La population de Sorel-Tracy manifeste son appui aux employé-es de la ville

Plusieurs citoyennes et citoyens de Sorel-Tracy ont manifesté leur appui, mercredi soir, à la centaine d’employé-es municipaux de la ville, en grève depuis le 17 mai dernier.

Au cours des derniers jours, les discussions à la table de négociation ont permis aux deux parties de se rapprocher sensiblement, a indiqué le président du Syndicat des employé-es municipaux de la ville de Sorel-Tracy–CSN, Martin Gingras. « À l’exception des salaires, nous avons pu régler tous les points en litige. Nous avons bon espoir de pouvoir convenir d’une entente au cours des prochains jours. »

Présente à la manifestation, la présidente du Conseil central de la Montérégie (CSN), Annette Herbeuval a appuyé son soutien aux grévistes. « Les cols bleus de Sorel-Tracy ont à cœur leurs concitoyennes et leurs concitoyens, qui méritent des services municipaux de qualité. Il est grand temps que ce conflit de travail se termine pour que la population puisse retrouver les services auxquels ils sont en droit de s’attendre, tout en assurant des conditions d’emploi satisfaisantes pour les employé-es municipaux. »

Le vice-président et trésorier de la Fédération des employé-es et employés de services publics (CSN), Simon-Mathieu Malenfant, a aussi invité l’administration municipale à faire preuve d’ouverture et de diligence en vue des séances de négociation prévues jeudi et vendredi cette semaine. « Tous les éléments sont en place pour convenir d’une entente. La partie syndicale a fait plusieurs concessions au cours des dernières semaines pour mettre un terme à ce conflit de travail. L’administration municipale doit maintenant prendre en compte l’inflation afin de convenir avec le syndicat d’augmentations salariales satisfaisantes », a-t-il soutenu.

À propos 

Le Syndicat des employé-es municipaux de la ville de Sorel-Tracy-CSN compte une centaine de membres. Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui compte 65 000 membres dans les secteurs public et parapublic. Il est également affilié au Conseil central de la Montérégie–CSN, qui regroupe quelque 35 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, sur une base régionale ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 330 000 membres.

Qui prend les décisions à la ville de Mirabel?

Lors de la dernière séance du conseil de ville de Mirabel, les syndicats des bleus et blancs de la municipalité de Mirabel se sont réunis lors de la séance du conseil municipal afin de poser quelques questions au maire. Le sujet principal était la modification de l’interprétation de l’article sur l’indice des prix à la consommation qui a été modifié, non pas une, mais bien deux fois depuis 2022. Cette situation préoccupe les travailleuses et les travailleurs, car en 2023, la municipalité a adopté une méthode de calcul encore moins favorable pour eux! L’article avait été négocié au début des années 2000 et avait été appliqué à deux reprises dans le passé sans aucun problème et sans qu’aucune demande de modification n’ait été formulée lors des négociations qui ont suivi.

La réponse du maire est claire pour lui, mais beaucoup moins pour les membres présents dans la salle. C’est un dossier qui ne relève ni de lui ni du conseil… c’est administratif! Encore plus étonnant, le maire affirme qu’il n’a pas de regard sur l’application de la convention collective et n’a pas donné le mandat de modifier l’interprétation. Il a également souligné l’importance de bien gérer l’argent des contribuables, mais comment le conseil peut-il s’assurer de bien dépenser l’argent s’il ne donne pas les mandats ou si le conseil ne peut intervenir? Ensuite il a ajouté que si les syndicats veulent négocier un règlement hors cour, il peut donner un mandat au directeur général à cet effet. Pour Dominic Chartrand, président du syndicat des cols bleus, c’est un peu dire une chose et son contraire! Il peut donner un mandat pour négocier un règlement avec les syndicats, mais il ne peut pas donner le mandat de respecter la convention collective signée de bonne foi entre les parties et dont l’article en litige n’a pas été renégocié lors d’aucune ronde de négociation depuis son introduction, même après son application à deux reprises!

Où est l’imputabilité du maire et du conseil? Qui doit rendre des comptes aux contribuables? Le directeur général?  Faut-il rappeler qu’il y a des frais juridiques qui sont actuellement engagés et qui sont payés avec l’argent des contribuables. Si le syndicat obtient gain de cause à l’automne, la somme sera colossale, car il y aura des frais d’intérêts en plus des frais pour des dommages punitifs et moraux réclamés par les syndicats pour avoir sciemment privé leurs membres de plusieurs milliers de dollars. Selon Judith Trudeau, vice-présidente au CCSNL–CSN, ces montants doivent déjà avoir été pris en compte dans le budget, étant donné que la clause en question existe depuis plus de vingt ans!

« Les syndicats reviendront au conseil pour s’assurer que l’argent des contribuables est bien dépensé et pour mieux comprendre qui prend les décisions au sein de la municipalité », d’ajouter Anabel Millette, présidente du syndicat des cols blancs.

À propos

Le Syndicat des employés municipaux de Mirabel–CSN et le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mirabel–CSN sont affiliés au Conseil central des Laurentides ainsi qu’à la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Le Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain–CSN adopte l’entente de principe à 88 %

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, au Centre de foires de Québec, les membres du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain–CSN ont adopté à 88 % l’entente de principe qui leur était présentée. La grève est ainsi levée et les chauffeurs d’autobus du RTC seront de retour derrière le volant dès jeudi matin.

« Le règlement que nos membres viennent d’adopter est un bon règlement pour les deux parties, qui en ressortent toutes deux gagnantes », a déclaré Hélène Fortin, présidente du syndicat, « je suis très heureuse du résultat et très contente pour la clientèle qui va pouvoir retrouver le service auquel elle est habituée dès demain. »

La nouvelle convention collective prévoit des ajustements et des augmentations de salaire totalisant 18 % sur cinq ans, ce qui devrait améliorer le bilan en matière d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. L’un de gains majeurs de l’entente de principe pour les chauffeuses et chauffeurs concerne le Flexibus, actuellement opéré en sous-traitance, qui sera progressivement repris à l’interne et conduit par des chauffeurs du RTC à compter de mars 2027 avec un retrait complet du privé au plus tard en 2030.

