Une première convention collective au Musée de la Gaspésie

Les employé-es du Musée de la Gaspésie, à Gaspé, ont accepté à l’unanimité l’entente de principe qui mène à une toute première convention collective. Le vote a été tenu le 6 novembre dernier.

« Nous sommes très heureux du dénouement à la suite de l’accréditation de notre syndicat en février dernier. Au-delà des gains acquis, c’est une entente qui ramène le respect et l’unité au sein du Musée », affirme Gabrielle Leduc, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Musée de la Gaspésie-CSN.

Les 12 syndiqué-es pourront notamment bénéficier d’un montant forfaitaire à la signature et d’augmentations annuelles rétroactives au 20 février 2019. L’entente prévoit aussi une gestion participative. Les vacances, les congés et la retraite ont également été bonifiés.

« C’est l’un des plus importants musées en Gaspésie et nous sommes très heureux et surtout très fiers de les accueillir au sein du conseil central de la région », a commenté Serge Saint-Pierre, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CCGIM-CSN).

Les travailleuses et les travailleurs d’Olymel veulent leur juste part

Ce midi, les travailleuses et travailleurs en grève d’Olymel Princeville ont rendu visite au Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN qui vient tout juste de renouveler sa convention collective avec le même employeur.

« Lors de leur négociation, les travailleuses et les travailleurs de Olymel à Drummondville (Bacon Inter-America) ont déposé des demandes salariales visant à rehausser leur niveau de vie. Après une des plus courtes grèves de l’histoire — un peu plus de deux heures —, le syndicat s’est entendu avec l’employeur pour ajuster les salaires en fonction de la pénurie de main-d’œuvre et de la pénibilité de leur travail, de souligner Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN. Non seulement nous avons le même employeur, mais nous vivons exactement les mêmes problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre à Princeville. Notre travail est encore plus pénible et nous sommes d’avis qu’après nous avoir appauvris en 2005, Olymel doit nous verser un rattrapage salarial. Il est donc temps de revenir à la table de négociation pour arriver à une entente satisfaisante pour tout le monde ».

« Le 15 octobre dernier, Olymel s’est à nouveau mérité le Grand Prix Créateur d’emplois et de prospérité du Québec 2019 lors de la 3e édition des Prix Créateurs d’emplois du Québec. Or, la prospérité, ce n’est pas juste pour les hauts dirigeants d’Olymel et de la Coop fédérée qui possède Olymel, de rappeler David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN. En 2005, les salarié-es ont subi une baisse de salaire de l’ordre de 5,40 $ l’heure. Sans cette baisse, leur taux horaire serait de 25,92 $ au lieu des 19,91 $ touchés actuellement. La prospérité doit maintenant leur revenir sous la forme d’un ajustement salarial conséquent, qui suit, entre autres, les autres salaires versés dans les usines d’Olymel ».

« Olymel fait des affaires d’or, particulièrement au Cœur-du-Québec. Et lorsqu’elle verse de bons salaires à ses travailleuses et travailleurs, ce sont des retombées directes pour nos communautés qui en bénéficient. Durant toutes ces années, l’entreprise a encaissé directement des bénéfices supplémentaires en lien avec cette baisse de salaire de 2005, des millions de dollars qui ne sont pas allés dans les poches des salarié-es et dans l’économie de nos communautés. Alors qu’Olymel s’est enrichie sur leur dos, un retour du balancier doit maintenant se faire sous forme de bonification des salaires », de conclure Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Olymel préfère la judiciarisation à la négociation

Plutôt que de retourner à la table de négociation et de reprendre les négociations qui permettraient de trouver un règlement au conflit qui touche son abattoir de Princeville, Olymel a déposé et obtenu une injonction restreignant les libertés du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN.

« Prétextant le bien-être animal, Olymel cherchait d’abord à rétablir la circulation à l’usine et à limiter le nombre de piqueteurs en face de l’usine, ce qu’elle a obtenu. Or, que ce soit bien clair : dans notre travail, nous respectons toutes les normes éthiques pour éviter la cruauté animale. Les porcs qui se trouvaient dans l’usine et qui n’y sont plus étaient sous la supervision des cadres qui savent très bien comment prendre soin d’eux. Dans la foulée du déclenchement de la grève, le seul camion que nous avons laissé passer contenait la moulée qui était destinée aux porcs présents dans l’usine, de souligner Steve Houle, président du syndicat. Notre usine dispose de tous les équipements, des vétérinaires et de la nourriture pour maintenir les animaux dans un environnement qui respecte les normes établies. Le vrai problème en ce moment, c’est qu’Olymel est plus intéressé à parler de la santé des animaux que nous abattons tous les jours, que par la santé de ses travailleuses et travailleurs qui lui font faire des millions de dollars de profits chaque année et qui sont en grève actuellement. »

« Nous ressentons toujours l’effet de la baisse de salaire qui nous a été imposée en 2005. Selon les projections de nos économistes, sans cette baisse de l’ordre de 5,40 $ l’heure, nos salaires attendraient 25,92 $ au lieu des 19,91 $ l’heure, touchés actuellement. En clair, nous nous sommes appauvris depuis tout ce temps et nos revendications salariales sont non seulement tout à fait légitimes, mais en plus, elles demeurent inférieures au retard accumulé », de conclure monsieur Houle.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Déclenchement de la grève chez Olymel à Princeville

Hier matin, à 8 h précises, les travailleuses et les travailleurs syndiqués de l’usine d’Olymel à Princeville ont quitté leur poste de travail afin de se rendre à leur cafeteria. Forts d’un mandat de grève récemment adopté à 94 %, les membres du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont décidé d’envoyer un message clair à leur employeur.

