devant les délégué-es du conseil confédéral de la CSN, le président de la Confédération des syndicats nationaux, Jacques Létourneau, a tenu à lancer un message clair au premier ministre Philippe Couillard : maintenant que l’équilibre budgétaire est atteint, il doit cesser sans délai ses mesures d’austérité et réinvestir dans l’État québécois, ce qui implique aussi de mettre fin à l’appauvrissement des travailleuses et des travailleurs des services publics.

« Les libéraux ne peuvent plus invoquer leurs scénarios catastrophes pour justifier le démantèlement des services publics et des programmes sociaux, a déclaré le président de la CSN. La dernière mise à jour économique du ministre Leitão a démontré que le gouvernement détient la marge de manœuvre pour changer de cap et donner raison à celles et à ceux qui réclament la fin de l’austérité. Il doit prendre la mesure de la grogne qui se fait de plus en plus entendre dans la population et considérer à sa juste mesure la formidable mobilisation syndicale qui se poursuit. »

Le porte-parole syndical impute d’ailleurs à cette mobilisation l’entente de principe qui est intervenue avec la FEESP-CSN dans le secteur du soutien scolaire sur le plan des conditions de travail. « Je tiens à saluer la détermination de nos membres qui ont fait reculer le gouvernement dans son intention de précariser davantage les emplois et d’accroître notamment la mobilité. »

Aux autres tables de négociation, y compris à la table centrale où se discutent les salaires et la retraite, des ententes ne sont pas encore à portée de main, en raison de l’entêtement du gouvernement Couillard à demeurer assis sur ses positions. « Certains médias avaient annoncé la semaine dernière qu’une entente à cet égard était imminente, ce qui est loin d’être le cas. Bien que le ton des discussions demeure bon, le président du Conseil du trésor n’a toujours pas bougé sur la question des hausses salariales, qui est pour nous un incontournable afin de mettre fin à l’appauvrissement de l’ensemble des salarié-es de l’État », a poursuivi Jacques Létourneau en rappelant que le Front commun dressera des piquets de grève pour une quatrième journée, d’un mandat de six jours, le 9 décembre.

Mobilisation permanente
Devant les quelque 300 personnes réunies au conseil confédéral de la CSN à Québec, le président de la CSN a dénoncé la poursuite des politiques restrictives du gouvernement Couillard, une opération de sabotage de l’État social québécois, sans débat ni adhésion populaire. « Depuis septembre 2014, l’austérité a placé les organisations progressistes dans un état de mobilisation permanente, a mentionné Jacques Létourneau. Nous disons ceci au premier ministre Couillard : la conclusion d’une entente avec nos syndicats du secteur public ne mettra pas un terme à notre campagne contre l’austérité. Nous avons bien l’intention d’arrêter ce gouvernement. »

La dernière mise à jour économique a fait état d’une marge de manœuvre qui pourrait être utilisée pour donner un peu de souffle aux programmes sociaux et aux services publics. Ainsi, plutôt qu’un déficit attendu de 1 milliard de dollars, un surplus de quelque 136 millions a été dégagé, en plus du versement de 1,5 milliard au Fonds des générations, un résultat qui a été rendu possible par une réduction draconienne des services à la population et des programmes sociaux. « Le gouvernement Couillard veut enfoncer davantage le Québec dans un déficit social qui diminuera la qualité de vie des citoyens et des familles et qui causera un tort considérable aux générations futures, a exprimé le président de la CSN. Le projet de loi 20 sur les frais accessoires, en totale contravention de la Loi canadienne sur la santé, et la réduction de la couverture du panier de services médicaux couverts par le régime public, qui s’ajoutent à des années de sous-financement, sont insensés. Il n’y a pas d’autre mot. »

Le gouvernement semble aussi ressentir une profonde aversion pour les services de garde subventionnés frappés une fois de plus par une mesure aberrante, soit un financement global basé sur les CPE qui présentent les coûts les moins élevés, sans égard aux réalités de chacun. Après la hausse de la contribution parentale, la compression de 74 millions de dollars cette année et la coupe à venir de 120 millions l’an prochain, ce nouveau mode de financement à la baisse représente une autre mesure qui nuira considérablement aux familles et, au premier chef, aux femmes.

Le projet de loi 70 visant les prestataires d’aide sociale, et qui abolit Emploi-Québec, est un autre pan des mesures d’austérité qui visent les plus démunis et qui affaiblira les politiques de création d’emplois dans les régions.

« Les libéraux doivent prendre la mesure de la dernière élection fédérale, a indiqué Jacques Létourneau. L’électorat canadien a battu un parti qui lui ressemblait beaucoup par la pratique et le discours. Au Québec, les voix sont de plus en plus nombreuses à clamer la fin des compressions. Nous continuerons d’être actifs, aux côtés de nos alliés, pour combattre l’austérité de ce gouvernement. »

C’est d’ailleurs avec cette volonté de faire converger les luttes contre l’austérité, l’appauvrissement des employé-es des services publics, le désengagement de l’État et le sous-financement des organismes communautaires, que les délégué-es du conseil confédéral manifesteront avec ces derniers devant l’Assemblée nationale ce midi.

À propos
La Confédération des syndicats nationaux représente près de 325 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité dans quelque 2000 syndicats partout au Québec.

Ententes de principe pour le personnel de soutien scolaire de la FEESP-CSN

Après onze mois de négociation et plus d’une centaine de rencontres entre les parties patronales et syndicale, des ententes de principe ont été conclues samedi et dimanche soir aux tables sectorielles du personnel de soutien des commissions scolaires francophones et anglophones affilié à la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN.

À la sortie du blitz entamé jeudi dernier, les membres du comité de négociation de la FEESP se sont dits satisfaits du dénouement. « Nous avons fait des gains importants pour les travailleuses et les travailleurs et nous avons réussi à faire reculer la partie patronale sur ses demandes les plus imposantes, notamment sur la sécurité d’emploi et la mobilité du personnel. Il était clair, dès le début de cette négociation, que le gouvernement souhaitait sabrer radicalement nos conditions de travail. Grâce à l’appui des membres et à leur mobilisation extraordinaire, nous avons stoppé ces attaques et atteint les objectifs que nous nous étions fixés », a déclaré Danielle Beaulieu, présidente du secteur soutien scolaire de la FEESP.

Les syndicats du secteur soutien scolaire seront convoqués en conseil spécial au cours des prochaines semaines afin de prendre connaissance des ententes de principe. Si les ententes sont entérinées lors de cette instance, des assemblées générales seront organisées dans chaque syndicat et ce sera aux membres à se prononcer sur lesdites ententes.

Le secteur scolaire regroupe 37 syndicats, affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), représentant environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones et deux commissions scolaires anglophones.