« La lutte contre la sous-traitance fait partie des préoccupations majeures de tous les membres de la fédération », indique Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, « il faut saluer les chauffeuses et les chauffeurs du RTC qui ont réussi à inverser la tendance et fait reculer la sous-traitance dans leur milieu de travail. C’est loin d’être banal comme gain, c’est même très inspirant, je leur lève mon chapeau. »

« Les chauffeuses et chauffeurs du RTC peuvent être fiers des gains qu’ils ont réussi à obtenir », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « ça n’est pas tombé du ciel, c’est leur mobilisation exemplaire et leur détermination qui a porté fruit et c’est toute la population de Québec qui va en profiter avec le renforcement du service public qu’est le RTC. »

À propos
Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain–CSN regroupe 935 chauffeuses et chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Entente de principe adoptée à 88 %

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, au Centre de foires de Québec, les membres du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain (CSN) ont adopté à 88 % l’entente de principe qui leur était présentée. La grève est ainsi levée et les chauffeurs d’autobus du RTC seront de retour derrière le volant dès jeudi matin.

« Le règlement que nos membres viennent d’adopter est un bon règlement pour les deux parties, qui en ressortent toutes deux gagnantes », a déclaré Hélène Fortin, présidente du syndicat, « je suis très heureuse du résultat et très contente pour la clientèle qui va pouvoir retrouver le service auquel elle est habituée dès demain. »

La nouvelle convention collective prévoit des ajustements et des augmentations de salaire totalisant 18 % sur 5 ans, ce qui devrait améliorer le bilan en matière d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. L’un de gains majeurs de l’entente de principe pour les chauffeurs concerne le Flexibus, actuellement opéré en sous-traitance, qui sera progressivement repris à l’interne et conduit par des chauffeurs du RTC à compter de mars 2027 avec un retrait complet du privé au plus tard en 2030.

« La lutte contre la sous-traitance fait partie des préoccupations majeures de tous les membres de la fédération », indique Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), « il faut saluer les chauffeurs du RTC qui ont réussi à inverser la tendance et fait reculer la sous-traitance dans leur milieu de travail. C’est loin d’être banal comme gain, c’est même très inspirant, je leur lève mon chapeau. »

« Les chauffeurs du RTC peuvent être fiers des gains qu’ils ont réussi à obtenir », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « ça n’est pas tombé du ciel, c’est leur mobilisation exemplaire et leur détermination qui a porté fruit et c’est toute la population de Québec qui va en profiter avec le renforcement du service public qu’est le RTC. »

À propos

 Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. regroupe 935 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Grève des casinos : les travailleuses et travailleurs convergent à Montréal

Une foule de près de 2000 personnes s’est réunie ce midi à Montréal sous une chaleur accablante pour signifier son appui aux travailleuses et travailleurs des casinos en grève générale illimitée depuis le 23 juin dernier.

« Le rassemblement d’aujourd’hui est une magnifique démonstration de solidarité. De notre côté, l’énergie est là et nous sommes prêts à tenir notre bout pour obtenir une convention collective satisfaisante », explique Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal.

Une année record pour la Société des casinos
« L’été est la saison la plus achalandée des casinos. Si Loto-Québec et le Conseil du trésor veulent pouvoir annoncer encore une fois des profits records lors de l’exercice financier de l’année prochaine, ils vont devoir mettre de l’eau dans leur vin », explique Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN.

Le 6 juin dernier, la Société des casinos faisait état de sa meilleure année financière depuis sa création. De son côté, le vice-président exécutif et chef de l’exploitation des casinos et des salons de jeux, Kevin G Taylor, a vu sa rémunération totale passer de 375 461 $ à 504 498 $ dans la dernière année.

« Ces profits, ce sont ultimement les travailleuses et les travailleurs qui les créent. La moindre des choses serait de faire en sorte que tout le monde en profite. Les casinos font partie intégrante du paysage estival au Québec et on ne souhaite rien de plus que de permettre aux travailleuses et travailleurs de faire leur travail dans de bonnes conditions », ajoute Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain.

En négociations depuis plus d’un an, les syndiqué-es revendiquent des hausses salariales équivalentes à l’inflation plus 1 $ de l’heure. Alors que les négociations piétinent, l’employeur maintient les mêmes offres salariales depuis le mois de février.

« Ce qu’on demande, ce sont des conditions de travail valorisantes qui permettent d’endiguer les problèmes de recrutement et de rétention du personnel. Il manque du monde pour travailler aux casinos et tant que ce sera le cas, c’est le grand public qui en paiera le prix. En sous-effectifs, c’est clair que les travailleuses et travailleurs ne peuvent pas offrir le meilleur service à la clientèle », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employés et employées des services publics (FEESP–CSN).

Les syndiqué-es sont prêts à retourner à la table de négociation dès que l’employeur sera prêt à négocier.

La Ville de Sorel-Tracy aux prises avec des problèmes d’approvisionnement en eau et de nids de poule géants

Alors que la grève générale illimitée des cols bleus de Sorel-Tracy s’étire depuis le 17 mai dernier, les problèmes s’accumulent dans la ville, tant au niveau de l’entretien des routes que de l’aqueduc en mauvais état.

« Nous avons appris que des préparatifs sérieux avaient été mis en place pour obtenir des camions-citernes des municipalités voisines en cas d’incendies. Il y aurait un risque que l’usine de traitement des eaux, qui est vétuste, ne fournisse pas assez d’eau au moment voulu », indique Martin Gingras, président du Syndicat des employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy–CSN. Ce dernier constate aussi la présence de nids de poule « géants » qui ne sont pas réparés. Il y en a même un assez grand pour contenir le président du syndicat !

Le syndicat note aussi les bris à la centrale d’approvisionnement en eau de la ville, ce qui n’augure rien de bon pour la gestion des incendies et la pression d’eau dans l’aqueduc en général.