« Pour garder ses mécaniciens, en 2018, l’employeur leur avait consenti des augmentations de 5,25 $ l’heure. C’est une preuve qu’il sait très bien qu’on peut régler les problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre actuels en versant de meilleurs salaires. En 2005, après 18 mois de fermeture, nous avons subi des baisses salariales de l’ordre de 5 $ l’heure. Aujourd’hui, l’entreprise est en pleine croissance grâce à nous et il est temps pour nous de rattraper le salaire perdu », de déclarer Steve Houle, président du SEOP–CSN.

Les parties se retrouveront à la table de négociation cet après-midi. Aucune entrevue ne sera donnée d’ici-là.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Syndicalisme 101 pour travailleuses et travailleurs immigrants

Les problèmes de recrutement dans plusieurs entreprises au Québec sont criants. Certaines peinent plus que d’autres à trouver des candidates et des candidats désireux d’entrer à leur service. C’est le cas de l’abattoir d’Olymel de Berthier qui a, notamment, décidé de recourir à un programme du gouvernement fédéral pour embaucher du personnel. Récit d’une réussite annoncée.

« Les jeunes ont l’embarras du choix sur le marché du travail ; ils y pensent deux fois avant d’aller travailler dans une usine d’abattage et de découpe de poulet avec une cadence dure à tenir dans des conditions parfois exécrables », souligne d’entrée de jeu le président du syndicat, Richard Rocheleau. Quand les problèmes de dotation s’accentuent chez Olymel à Berthier, l’entreprise doit agir rapidement pour pouvoir maintenir ses activités, voire éviter la délocalisation. Dans ce contexte, les dirigeants décident de recruter une vingtaine de Djiboutiens et de Mauriciens grâce au programme fédéral de travailleuses et travailleurs étrangers temporaires. Le syndicat, lui, réclame de pouvoir participer à leur accueil et à leur intégration. « On souhaitait les informer du syndicat en place et leur dire que nous sommes là pour les aider à s’adapter au Québec et à la vie syndicale à l’usine », explique encore Richard Rocheleau.

Photo de René Goyette à l'extérieur. Il porte un chandail du syndicat.

René Goyette : « L’arrivée des Djiboutiens et des Mauriciens à l’usine est très enrichissante. On apprend beaucoup en étant mutuellement en contact les uns avec les autres. Pour eux, le travail d’adaptation est énorme, bien plus que pour nous ! Ils doivent composer avec notre façon de parler et nos mœurs ; ils doivent se familiariser avec la façon de travailler ici ainsi qu’avec nos équipements. Par exemple, ce qu’ils ont connu de plus gros dans leur pays pour déplacer du matériel, c’est un transpalette à main. On en rit de bon cœur avec eux ! » // Photo : Dominic Morissette

Bien sûr, le syndicat tient aussi à conserver son rapport de force vis-à-vis de l’employeur. « Les nouveaux arrivants vont devenir une masse critique. Il faut les écouter et comprendre leurs attentes, car ils pourraient développer une sensibilité toute patronale qui deviendrait plus difficile à renverser », ajoute le président du syndicat qui tient à créer de bonnes relations entre tous les membres et qui pense déjà à la négociation de 2023. Celui-ci comprend pourquoi les nouvelles recrues n’ont pas le réflexe de critiquer « la main qui les nourrit », puisque l’employeur leur ouvre grandes ses portes. « Nous devons gagner leur confiance et leur démontrer qu’avec notre action syndicale, on réussit à se faire respecter et à améliorer nos conditions de travail. La prochaine négo pourrait être difficile. Il faut y voir dès maintenant. »

Aux premières loges
Aussitôt informé de l’arrivée des travailleurs immigrants, le comité exécutif du syndicat identifie les responsables qui les recevront à l’aéroport. Ceux-ci se munissent de la banderole syndicale, de tuques et de casquettes à distribuer et préparent leur discours de bienvenue dans lequel ils expliquent leur rôle syndical.

Le lendemain de leur arrivée, le vice-président du quart de soir, Jean-Guy Thérien, est libéré aux frais de l’employeur pour les aider à se familiariser avec le mode de vie québécois. Ouverture de compte bancaire, repérage des commerces de première nécessité, des hôpitaux, des écoles et autres organismes à connaître. Ce tour de ville est fort utile.

À l’automne, le syndicat organisera une journée thématique pour stimuler la fibre syndicale de tous ses membres, en collaboration avec le Conseil central de Lanaudière. « Nous leur présenterons une rétrospective historique des luttes dans la région, les batailles du syndicat avec des témoignages à l’appui et répondrons aussi à toutes leurs questions sur le fonctionnement démocratique de la CSN », explique Richard Rocheleau. Fort de toutes ses années de militantisme, celui-ci voit loin. Il estime qu’il serait stratégique de créer un siège de délégué au conseil syndical qui serait réservé à un camarade issu du programme de travailleurs étrangers. « Ce ne serait pas seulement utile pour bien intégrer les nouveaux camarades, mais aussi pour favoriser leur implication syndicale et leur mobilisation. D’ailleurs, j’ai déjà entendu l’un d’entre eux blaguer à l’endroit du vice-président du quart de soir en disant qu’il tentera de ravir sa place aux prochaines élections. C’est bon signe ! », dit-il avec un clin d’œil.

Les boutiques La Cordée de Montréal maintenant syndiquées

La CSN a déposé, en août dernier, une requête en accréditation au Tribunal administratif du travail (TAT) pour représenter les 90 salarié-es des deux boutiques La Cordée situées sur l’île de Montréal. Cette requête a finalement été accordée le 19 septembre. Il s’agit d’une première percée en termes de syndicalisation dans le domaine du commerce de détail spécialisé dans la vente d’articles de sport et de plein air.

Les employé-es visés par l’accréditation travaillent au service à la clientèle en magasin et en ligne, à l’atelier ainsi qu’à l’arrière-boutique des deux succursales situées respectivement sur la rue Sainte-Catherine et sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal.

Cette nouvelle accréditation vient ouvrir la voie pour la défense et la reconnaissance des droits des travailleuses et travailleurs de ce secteur en pleine transformation.

Ils font plier un géant mondial du chocolat

C’est à la suite d’une grève d’une quarantaine d’heures, déclenchée le dimanche 22 septembre, que les travailleuses et travailleurs de Barry Callebaut ont voté en faveur d’une entente de principe avec leur employeur. Sur le plan salarial, les syndiqué-es ont notamment obtenu 20,5 % d’augmentation sur six ans : 5 % la première et la troisième année ainsi que 4,5 % la quatrième année. On note aussi que les primes pour les quarts de travail de soir, de nuit et de fin de semaine sont augmentées de 50 %.

Après une première grève de 36 heures, les syndiqué-es avaient déjà réalisé plusieurs gains relatifs aux conditions de travail comme une diminution de la surcharge de travail par la création de 26 postes réguliers à temps complet.

« C’est par notre solidarité sans failles que nous avons été en mesure de faire des gains significatifs malgré l’éloignement du centre décisionnel de Chicago », a résumé Roland Piché, président du Syndicat des salariés de Barry Callebaut Canada.

Fin de la grève à la plus grande usine de chocolat au Canada

La grève générale illimitée déclenchée dimanche dernier a pris fin avec l’acceptation d’une entente de principe avec l’employeur par 72 % des travailleuses et des travailleurs de Barry Callebaut.

« C’est par notre solidarité sans failles que nous avons été en mesure de faire des gains significatifs malgré l’éloignement du centre décisionnel de Chicago », a commenté Roland Piché, président du Syndicat des salariés de Barry Callebaut Canada inc. (usine de Saint-Hyacinthe) – CSN.

Les 350 membres du syndicat avaient voté un mandat de grève générale illimitée à pas moins de 95 %. Ils avaient déjà exercé ce mandat à deux reprises, dont le 26 août dernier. Après cette première grève de 36 heures, les syndiqué-es avaient obtenu plusieurs gains relatifs aux conditions de travail comme une diminution de la surcharge de travail par la création de 26 postes réguliers à temps complet. Ces postes étaient aussi une bonne nouvelle pour les employé-es temporaires. Au total, c’est moins de cinq jours de grève qui se seront tenus.

Sur le plan salarial, les syndiqué-es obtiennent 20,5 % d’augmentation sur six ans. Ce sera 5 % la première et la troisième année ainsi que 4,5 % la quatrième année. Les primes pour les quarts de travail de soir, de nuit et de fin de semaine sont augmentées de 50 %. On note aussi que l’assurance collective sera payée à 60 % par l’employeur plutôt que les 50 % actuels. Les disparités salariales à l’intérieur de l’usine seront éliminées, notamment pour les caristes. Une prime de 2 $ l’heure est aussi prévue pour ceux qui donneront des formations.

Conjoncture favorable
« Nous constatons dans les derniers mois que les employeurs accordent des avancées aux travailleuses et aux travailleurs dans une situation de pénurie de main-d’œuvre. Il est maintenant possible de faire des gains significatifs », indique Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce de la CSN.

Solidarité régionale et internationale
« La solidarité régionale a joué dans ce court conflit », ajoute Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie, qui a visité les grévistes à quelques reprises, parfois en compagnie de membres du syndicat de l’entrepôt de Jean Coutu ou des Aliments BCI.

Notons aussi l’appui de syndicats d’usines de Barry Callebaut à Louviers en France et l’échange d’information avec d’autres camarades en Allemagne.

Grève générale illimitée déclenchée chez Barry Callebaut de Saint-Hyacinthe

À la suite d’une journée de médiation tenue hier, les travailleuses et travailleurs de Barry Callebaut ont déclenché une grève générale illimitée.

Forts d’un mandat adopté à 95 %, les 365 travailleurs n’ont eu d’autre choix que d’envoyer un message sans équivoque à l’employeur, puisqu’il est clair que ce dernier n’a pas les mandats nécessaires pour en arriver à une entente satisfaisante avec le syndicat.

De plus, l’attitude outrancière adoptée vendredi dernier par la direction de Barry Callebaut n’a pas passé auprès des travailleurs et travailleurs de l’usine. Devant le conciliateur du ministère du Travail et le syndicat, l’employeur a nié l’offre sur laquelle il s’était initialement entendu avec le conciliateur. Face à cette situation, le conciliateur nommé au dossier a dû quitter la table de négociation.