Le maire Péloquin se traine les pieds

Malgré tous ces problèmes, le nouveau maire Patrick Péloquin, deuxième maire du même nom de famille à Sorel-Tracy, ne semble pas bien comprendre l’importance des cols bleus dans l’administration de sa ville et laisse trainer le conflit.

La négociation perdure depuis maintenant 16 mois et la ville ne bouge pratiquement pas sur la question du salaire, malgré l’inflation qui perdure. Les cols bleus ont refusé les dernières offres patronales et en attendent de nouvelles à la table de négociation les 11, 13 et 14 juillet prochains. Le médiateur sera présent à la séance du 14 juillet. « Il est temps que ça bouge et que le maire s’implique personnellement pour une fois », lance Martin Gingras.

« Il va falloir que les employeurs comprennent, même les villes, que la donne a changé. On ne peut plus offrir des augmentations anémiques et espérer s’entendre avec le syndicat et croire que l’on pourra embaucher facilement de nouveaux employé-es dans le futur », précise Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Le maire répète sans cesse pendant l’assemblée du conseil de ville que les offres patronales sont de 25 % alors que la vérité de l’offre salariale est de 12,75 %. C’est totalement aberrant que notre maire désinforme la population pour ainsi nous mettre les citoyennes et les citoyens à dos alors que la seule chose que les cols bleus souhaitent c’est de retourner au travail pour maintenir et redonner les services de qualité à ceux-ci avec les conditions salariales à la hauteur du marché actuel de l’emploi.

À propos
Le Syndicat des employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy–CSN compte une centaine de membres. Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui compte 65 000 membres dans les secteurs public et parapublic. Il est également affilié au Conseil central de la Montérégie–CSN, qui regroupe quelque 35 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, sur une base régionale ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 330 000 membres.

Entente de principe avec le Réseau de transport de la capitale

Une entente de principe est intervenue aujourd’hui entre le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. et le Réseau de transport de la capitale (RTC). Le tout sera présenté en assemblée générale le mercredi cinq juillet afin permettre aux membres de se prononcer sur son contenu.

Cette entente ne suspend pas la grève actuelle. Le service ne sera donc pas offert sur les trajets desservis par le Réseau de transport de la capitale. La grève sera suspendue si les membres entérinent l’entente de principe. De plus amples informations seront fournies au moment de soumettre l’entente aux syndiqué-es. Par respect pour leur processus de décision, aucune réaction ne sera faite entre temps.

À propos

Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. regroupe 935 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Grève des chauffeurs d’autobus du RTC

Les membres du Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. déclencheront une grève du 1er juillet au 16 juillet inclusivement, avec une reprise des activités le lundi 17 juillet 2023. Malgré l’envoi de leur avis de grève, il y a plus de 25 jours, il n’a pas été possible pour les parties d’en arriver à une entente.

« Nous avons mis les efforts nécessaires pour en arriver à une entente mais malheureusement l’horloge a sonné. Ça fait plus d’un an que nous sommes sans contrat de travail et que le Syndicat rappelle à l’employeur que la date butoir est le 30 juin pour en arriver à un règlement satisfaisant. Il est temps que les négociations se terminent et que les chauffeurs reprennent la route. » Hélène Fortin, présidente du Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc.

La présidente du Conseil central de Québec—Chaudière-Appalaches renchérit : « Dans les prochaines heures, nous allons entendre toute sorte de choses, mais ce que j’aimerais qu’on retienne, c’est que l’avis de grève a été envoyé il y a plus de 25 jours. Cela fait 1 an que le dossier aurait pu être réglé par le RTC et ça n’a pas été fait. Si on en est là aujourd’hui, c’est parce qu’il y a eu un manque de volonté de la part de l’employeur. »

« L’objectif du syndicat est clair, avoir des conditions de travail à la hauteur de ce qu’elles et ils méritent. Nous sommes dans une situation de pénurie de mains-d’œuvre et d’inflation importante, leurs demandes sont légitimes et se doivent d’être adressées. », martèle Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

Malgré le déclenchement de la grève, le syndicat espère encore en arriver à une entente le plus rapidement possible avec l’employeur et mettra tous les efforts nécessaires pour y arriver.

À propos

Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. regroupe 935 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Entente de principe acceptée par le syndicat

Réunis en assemblée générale le matin du 29 juin, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. ont accepté à l’unanimité la dernière offre patronale, mettant ainsi fin au conflit de travail qui durait depuis plus de trois mois.

« Nous sommes contents d’être parvenus à nous entendre avant que le centre de services scolaires ne résilie le contrat d’Autobus Matanais Inc. et retourne en appel d’offres, explique Maryse Boulay, porte-parole du syndicat. Nous pouvons nous réjouir d’avoir non seulement sauvé les emplois de nos conductrices et de nos conducteurs, mais également d’avoir réussi à obtenir de 30 % à 65 % d’augmentation salariale sur 6 ans ainsi qu’un salaire hebdomadaire minimal de 630 $ à parti du 1er juillet pour les conducteurs et conductrices de tous types de véhicules confondus. »

Rappelons que les transporteurs scolaires comme Autobus Matanais Inc. ont vu les fonds qu’ils reçoivent du gouvernement être bonifiés dans le but, entre autres, de mettre fin à la pénurie de personnel dans le secteur.

« Il était essentiel pour nos membres d’obtenir une augmentation salariale considérable et de ne pas subir de reculs au niveau des conditions de travail », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. « Nous sommes satisfaits que l’employeur ait fini par entendre raison et qu’il se soit finalement rendu compte, comme tous les autres employeurs du secteur, qu’il était impératif de corriger une injustice salariale qui dure depuis plus 20 ans. »

« Cette nouvelle entente témoigne de la grande solidarité et de l’inébranlable détermination des membres du syndicat », affirme fièrement Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. « À l’image des autres syndicats du secteur, ces syndiqué-es ont fait des avancées hors de l’ordinaire parce qu’ils se sont tenus debout et ont réclamé leur dû. »

À propos

L’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Elle regroupe 65 syndicats comptant 3 000 membres dans le secteur du transport scolaire.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN représente 8 500 membres, répartis dans plus de 96 syndicats, dans toutes les MRC de la région, de La Pocatière à Les Méchins, tous les secteurs d’activité confondus, privé comme public.