« L’employeur doit revenir à la table avec un mandat sérieux et respectueux des demandes légitimes des travailleurs. Nous ne rentrerons pas au travail tant qu’il n’y aura pas d’offres satisfaisantes, explique le président du syndicat, Roland Piché. Nous sommes solidaires et déterminés à obtenir ce que nous méritons. »

L’usine de Saint-Hyacinthe est la seule usine intégrée de Barry Callebaut en Amérique et la grande majorité de sa production de chocolat est exportée aux États-Unis. L’entreprise est présente dans 30 pays et génère un chiffre d’affaires de plus de 9 milliards de dollars canadiens.

La CSN se réjouit de l’unanimité sur la consigne à la SAQ

La Confédération des syndicats nationaux se réjouit des conclusions du rapport de la Commission des transports et de l’environnement, chargée d’évaluer les enjeux de recyclage et de valorisation locale du verre, au sujet de la consigne à la Société des alcools du Québec.

« À la veille d’une des plus grandes mobilisations environnementales à l’échelle de la planète, nous ne pouvons que nous réjouir de cette unanimité exprimée par tous les partis politiques, qui nous permettra enfin de remédier au gaspillage insensé du verre au Québec », de souligner Pierre Party, trésorier de la CSN et responsable du dossier de l’environnement et du développement durable. « Nous revendiquions depuis longtemps cette consigne et nous voyons d’un très bon œil qu’une société d’état comme la SAQ doive désormais assumer cette responsabilité fondamentale ».

« Nous sommes heureux de constater que les conclusions du rapport tiennent compte des préoccupations que nous avions formulées en commission parlementaire. Pour nous, il va de soi que la SAQ devra jouer un rôle central dans le processus de consignation et que les centres de tri continueront de faire partie intégrante de l’équation. Nous saluons également l’intention de moderniser ces centres de tri et nous revendiquons toujours l’amélioration des conditions de travail au sein de ces installations, afin de favoriser l’attraction de la main-d’œuvre et la rétention de leur expertise », de renchérir Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Il va de soi qu’il s’agit d’une excellente nouvelle. Nous sommes toutefois préoccupés par l’absence totale de la question de la bouteille brune classique utilisée par les brasseurs au Québec. En janvier dernier, l’abandon des quotas qui obligeaient les brasseurs à limiter à 37,5 % leur mise en marché de contenants à remplissage unique (CRU) a, en quelque sorte, signé l’arrêt de mort des contenants à remplissages multiples (CRM) dont la bouteille brune fait partie », de déplorer David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN (FC–CSN). « Or, de tous les contenants consignés, ceux qui sont réutilisés jusqu’à une dizaine de fois demeurent plus respectueux pour l’environnement, tout en créant plus d’emplois au total ».

Les meilleurs travailleurs cherchent le meilleur employeur !

Après une dizaine de rencontres de négociation, les syndiqués du département expédition/réception du Syndicat des travailleuses et travailleurs Viandes du Breton (CSN) lancent un avis de recherche afin de trouver le meilleur employeur à Rivière-du-Loup.

Syndiqués depuis le 26 octobre 2018, les travailleuses et travailleurs n’ont toujours pas réussi à conclure une première convention collective avec leur employeur, Les Viandes du Breton inc.  « On se serait attendu à une meilleure progression des négociations, puisqu’une convention collective existe déjà du côté de l’usine de production. Malheureusement, l’employeur a décidé de réécrire à son avantage une bonne partie de la convention et n’est pas très transparent quant à ses intentions jusqu’à présent », de déclarer le président du syndicat, Joël Dubé.

 Un vote significatif

Réunis en assemblée générale samedi dernier, les personnes salariées ont voté, à l’unanimité, d’enclencher des moyens de pression au moment opportun. « On est un peu tanné que l’employeur cherche à faire des gains et tente de diminuer nos conditions parce qu’on s’est syndiqué », de lancer un travailleur juste avant le vote.

Un avis de recherche justifié

Pour un employeur qui se targue d’avoir les meilleurs travailleurs et en pleine pénurie de main-d’œuvre où il est obligé d’embaucher des travailleurs étrangers, le syndicat lance un avis de recherche pour identifier le « meilleur employeur » de Rivière-du-Loup et espère pouvoir rapidement identifier Les Viandes du Breton inc. comme étant le récipiendaire de cette recherche.

Dans les prochaines semaines la grande question sera donc : « Les meilleures conditions sont-elles chez du Breton »?

Les principaux points en litige sont :

  • Les horaires de travail et le temps supplémentaire, la sous-traitance, les mouvements de personnel (affichage et attribution des postes), le régime de retraite et la retraite progressive, la liberté d’action syndicale, les pauses, la rémunération lors des congés et finalement, les salaires et les primes.

La réponse patronale sera donc cruciale pour le maintien ou non de la paix industrielle.

Le syndicat est affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN) qui regroupe plus de 8 500 membres des secteurs, public et privé, répartis au sein de 96 syndicats. Il est aussi affilié à la Fédération du commerce-CSN qui compte près de 30 000 membres, regroupés au sein de 330 syndicats.

Grève à la plus importante usine de chocolat au Québec

Une grève de 36 heures a été déclenchée à 13 h aujourd’hui par les 365 travailleuses et travailleurs de l’usine de chocolat Barry Callebaut.

« Notre employeur se cache derrière le centre de décision de Chicago et refuse de s’avancer sur des demandes importantes comme l’embauche de plus de personnel ou l’affichage systématique de tous les postes », déplore Roland Piché, président du Syndicat des salariés de Barry Callebaut Canada inc. (usine de Saint-Hyacinthe) – CSN. Ce dernier précise qu’une série de demandes normatives sont toujours en suspens, alors que la question salariale n’a pas encore été abordée. Devant cette lenteur dans la négociation, qui s’étire depuis avril, les 365 syndiqué-es ont voté à 95 % pour le déclenchement d’une grève au moment jugé opportun.

Barry Callebaut tergiverse sur des questions normatives alors que ses affaires vont plutôt bien et que la pénurie de main-d’œuvre devrait l’inciter à rendre ses conditions de travail plus attractives. « Il est grand temps que Barry Callebaut négocie sérieusement », insiste Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC–CSN).

Aucune difficulté financière

Saint-Hyacinthe est la seule usine intégrée de Barry Callebaut en Amérique et la grande majorité de sa production de chocolat est exportée aux États-Unis. Or, la situation est favorable sur le marché américain, puisque la faiblesse de notre dollar fait en sorte qu’une même vente aux États-Unis vaut plus en dollar canadien que pendant la période où il y avait une parité entre nos monnaies.

Depuis plusieurs années, Barry Callebaut paye son sucre 35 % moins cher que ses concurrents américains, si l’on se fie à l’Institut canadien du sucre. Cerise sur le sundae au chocolat, le nouvel ALENA 2.0, qui devrait entrer en vigueur vers 2020, va permettre au Canada d’exporter aux États-Unis une plus grande quantité de produits contenant du sucre sans aucun tarif douanier.

La multinationale suisse Barry Callebaut est présente dans 30 pays et génère un chiffre d’affaires de plus de 9 milliards de dollars canadiens en vendant du chocolat à d’autres entreprises. Un produit chocolaté sur quatre qui est consommé dans le monde passe par ses usines. Barry Callebaut est le principal responsable de l’important surplus commercial du Québec dans le secteur du chocolat.

À propos

La Fédération du commerce (FC–CSN) compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

 Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Syndicalisation des boutiques La Cordée : une première dans le domaine du commerce de sport et plein air

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) vient de déposer une requête en accréditation au Tribunal administratif du travail (TAT) pour représenter les 90 salarié-es des deux boutiques La Cordée situées sur l’île de Montréal. Il s’agit là d’une première percée en termes de syndicalisation dans le domaine du commerce de détail spécialisé dans la vente d’articles de sport et plein air.

« L’engouement manifesté par les travailleuses et travailleurs des magasins La Cordée pour se syndiquer a été sans équivoque. Avec l’évolution constante que connaît le secteur du commerce en ligne et l’arrivée de géants comme l’entreprise française Décathlon, les entreprises font face à une forte concurrence qui les entraîne parfois à prioriser le profit à tout prix au détriment des conditions de travail des employé-es. Dans un tel contexte, il n’y a pas meilleur moyen de défendre les intérêts des salarié-es que de se syndiquer », a affirmé Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC-CSN).

Les employé-es visés par l’accréditation sont toutes celles et ceux travaillant au service à la clientèle en magasin et en ligne, à l’atelier et à l’arrière-boutique des deux succursales situées respectivement sur la rue Sainte-Catherine et sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal.

« Avec cette première étape de franchie, il est clair que la Fédération du commerce et la CSN poursuivront leurs efforts de syndicalisation dans le domaine du commerce d’articles de sport et plein air. Le dépôt de cette première requête en accréditation vient ouvrir la voie pour la défense et la reconnaissance des droits des travailleuses et travailleurs de ce secteur en pleine transformation, ce qui constitue une excellente nouvelle ! », a poursuivi M. Valiquette.

Le Tribunal administratif du travail devrait rendre sa décision au cours des prochaines semaines.

Près de 30 membres de la CSN impliqués pour le Camp Vol d’été Leucan–CSN!

Le Camp Vol d’été LeucanCSN, le seul camp destiné spécifiquement aux enfants atteints de cancer et leur famille au Québec, bénéfice des revenus récoltés par la Fondation Camp Vol d’été LeucanCSN, créé par la CSN en 2009. Chaque année, 30 personnes membres de toutes les organisations CSN s’impliquent bénévolement à la Fondation pour mener une campagne de collecte de fonds pour financer les deux semaines estivales du camp. Ce camp est la cause qu’embrasse la CSN depuis maintenant 23 ans.

Les connaissez-vous? Ils agissent avec cœur et dévouement tout au long de l’année pour voir à la réussite de la campagne. Ils organisent des activités, des événements et vous sollicitent pour que vous contribuiez à la campagne. Ils font la différence.

Les membres du groupe de travail du Camp vol d'été-Leucan-CSN devant un mur rouge.