Poursuite de la grève au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Les membres des deux syndicats, réunis en assemblée générale extraordinaire, ont rejeté la recommandation du conciliateur et le protocole de retour au travail qui y est rattaché. Les travailleuses et les travailleurs ont ainsi décidé de poursuivre la grève qu’ils mènent depuis plusieurs mois et de continuer la bataille pour l’obtention de meilleures conditions de travail.

Les comités de négociation présentaient aujourd’hui à leurs membres respectifs les propositions de conventions collectives et les conditions de retour au travail du conciliateur nommé au dossier. Les membres ont jugé que ces recommandations comprenaient trop de bémols et étaient insatisfaisantes. Pour eux, la mauvaise gestion de l’employeur, reflétée dans ces propositions, est inacceptable.

« Ce que les membres ont constaté dans les présentations, c’est que l’employeur voulait nous faire reculer pratiquement partout. Ce qui vient profondément nous chercher dans l’attitude des patrons, c’est la non-reconnaissance de notre travail dont ils font preuve en nous proposant un protocole de retour au travail si décevant. C’est un manque de respect. On perdait sur différents acquis établis. J’ai confiance en nos membres, ils ont pris la bonne décision », avance Patrick Chartrand, président du syndicat des employé-es de l’entretien du cimetière.

« Nous sommes deux syndicats réunis et nous nous battons ensemble depuis si longtemps… ce n’est pas maintenant que nous allons abandonner le combat. Nous avons enduré des années de conflit de travail avant de sortir en grève. Si l’on avait voté en faveur du désolant protocole de retour au travail, on ouvrait la porte à un réel cauchemar pour les années à venir. Ce n’est pas une décision facile que nous avions à prendre, car nous avons hâte d’accueillir fièrement les familles au cimetière, tout en étant respectés dans notre travail », défend Eric Dufault, président du syndicat des employé-es de bureau.

L’importance de la lutte

  « La Fabrique Notre-Dame a aujourd’hui manqué l’occasion de réintégrer les travailleuses et les travailleurs dans un climat sain et satisfaisant. Je tiens à féliciter toutes les militantes et les militants impliqués dans cette lutte historique. Le conseil central et toutes ses composantes les appuient du fond du cœur », affirme Dominique Daignault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« C’est une négociation qui est difficile depuis si longtemps. Les membres ont dit haut et fort à l’employeur qu’ils sont surtout en désaccord avec les conditions de retour au travail. Nous respectons entièrement le choix qu’ils ont fait. C’est important qu’ils sachent que nous les appuyons et qu’ils pourront compter sur nous jusqu’au bout », soutient Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges-CSN compte 17 membres. Pour sa part, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN, responsable de l’entretien, rassemble environ 90 membres qui sont en grève depuis le jeudi 12 janvier 2023.

La Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN), à laquelle sont affiliés les deux syndicats du cimetière, compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) regroupe près de 100 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, répartis au sein de quelque 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec. La FEESP–CSN et le CCMM–CSN sont tous les deux affiliés à la CSN, qui regroupent plus de 330 000 membres.

Les employé-es du Parc olympique votent cinq jours de grève

Au total, c’est environ 150 travailleurs et travailleuses du Parc olympique qui ont voté une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment opportun. Le mandat concerne de nombreux corps de métier, dont le personnel administratif et technique, le personnel de l’entretien du bâtiment et les professionnel-les comme les ingénieur-es et avocat-es.

D’autres votes de grève auront lieu dans les prochaines semaines. Éventuellement, plus de 400 travailleuses et travailleurs pourraient se retrouver en grève cet été et affecter la tenue de la dizaine d’événements prévus pendant la saison estivale. Depuis quelques années, le Parc olympique prend un virage événementiel important et accueille notamment des concerts de musiques, des festivals, des événements sportifs, et autres événements à grand déploiement.

Les revendications principales des employé-es tournent autour de la protection des horaires de travail. La Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique souhaite imposer un remaniement des cadres horaires qui étendrait la semaine de travail sur sept jours, comprenant notamment les fins de semaine.

« J’ai quatre enfants et je ne suis pas le seul à avoir des obligations qui font en sorte que j’ai besoin d’un emploi stable ! L’horaire de travail est un acquis important pour les travailleuses et les travailleurs, on va le défendre », explique Nouhoum Doumbia, président du Syndicat des bureaux-techniques du Parc olympique.

« Tout le monde ne peut pas travailler le soir et la fin de semaine, au gré des nouvelles vocations que se donne l’employeur. Si le Parc olympique change ses activités, ce ne sera pas sur le dos des travailleurs et des travailleuses », affirme Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés du secteur public.

« En pleine pénurie de main-d’œuvre, la Société du Parc olympique a tout intérêt à demeurer un employeur de choix. En 2023, on ne peut pas accepter des reculs sur les horaires de travail », ajoute la deuxième vice-présidente de la Fédération des professionnèles, Kathrin Peter.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN) compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics. De son côté, la Fédération des professionnèles regroupe 10 000 professionnel-les, techniciennes et techniciens œuvrant dans cinq grands secteurs : santé et services sociaux, éducation, organismes gouvernementaux, économie sociale et action communautaire, ainsi que le secteur privé.

Vote reporté : pas d’entente pour les syndicats du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

21 juin 2023 – Les membres des syndicats du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges devaient se rencontrer aujourd’hui pour voter sur la recommandation du conciliateur. Malheureusement, l’assemblée générale prévue est reportée. En effet, les syndicats n’ont pas été en mesure de s’entendre avec l’employeur sur les conditions du retour au travail des employé-es. Pour eux, la direction du cimetière témoigne d’une fermeture complète et totale quant aux enjeux du protocole de retour au travail. Cette obstruction patronale bloque l’atteinte d’une entente entre les parties, ce qui a pour effet d’empêcher la présentation de la recommandation du conciliateur, qui était prévue aujourd’hui.