Pourquoi certains s’impliquent :

«  La fille de ma nièce a participé à deux camps en 2017 et 2018 et a reçu son dernier traitement de chimio au début du mois de juin », Alain Chevarie

« Parce que notre syndicat estime la cause importante. Et sur une note plus personnelle, je m’implique en mémoire de mon neveu Samuel décédé en 1993 de la leucémie et il avait été au camp avec sa mère », Jean-Claude Gagnier

« Les yeux pleins de paillettes de joie, le sourire rayonnant et tous les sens en éveil, voilà ce qui alimente ma modeste contribution. Voir un enfant être tout simplement un enfant au Camp, pays imaginaire où l’insouciance triomphe de la maladie et donne un répit aux familles. », Gabrielle Pelletier

L’équipe de Leucan les remercie chaleureusement. Grâce à la Fondation Camp Vol d’été Leucan-CSN, les familles de Leucan profiteront d’un séjour inoubliable au Camp Vol d’été Leucan-CSN 2019, sous la thématique « du pays imaginaire ».


Les membres sont : Jean Lacharité (CSN), Gabrielle Pelletier (CSN), Patrice Benoit (Conseil central du Montréal MétropolitainCSN), Éric Céré (Conseil central des LaurentidesCSN), Nancy Legendre (Conseil central du Bas-Saint-LaurentCSN), Félix-Antoine Lafleur (Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-QuébecCSN),  Agathe Tremblay (Conseil central Côte-NordCSN), Serge St-Pierre (Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-MadeleineCSN), Louis-André Boulay (Conseil central de la MontérégieCSN), Patricia Rivest (Conseil central de LanaudièreCSN), Alexandre Moisan (Conseil central de l’EstrieCSN), Daniel Baril (Conseil central de l’OutaouaisCSN), Louis Hamel (Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches), Alain Chevarie (Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-MadeleineCSN), Daniel Lamoureux (Conseil central du Bas-Saint-LaurentCSN), Sylvain Pratte (Conseil central du Cœur-du-QuébecCSN), Manon Tremblay (Conseil central du Saguenay-Lac-Saint-Jean)CSN, Emmanuelle-Cynthia Foisy (CSN-Construction), Nadine Lambert (Fédération de la santé et des services sociauxCSN),  Michel Tétreault (Fédération de l’industrie manufacturièreCSN), Stéphanie Gratton (Fédération des employées et employés de services publicsCSN), Yvan Duceppe (Fédération des professionnèles CSN), Alexandre Giguère (Fédération du commerceCSN), Pierre Roger (Fédération nationale des communicationsCSN), Léandre Lapointe (Fédération nationale des enseignantes et enseignants du QuébecCSN), François Gagnon (L’OR-CSN), Céline Charbonneau (marraine) et Jean-Claude Gagnier (STTCSN).

Du fumier pour cultiver un règlement fertile

Ce matin, le Syndicat régional des salariées des Caisses Desjardins de la Côte-Nord–CSN a de nouveau manifesté son impatience face à leur employeur.

« Nous avons livré environ 600 livres de fumier de mouton à notre employeur en guise d’appréciation de son attitude générale à notre égard. Notre second message est tout aussi clair : nous ne sommes pas des moutons et nous souhaitons un retour rapide et fertile à la table de négociation, afin d’y faire germer un règlement négocié de bonne foi », de revendiquer Chantale Vaillancourt, présidente du syndicat.

En grève générale illimitée depuis le 3 mai dernier, les salarié-es ont déposé une pétition le 11 juin dernier qui rassemble plus de 2600 signatures d’appui à leur négociation de la part de la population.

« Nous attendons impatiemment que la Fédération des caisses Desjardins intervienne et donne enfin un mandat clair à cet employeur afin de régler ce conflit qui traîne déjà depuis trop longtemps. Depuis la dernière rencontre tenue le 6 juin dernier, en plein conflit de travail, l’employeur n’a proposé aucune nouvelle date de négociation, une attitude digne des pires entreprises. Lors de la dernière séance de négociation, nous avions pourtant proposé deux scénarios de règlements qui ont été rejetés sans aucune explication », de dénoncer David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN.

En assemblée générale le 7 juin dernier, les membres ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la grève, tout en se préparant à augmenter les moyens de pression.

« Même si le Mouvement Desjardins se targue d’agir différemment des autres banques dans le cours normal de ses affaires, les récentes actualités nous révèlent que sa direction semble quelque peu manquer de rigueur et leur comportement dans cette négociation nous indique effectivement tout le contraire. Nous réitérons que ces agissements sont dignes des mauvais employeurs. La Fédération des caisses doit agir, et ce, dans les plus brefs délais afin de donner un mandat de négocier de bonne foi à la direction de la Caisse de Hauterive », de conclure Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord–CSN (CCN—CSN).

Le syndicat demande à nouveau à la population de ne pas franchir la ligne de piquetage des employé-es de la caisse Desjardins de Hauterive, ce qui aide les syndiqué-es à régler plus rapidement leurs différends avec Desjardins.

 À propos

La Fédération du commerce–CSN regroupe des femmes et des hommes partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. La fédération représente près de 2000 travailleuses et travailleurs de Desjardins partout au Québec et compte près de 30 000 membres, regroupés au sein de 330 syndicats. Le Conseil central Côte-Nord–CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant sur une base régionale plus de 5500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Solidaires et mobilisé-es, les salarié-es de McKesson Drummondville voient le salaire d’embauche passer au-dessus de 15 $ l’heure

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Mckesson Drummondville–CSN est fier d’annoncer d’importantes bonifications à la rémunération des salarié-es. En effet, après une forte mobilisation et une démonstration de solidarité entre les membres, l’employeur a consenti une hausse salariale à l’embauche, en modifiant l’échelle salariale de plus de 3 $, faisant ainsi passer le salaire de départ à 16,80 $ l’heure.