La possibilité pour les syndiqué-es de voter sur la recommandation, et surtout l’espoir de régler le conflit, est une fois de plus retardée. Les conditions de retour au travail sont essentielles dans la situation. Les travailleuses et les travailleurs ne peuvent adopter et signer une nouvelle convention collective sans établir les bases d’un retour avec l’employeur.

Pour Patrick Chartrand, président du syndicat de l’entretien du cimetière, « l’employeur met du sable dans l’engrenage. C’est frustrant pour les membres. En sortant à la dernière minute de nouvelles demandes sur les conditions du retour au travail, il ne respecte pas le processus de la négociation. C’est un manque de respect qu’il porte aux membres, mais aussi au conciliateur en chef et à la CSN. Pourtant, les membres sont prêts à tourner la page concernant certains aspects du conflit pour retourner au travail dans un climat sain et harmonieux ».

« Je m’adresse aujourd’hui à la direction de la Fabrique Notre-Dame : vous avez entre vos mains le pouvoir de régler ce conflit qui dure depuis trop longtemps. Les travailleuses et les travailleurs ont le droit de réclamer un retour au travail qui se fera dans le respect. Je vous invite à faire preuve de bonne foi pour qu’enfin, les familles puissent vivre leur deuil dignement », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN.

« L’employeur, comme à son habitude, veut créer la confusion au sein des membres. Mais les travailleuses et les travailleurs sont encore debout et vont continuer à se battre. Ils peuvent compter sur nous pour ramer dans la bonne direction à leur côté », avance quant à elle Dominique Daignault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Je comprends la déception de toutes et de tous aujourd’hui, mais je sais que vous êtes solidaires. Votre mobilisation est exemplaire et la fédération vous appuie entièrement dans vos décisions », annonce aux membres Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges-CSN compte 17 membres. Pour sa part, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN, responsable de l’entretien, rassemble environ 100 membres qui sont en grève depuis le jeudi 12 janvier 2023.

La Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN), à laquelle sont affiliés les deux syndicats du cimetière, compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ

Les casinos en grève générale illimitée

Cette dernière est effective depuis ce matin, à la veille de la Saint-Jean.

« Nous sommes devant une impasse et on espère que lorsque l’employeur va nous voir forts et unis dans ce vote de grève, il va trouver de la marge de manœuvre parce que les employé-es ne peuvent pas négocier seuls », explique Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal-CSN.

Les 1 700 employé-es syndiqués avec la CSN viennent de conclure cinq jours de grève en plein Grand prix de Montréal.

« Quand on pense que les cinq patrons de Loto-Québec se partageant 650 000 $ en bonis cette année, c’est insultant de se faire refuser des augmentations qui suivent le coût de la vie » s’exclame Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.

Plus déterminés que jamais, les travailleuses et les travailleurs demandent des augmentations salariales équivalentes à la hausse du coût de la vie plus 1 $ l’heure. Cette demande vise à protéger leur pouvoir d’achat de même qu’à améliorer l’attraction et la rétention du personnel, gravement éprouvé depuis la pandémie.

Des offres « généreuses »

Dans un communiqué diffusé mercredi, Loto-Québec affirmait avoir fait des offres « généreuses » aux travailleuses et aux travailleurs. « Il n’en est rien », affirme Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés du secteur public-CSN.

« Dans sa dernière offre, l’employeur proposait que les bonifications salariales et les primes soient autofinancées à même une diminution de salaire importante pour toutes les nouvelles personnes embauchées. C’est ça, la générosité de la Société des casinos ? Après qu’elle a vécu la meilleure année financière de son histoire, on s’attend à mieux », explique Mme Gratton.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN) compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) regroupe près de 100 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, répartis au sein de quelque 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec. La FEESP-CSN et le CCMM-CSN sont tous les deux affiliés à la CSN, qui regroupent plus de 330 000 membres.

Offre finale acceptée à majorité par les membres du syndicat

Réunis en assemblée générale dans la soirée du 20 juin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN ont accepté à majorité la dernière offre patronale, mettant ainsi fin au conflit de travail qui durait depuis plus de trois mois.

« Il était essentiel pour nos membres d’obtenir une augmentation salariale considérable avec la nouvelle entente, explique Michel Paquin, président du syndicat. Nous sommes donc satisfaits du fait que notre salaire horaire passera de 24,91 $ à 28,32 $ dès le 1er juillet de cette année. »

Rappelons que les opérateurs d’entreprises de transport scolaire comme Autobus de l’Énergie ont reçu des fonds du gouvernement afin de bonifier les conditions de travail des conductrices et des conducteurs dans l’espoir de mettre fin à la pénurie de personnel.

« Nous sommes ravis que les conductrices et les conducteurs d’Autobus de l’Énergie reçoivent enfin leur juste part du gâteau, ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Nous espérons que cette entente pave la voie aux autres ententes qui devront être négociées prochainement dans le secteur du secteur du transport scolaire. »

La société mère d’Autobus de l’Énergie, le groupe Sogesco, est l’un des principaux employeurs dans le transport scolaire au Québec.

« Cette nouvelle entente témoigne de la grande solidarité et de l’inébranlable détermination des membres du syndicat, affirme fièrement Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN. À l’image des autres syndicats du transport scolaire, ces conductrices et conducteurs de véhicule scolaire ont fait des avancées hors de l’ordinaire parce qu’ils se sont tenus debout et ont réclamé leur dû. Avec ce nouveau règlement, les autres filiales de Sogesco et les autres employeurs de notre région n’auront d’autre choix que d’ajuster leurs offres salariales en conséquence. »

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci regroupe 65 syndicats comptant 3 000 membres dans le transport scolaire.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN regroupe quelque 16 300 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 130 syndicats sur une base régionale.

Universités – Pas de liberté académique sans autonomie financière

Les universités doivent cesser de dépendre des dons privés ou des contributions des entreprises. C’est l’un des messages cruciaux portés par la CSN à l’occasion de la consultation gouvernementale afin de revoir la Politique québécoise de financement des universités. La CSN estime qu’une hausse du financement public des universités et une révision des conditions s’y rattachant sont impératives pour assurer la mission de ces organisations essentielles au bien commun. « Pour la CSN, un financement stable et une réelle autonomie financière sont incontournables si le gouvernement tient véritablement au principe de liberté académique », rappelle Caroline Senneville, présidente de la CSN.

La CSN estime que trop de financement conditionnel est calculé à partir de la population étudiante à temps plein (alors qu’un tiers de la population étudiante est à temps partiel) ou sur des partenariats avec le privé. La fluctuation annuelle des budgets empêche les universités de prévoir et d’engager les meilleures ressources.

La CSN souligne par ailleurs l’iniquité envers les universités francophones au Québec. Les universités anglophones obtiennent 47 % des dons philanthropiques et accueillent 43 % des étudiantes et des étudiants étrangers, alors qu’elles représentent seulement 25 % de la population étudiante au Québec. « Le gouvernement doit en faire plus pour l’ensemble du réseau universitaire en portant une attention particulière aux universités francophones, nommément au réseau de l’Université du Québec qui est essentiel pour l’accès aux études supérieures de plusieurs Québécoises et Québécois, notamment en région », ajoute la présidente de la CSN.

Les universités ne sont pas au service des entreprises

La CSN et ses fédérations s’inquiètent également des attentes formulées par le gouvernement à l’égard des universités pour répondre aux besoins des entreprises.

Selon le gouvernement, la politique vise notamment à « améliorer la contribution des établissements universitaires aux enjeux de main-d’œuvre dans les secteurs stratégiques pour l’économie québécoise » et « à renforcer la capacité des établissements de valoriser, sur le plan économique, la recherche et l’innovation. »

« Les universités ne sont pas des usines à fabriquer des travailleuses et des travailleurs pour combler la pénurie de main-d’œuvre. Détourner les missions fondamentales de ces institutions du savoir en les assujettissant aux besoins du marché du travail ne fait que nous appauvrir collectivement, à long terme », met en garde Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN et responsable du regroupement université.

L’enseignement supérieur est un service public reposant sur les principes d’accessibilité, d’autonomie et d’indépendance propres à la création et à la transmission du savoir ainsi qu’au développement de l’esprit critique.

Gratuité scolaire

Le Québec doit se doter d’une politique sur les droits de scolarité fondée sur le principe de la gratuité scolaire, et ce, à tous les ordres d’enseignement. Cela diminuerait d’autant la trop grande dépendance financière des universités avec le nombre d’inscrits à temps plein chaque année.

« Alors que de plus en plus d’étudiantes et d’étudiants choisissent de délaisser leurs études pour aller sur le marché du travail, il faut plus que jamais assurer une plus grande accessibilité aux études supérieures, notamment à l’université. Un des leviers les plus puissants pour y parvenir demeure la gratuité scolaire, insiste Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles-CSN. Contrairement à certaines idées souvent véhiculées, la gratuité de l’enseignement universitaire n’est ni marginale ni utopique, comme en témoigne son application dans les pays scandinaves. De plus, la gratuité permettrait de répondre aux objectifs que s’est fixés la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, comme celui d’augmenter le taux de diplomation et surtout, le nombre d’inscriptions qui est en chute libre, notamment dans le réseau UQ. »

Les moyens de nos ambitions

« Avec un financement insuffisant et instable d’une année à l’autre, les universités sont incapables de conserver leur personnel de soutien qui joue pourtant un rôle essentiel. Dans les universités comme dans l’ensemble du réseau de l’enseignement supérieur, les défis de recrutement et de rétention du personnel de soutien sont importants. Afin d’être en mesure de répondre adéquatement à cet enjeu, il faut offrir des conditions de travail et des conditions salariales attractives. Pour y arriver, il faut s’assurer que les universités obtiennent enfin un financement public, stable, prévisible et à la hauteur des besoins », martèle Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN.

Des solutions novatrices

Dans son mémoire, la CSN fournit à la ministre de nombreuses solutions pour rajuster le tir, pour soutenir un réinvestissement public et pérenne des universités et pour accroître l’accessibilité aux études.

Le mémoire contient 20 recommandations, dont la fin de la déréglementation des frais pour les personnes étudiantes étrangères, l’ajustement à la hausse du financement global et des sommes reliées à celles qui s’inscrivent à temps partiel ou encore la hausse du financement pour la recherche et la création, notamment pour la recherche en français.

Mémoire disponible sur demande.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de près de 1 600 syndicats, elle compte près de 80 000 membres dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur qui sont répartis dans trois fédérations.

Le SAPSCQ–CSN dépose ses demandes

En ce 19 juin au matin, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN a déposé l’ensemble de ses demandes au Secrétariat du Conseil du trésor, à Québec.

« À la suite d’une consultation nationale de nos membres, nous avons défini nos priorités de la négociation qui débute aujourd’hui même avec le dépôt de nos demandes ce matin au Secrétariat du Conseil du trésor. La question des heures supplémentaires obligatoires (le fameux TSO), que nous appelons aussi le gel, sera au cœur de nos échanges, puisque cette obligation d’effectuer plus d’un quart de travail a des impacts importants sur les agents de la paix en milieu carcéral, souligne Mathieu Lavoie, président du syndicat. Les problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre sont au cœur de la question de ce TSO qui mine le moral de nos membres. Nous avons environ 400 postes vacants au Québec et seulement que pour 2022, 175 agents ont démissionné de leurs fonctions. Malgré l’obligation de l’employeur d’engager 240 recrues par année, environ 50 % d’entre elles ne restent pas à l’emploi. Pour garder notre monde, il nous faut des conditions de travail bonifiées ».