« Les problèmes de recrutement sont réels et notre syndicat est très bien placé pour le savoir. C’est un enjeu majeur dans notre milieu de travail et c’est pour cette raison que nous avons interpellé notre employeur sur le sujet. Il fallait trouver des solutions concrètes et, en ce sens, je crois que la hausse du salaire à l’embauche lance un message fort aux travailleuses et travailleurs de la région. C’est un gain dont nous sommes tous fiers et nous croyons que cela aura des répercussions positives aussi pour McKesson Drummondville, car l’entreprise deviendra plus attrayante pour les personnes en recherche d’emploi », explique Serge-Alain Sipowo, président du STT de McKesson Drummondville.

« À l’heure où la pénurie et la rareté de la main d’œuvre font les manchettes et alimentent les débats, nous avons ici un exemple probant quant à la nécessité pour les employeurs d’offrir des conditions de travail dignes pour pallier au problème. J’espère d’ailleurs que les employeurs de la région observent et prennent des notes ; on veut être capable d’annoncer plus de nouvelles comme celle-ci à l’avenir », affirme Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN.

« Le STT McKesson Drummondville vient de nous donner un excellent exemple de la force et de la pertinence de notre mouvement. Inquiet par les difficultés récurrentes d’embauche et les impacts sur leur milieu de travail, le syndicat a su démontrer à l’employeur l’urgence de s’attaquer au problème et, il faut le souligner, même si les discussions ont eu lieu en cours de convention collective », ajoute Alexandre Giguère, vice-président de la Fédération du commerce–CSN.

Reconnaissance de l’ancienneté et montants forfaitaires
En plus de la modification de l’échelle salariale qui entraine une hausse pour tous les salarié-es actuellement à l’emploi, l’employeur a consenti un montant forfaitaire important pour les salarié-es au sommet de l’échelle salariale, une exigence exprimée par les plus jeunes syndiqué-es en guise de solidarité avec les membres ayant le plus d’ancienneté.

La créativité des communications de la CSN mise à l’honneur par l’ACPS

La CSN et ses affiliés ont remporté cinq prix et deux mentions honorables lors de leur participation au gala annuel de l’Association canadienne pour la presse syndicale (ACPS), qui s’est tenu le 7 juin dernier, à Winnipeg.

En plus du travail du Service des communications de la CSN, l’ACPS a également reconnu la contribution militante de l’équipe du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais–CSN, le seul syndicat de la CSN à être membre de l’association.

Le comité exécutif de la CSN tient à féliciter le SCCC-UQO ainsi que les équipes de travail de la CSN et leurs collaboratrices et collaborateurs qui ont contribué à la réalisation de ces projets remarquables.


Meilleure illustration ou infographique

Une sourde menace : le bruit en milieu de travail | Rachel Desjardins, Designer graphique de la CSN
Très fort choix de couleurs et un bon équilibre entre le visuel et l’information présents dans le texte. Les images alimentent profondément le sens.Juge de l'ACPS

Prix Katie-FitzRandolph pour la meilleure publication

Le point syndical, no. 2 – Consulter le numéro ou télécharger le PDF, produit par le Service des communications de la CSN
Le journal de la Confédération des syndicats nationaux a su bien capter l’attention de son lectorat, par l’entremise d’une très belle mise en page et d’un contenu fort, accessible et stimulant pour les membres et non-membres de la CSN. À l’occasion de l’élection provinciale qui s’est déroulée au Québec, Le Point syndical a bien su établir un pont entre les enjeux politiques et les enjeux syndicaux, de manière claire, nette et précise, même pour le non-­adepte ou le profane en matière politique. Le journal sait également bien faire le portrait des enjeux des divers secteurs que la CSN représente, ce qui lui permet d’atteindre un plus large lectorat. Ceci étant dit, mon coup de coeur a été l’extrait intitulé Une militante mordue de syndicalisme. C’est un entretien avec Mme Audrey Benoit, dont il est dit que « mère d’une fillette de deux ans, âgée de 30 ans, elle est à la tête d’un syndicat de près de 600 membres, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de PJC Entrepôt-CSN. Elle est présidente depuis tout juste un an et son syndicat est composé à 90 % d’hommes». Quel entretien remarquable et inspirant, pour toutes les personnes souhaitant (ou non) s’impliquer au sein de son syndicat.Juge de l'ACPS

Meilleur article d’opinion, de nouvelles ou dossier thématiques

Des morceaux de notre histoire populaire – Louis-Serge Houle, ancien Directeur du Service des communications de la CSN
Si nous étions pour documenter tous les aspects pertinents des mouvements luttant pour la justice et l’équité, l’histoire aurait plusieurs figurants, actrices et acteurs différents. Malheureusement, ça n’a pas toujours été le cas, d’où l’importance de documenter les enjeux, luttes et victoires de ces mouvements par nos propres moyens. Cela explique ma fascination et admiration pour le récit Des morceaux de notre histoire populaire, écrit par Louis-Serge Houle. Houle suit l’évolution des médias utilisés par la CSN au fil du temps, dans l’optique de pouvoir bien rapporter la participation syndicale dans de grands enjeux qui ont, et qui continuent de marquer l’histoire québécoise et canadienne. En passant d’un journal mensuel à hebdomadaire, pour ensuite devenir un journal bimensuel, puis pour continuer sous forme de magazine publié quatre fois par année, pour finalement devenir un tabloïd de 16 pages publié cinq fois par année, Le Point Syndical tel qu’on le connaît aujourd’hui est passé par plusieurs changements, afin de rejoindre un lectorat plus large et de continuer sur sa lancée au fil de l’évolution technologique.Juge de l'ACPS