« Pour nous, la question salariale est évidemment très importante, mais il ne faut surtout pas oublier que le travail en milieu carcéral demeure très éprouvant sur la santé psychologique des travailleuses et des travailleurs. Nous avons toujours mis de l’avant la question de la santé et de la sécurité au travail, la prise en charge rapide et efficace des événements qui sont souvent potentiellement traumatiques et le financement adéquat du programme d’aide aux employé-es adaptés aux besoins très précis des agentes et des agents correctionnels, précise Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Pour attirer et retenir ses travailleuses et ses travailleurs, l’employeur doit également leur offrir un solide soutien en matière de SST ».

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics de la Confédération des syndicats nationaux depuis 2006. Il représente plus de 2 800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

Sogesco va perturber la rentrée scolaire par avarice

Les chauffeuses et chauffeurs d’Autobus de l’Énergie, propriété du groupe Sogesco, sont sans contrat de travail depuis juillet 2021. L’employeur a pourtant reçu des fonds du gouvernement afin de bonifier leurs conditions de travail et ainsi mettre fin à la pénurie de personnel. Sogesco, qui appartient aux frères Dave et André Girardin, préfère garder l’argent et risque ainsi de compromettre la reprise du service à la rentrée scolaire cet automne.

Après près de deux ans de négociation et devant l’intransigeance de l’employeur, Sogesco de Shawinigan, les travailleuses et travailleurs n’ont eu d’autre choix que d’exercer leur dernier recours, la grève générale illimitée.

« Plusieurs séances de conciliation n’ont pas suffi pour faire avancer la négociation. Non seulement l’employeur ne respecte pas la convention collective en refusant de verser aux salarié-es l’indexation à l’IPC, mais il propose un recul quant à la clause d’indexation », explique Michel Paquin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN.

Il faut savoir que ces montants provenant de fonds publics sont directement versés à l’employeur par le centre de services scolaire. Ainsi, Sogesco refuse de rendre leur dû aux chauffeuses et aux chauffeurs, qui sont pourtant à coût nul pour l’entreprise.

« Au début de l’année scolaire 2023-2024, l’employeur aura obtenu une bonification d’environ 24 % de la valeur de ses contrats du centre de services scolaire par rapport à l’année scolaire 2021-2022, alors qu’il offre seulement 10 % d’augmentation salariale à ses employé-es pour la même période. C’est de l’avarice pure et simple », souligne Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la FEESP–CSN. « Sogesco considère étrangement nos demandes comme démesurées. Sogesco ne peut pas payer moins que tout le secteur et espérer régler son problème de pénurie de main-d’œuvre, c’est pourtant facile à comprendre », s’insurge José Dubé.

Que fait le ministère de l’Éducation ?

Pendant ce temps, le Centre de service scolaire de l’Énergie joue involontairement le jeu de Sogesco. « Le ministère de l’Éducation a le pouvoir d’intervenir afin de corriger la situation via le Centre de service scolaire de manière à prévenir l’accaparement des ressources dédiées par des propriétaires avares », affirme Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

« La mission première de l’entreprise n’est-elle pas d’offrir du transport aux enfants ? Il faudrait que Sogesco se rappelle qu’il existe pour rendre service aux enfants et à leurs parents », conclut Pascal Bastarache.

 À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci regroupe 65 syndicats comptant 3 000 membres dans le transport scolaire.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN regroupe quelque 16 300 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 130 syndicats sur une base régionale.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe pour les employé-es des piscines de Cowansville

Après plus d’un an de négociation, les membres du Syndicat des employé-es des piscines et plans d’eau de la ville de Cowansville–CSN ont réussi à obtenir de meilleures conditions de travail. Le 14 juin, les travailleuses et les travailleurs ont adopté à l’unanimité une entente de principe pour le renouvellement de leur convention collective.

L’entente de cinq ans couvre la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2026. Le nouveau contrat de travail comprend des augmentations salariales de 2,5 % par année. De plus, les salarié-es à l’emploi recevront une rétroactivité sur les heures travaillées depuis le 1er janvier 2022.

Les employé-es se verront également accorder une prime d’engagement, soit un montant forfaitaire de 1,8 % des heures travaillées après la majoration de 2,5 % des échelles de salaire. Pour sa part, la fonction de coordonnatrice des piscines bénéficie d’un rattrapage salarial de 23,11 $ à 25 $ l’heure. « Je tiens à saluer le travail de toute l’équipe au long de la négociation et de la mobilisation ainsi que l’appui de la population à notre cause », affirme Jade Galipeau, présidente du syndicat.

« Cette entente constitue une bonne nouvelle pour ces travailleuses et travailleurs essentiels qui veillent à la sécurité aquatique des citoyennes et des citoyens de Cowansville. Néanmoins, il reste du chemin à parcourir au Québec pour faire reconnaître la réelle valeur et l’importance de ces spécialistes en matière de sécurité aquatique », ajoute Simon Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Il faut saluer la persévérance et la solidarité des membres du syndicat. Plus d’un an de négociation, ce n’est pas rien. Par leur mobilisation exemplaire, ils ont réussi à améliorer leurs conditions de travail », souligne Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN.

À propos
Le Syndicat des employé-es des piscines et plans d’eau de la ville de Cowansville–CSN compte une vingtaine de membres. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, qui compte 65 000 membres dans les secteurs public et parapublic. Il est également affilié au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN, qui regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, sur une base régionale ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 330 000 membres.

Les casinos de Montréal, Mont-Tremblant, Charlevoix et Lac-Leamy à Gatineau déclenchent la grève

À la veille du Grand Prix du Canada à Montréal, 1000 travailleurs et travailleuses du casino de Montréal et de Jeux en ligne ont déclenché la grève.

Les casinos de Lac-Leamy à Gatineau, de Mont-Tremblant et de Charlevoix ont eux aussi débrayé à la suite de l’adoption d’un mandat de cinq jours de grève à utiliser au moment opportun, portant le nombre de syndiqué-es en grève à environ 1700 personnes.