Meilleur article d’opinion, de nouvelles ou dossier thématiques

Contribution militante

Serons-nous radicaux ou conciliants ? le livre de Nicolas Harvey, Vice-président au communications du SCCC-UQO–CSN
Bravo à Nicolas Harvey d’offrir à ses lectrices et lecteurs un historique approfondi du mouvement syndical des chargé-es de cours de l’UQO, à l’aide d’entretiens de plusieurs chargé-es de cours y ayant participé au fil des ans (membres fondatrices et fondateurs, membres élu-es, etc.). Ces témoignages offrent aux lectrices et lecteurs un aperçu de la réalité, des enjeux et des défis affrontés; choses qui est toujours d’actualité, par ailleurs, pour plusieurs chargé-es de cours d’autres institutions postsecondaires. Ce qui m’a le plus intrigué a été la présentation, au chapitre 3, de la situation vécue à Hull, endroit où l’on compte peu d’activistes radicaux, mais qui a pourtant connu et marqué les débuts de la CSN. Alors que Nicolas Harvey nous présente les difficultés rencontrées, on y retrouve aussi un thème récurrent: l’importance de la mobilisation.Juge de l'ACPS

Meilleure courte vidéo pour diffusion télévisée ou en ligne

En route vers le respect, une campagne du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN
Éloquente et éclairante, cette publicité vulgarise très bien l’équité salariale, qui est parfois difficile à expliquer, en montrant une femme qui conduit un autobus scolaire, mais qui, au lieu d’aller chercher des enfants, collecte des sacs de déchets. C’est drôle, et l’auditeur comprend en même temps très bien la nécessité d’un salaire équitable.Juge de l'ACPS

Mention honorable – Meilleur article d’opinion, de nouvelles ou dossier thématiques

Tous dans le même bateau – Mathieu Murphy-Perron, conseiller syndical au Service des communications de la CSN

Mention honorable – Meilleure infographie ou illustration

Contribution militante

La fondation du SCCC-UQO–CSN – Illustrations de Réal Godbout

Dépôt d’une pétition d’appui de la population

Ce matin, le Syndicat régional des salariées des Caisses Desjardins de la Côte-Nord–CSN a déposé à leur employeur une pétition rassemblant plus de 2000 signatures en appui à leur négociation.

« Après plus d’une vingtaine de rencontres, dont les dernières en présence du conciliateur, nous faisons toujours face à un employeur qui ne veut tout simplement pas négocier. Jeudi dernier, nous avons tenté de dénouer l’impasse à laquelle nous sommes confrontés, mais l’employeur reste inflexible, de déplorer Chantale Vaillancourt, présidente du syndicat. Le dépôt de cette pétition nous démontre que la population n’appuie pas la position et l’attitude de la Caisse. L’employeur fait du présentéisme, arrive aux rencontres sans mandat et ne fait aucune proposition pour en arriver à une entente avec ses salarié-es. Son comportement frôle la mauvaise foi. »

En grève générale illimitée depuis le 3 mai dernier, les salarié-es ont rassemblé plus de 2000 signataires en appui à ce message : Nous appuyons les syndiqué-es du Syndicat régional des salariées des caisses Desjardins de la Côte-Nord et demandons à l’employeur de la caisse populaire Desjardins de Hauterive de convenir d’un règlement immédiatement au bénéfice de tous les membres de Desjardins ainsi que de la population.

« Nous trouvons inconcevable qu’un employeur de cette envergure agisse de cette manière. En plein conflit, il n’a proposé aucune date de négociation alors que celle-ci est au point mort, à cause de son attitude. Jeudi dernier, nous avons proposé deux scénarios de règlements et l’employeur n’a pas bougé d’un iota de ses positions. Pour nous, il est clair que les paramètres de règlement sont dictés directement de la Fédération des Caisses Desjardins, ce qui empêche une négociation de bonne foi », a renchéri David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN.

En assemblée générale vendredi dernier, les membres ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la grève, tout en se préparant à augmenter les moyens de pression.

« Tout ce que fait Desjardins actuellement, c’est de confirmer qu’il est un mauvais employeur, ce que nous répétons depuis déjà plusieurs semaines. La Fédération des caisses nous donne raison : elle refuse de confier des mandats clairs, des pistes de règlement et laisse la direction de la Caisse de Hauterive se présenter les mains vides en négociation. Nous sommes heureux du soutien de la population qui voit clair dans le jeu de l’employeur », de conclure Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord–CSN.

Après avoir reçu ces appuis, le syndicat demande à nouveau à la population de ne pas franchir la ligne de piquetage des employé-es de la caisse Desjardins de Hauterive, ce qui aide les syndiqué-es à régler plus rapidement leurs différends avec Desjardins.

À propos

La Fédération du commerce–CSN regroupe des femmes et des hommes partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. La fédération représente près de 2000 travailleuses et travailleurs de Desjardins partout au Québec. La fédération compte près de 30 000 membres, regroupés au sein de 330 syndicats. Le Conseil central Côte-Nord–CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant sur une base régionale plus de 5500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.