« Loto-Québec et la Société des casinos font des profits extraordinaires cette année, mais refusent de revoir leurs offres salariales. C’est insultant pour les travailleurs et travailleuses qui portent le casino sur leur dos ! » s’exclame Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal sur la ligne de piquetage devant le casino.

On apprenait notamment dans l’exercice financier de Loto-Québec publié le 7 juin dernier que le secteur des casinos et des salons de jeux a connu la meilleure année de son histoire et que Kevin G. Taylor, vice-président exécutif et chef de l’exploitation des casinos et des salons de jeux, a bénéficié dune hausse de salaire de 34 %, passant de 375 461 $ à 504 498 $.

« Ce qu’on demande depuis un an, ce sont des augmentations de salaire qui permettraient aux employé-es de ne pas s’appauvrir avec la hausse du coût de la vie. Pendant ce temps, le patron des casinos s’offre une hausse de salaire de 130 000 $. C’est absolument indécent ! », s’exclame Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Malgré le fait que la société dit vouloir négocier, elle nous fait la même offre depuis le 28 février 2023. Il y a des limites à négocier seul ! » ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employés et employées des services publics–CSN.

Les augmentations salariales demandées par les employé-es représentent l’équivalent de la hausse du coût de la vie plus 1 $ l’heure. Cette demande vise à protéger leur pouvoir d’achat de même qu’à améliorer l’attraction et la rétention du personnel. Le syndicat explique que dans le contexte économique actuel, les conditions de travail à la Société des casinos du Québec causent un grand roulement chez les employé-es.

Sorel-Tracy : une administration nonchalante et méprisante

Près d’un mois après le déclenchement de la grève générale illimitée, les cols bleus de Sorel-Tracy décrient la nonchalance avec laquelle les dirigeantes et dirigeants de la Ville traitent cette négociation.

Réunis en assemblée générale le 14 juin, les membres du Syndicat des employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy–CSN ont réitéré leur solidarité et leur détermination à poursuivre leur conflit de travail jusqu’à ce que la Ville accepte de faire son bout de chemin sur la question des salaires.

« Contrairement à ce que le maire a récemment affirmé dans les médias, la Ville ne tente pas de trouver le “juste milieu”. Bien au contraire. Elle fait du surplace depuis plus de 15 mois. Pour leur part, les cols bleus ont sensiblement réduit leurs demandes, souligne Martin Gingras, président du syndicat. Le maire devrait venir s’asseoir à la table de négociation pour constater ce qui se dit plutôt que de se fier à ses représentantes et représentants ».

Le maire se fait donner des informations erronées. Pendant son attaque envers les cols bleus lors d’une séance du conseil municipal, M. Péloquin a affirmé que ceux-ci avaient reçu 10 % de plus que l’indice des prix à la consommation (IPC) dans leur dernière convention collective. Or, entre 2017 et 2021, les bleus ont obtenu 2,35 % de plus que l’IPC.

Les représentantes et représentants de la Ville ont aussi tenu des propos méprisants à l’endroit des salarié-es, leur suggérant d’aller travailler ailleurs s’ils n’étaient pas satisfaits de leurs conditions de travail, puis les menaçant d’être envoyés au chômage au profit de sous-traitants. « Ces travailleuses et travailleurs qui assurent les services aux citoyennes et citoyens méritent un minimum de respect ainsi que des conditions salariales à la hauteur du marché actuel de l’emploi. À défaut de quoi, la Ville se retrouvera en pénurie de main-d’œuvre », assure Jean-Philippe Dell’Aniello, premier vice-président du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Mépris des règles et de la sécurité
Depuis le début de la grève, la Ville fait aussi preuve de nonchalance à l’égard de la réglementation. Le syndicat a rapporté au moins un événement impliquant des briseurs de grève (scabs). De plus, un cadre de la Ville s’est improvisé surveillant de piscine sans détenir de certificat de sauveteur lors d’une activité de baignade « naturiste » (nudiste), mettant ainsi à risque la sécurité des baigneuses et des baigneurs. Pourtant, l’article 27 du Règlement sur la sécurité dans les bains publics indique clairement qu’un tel certificat est obligatoire.

Arguments bidon
Sur la place publique, le maire répète les mêmes trois arguments, à savoir l’équité avec les municipalités comparables, avec les autres employé-es municipaux et la capacité de payer de la Ville.

« Dans 27 municipalités de tailles diverses, les augmentations octroyées en 2022 et 2023 démontrent toutes un rattrapage salarial durant l’une de ces deux années afin de tenir compte de l’inflation », souligne Simon Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Cette fédération compte dans ses rangs 136 syndicats du secteur municipal. « D’autres municipalités ont même rouvert les conventions collectives en vigueur afin d’éviter de perdre des employé-es dans l’actuelle situation de pénurie de main-d’œuvre », ajoute M. Malenfant.

Le maire Péloquin aime aussi se cacher derrière les contrats de travail des autres catégories d’employé-es municipaux, soit deux conventions signées en 2021 avant l’inflation actuelle. Les demandes salariales des cols bleus se basent sur l’IPC et l’inflation, un argument que le maire utilisait il y a quelques mois à peine pour justifier l’augmentation de taxes !

Les cols bleus rappellent qu’ils sont eux-mêmes des citoyens de Sorel-Tracy et des contribuables. Ils souhaitent régler rapidement le conflit et limiter les impacts négatifs pour les résidentes et les résidents de Sorel-Tracy. Ils s’attendent à une attitude similaire de la part de la Ville.

Depuis des mois, les négociatrices et négociateurs de la Ville laissent miroiter des avancées au chapitre des salaires si les cols bleus acceptent de régler le dossier prioritaire de l’employeur. Aux termes des dernières séances de négociation, force est de constater que la Ville n’a pas l’intention de tenir parole. La prochaine séance de négociation est prévue le 20 juin prochain.

À propos
Le Syndicat des employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy–CSN compte une centaine de membres. Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui compte 65 000 membres dans les secteurs public et parapublic. Il est également affilié au Conseil central de la Montérégie–CSN, qui regroupe quelque 35 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, sur une base régionale ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 330 000 membres.