La FNEEQ accueille favorablement l’annonce du ministre Pierre Duchesne d’ajout de sommes additionnelles pour les étudiantes et les étudiants du collégial en situation de handicap

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) salue l’annonce faite, ce matin, par le ministre Pierre Duchesne d’un investissement de 5 millions $ visant le renforcement des services à la population étudiante du collégial en situation de handicap.

La vice-présidente de la FNEEQ–CSN responsable du regroupement cégep, Mme Micheline Thibodeau, estime que « ces sommes contribueront à améliorer le soutien à la population étudiante en situation de handicap, en mettant en œuvre des moyens favorisant leur persévérance et leur réussite scolaires. » Toutefois, elle indique qu’il ne faudrait pas oublier les enseignantes et les enseignants qui doivent eux aussi, entre autres, modifier leurs approches pédagogiques ou encore offrir plus d’encadrement individualisé afin de mieux répondre aux projets d’études de ces étudiantes et de ces étudiants. »

Enfin, la FNEEQ tient à souligner positivement la préoccupation du ministre d’offrir des services en soutien aux étudiantes et aux étudiants adultes en situation de handicap. C’est un pas vers une meilleure reconnaissance des services de formation continue dans les collèges et des adultes en formation. En outre, l’intérêt accordé particulièrement aux étudiantes et aux étudiants autochtones ainsi qu’à celles et à ceux issus de l’immigration revêt un caractère fort important.

La FNEEQ regroupe quelque 33 000 membres qui œuvrent dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés. Elle représente 85 % des professeurs de cégep. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Relativité salariale : journée nationale d’actions dans les cégeps

Dans tout le Québec, les professeurs des cégeps ont accentué les moyens de pression, entamés depuis septembre dernier, pour la pleine reconnaissance de leur emploi dans le cadre des travaux des relativités salariales. Des piquetages symboliques ont été organisés devant les cégeps. Les professeurs ont aussi suspendu, pour la journée, le travail hors classe qui ne touche pas directement les étudiantes et les étudiants.

Pour Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), le litige dépasse les questions purement salariales. « C’est la première fois que notre profession est évaluée, il est normal que nous souhaitions que cette évaluation reflète les réalités d’un professeur au collégial. Nous continuerons la mobilisation aussi longtemps qu’il le faudra pour que le Conseil du trésor reconnaisse l’ensemble de nos tâches et notre appartenance à l’enseignement supérieur », affirme-t-elle.

Pour la FNEEQ, la mobilisation continue, malgré les déclarations publiques du président du Conseil du trésor soulignant que les salaires ne seront pas touchés. « Nous prenons note des récentes déclarations publiques de M. Bédard, mais nous aimerions que celles-ci se rendent aux oreilles de ses négociateurs. Pour l’instant, nous perdons un rangement dans la structure salariale du gouvernement et la reconnaissance de nos diplômes est menacée. Si le Conseil du trésor souhaite régler la question, il doit reconnaître concrètement l’apport des diplômes de maîtrise et de doctorat ainsi que les tâches effectuées hors des salles de cours et qui sont nécessaires à l’enseignement », conclut Mme Senneville.

Cette mobilisation survient dans le cadre des travaux d’évaluation des catégories d’emploi mixtes des secteurs public et parapublic québécois. Ces travaux ont pour but de fixer le rangement des catégories d’emploi dans la structure salariale du secteur public. Le principal litige entre le Conseil du trésor et la partie syndicale porte notamment sur l’absence de reconnaissance du travail collectif, comme le choix de l’ensemble des disciplines qui feront partie des programmes d’étude, la gradation des apprentissages, les contenus des cours ainsi que ceux des laboratoires et des stages. La FNEEQ déplore aussi l’incertitude par rapport à la reconnaissance des diplômes de maîtrise et de doctorat.

La FNEEQ regroupe quelque 33 000 membres qui œuvrent dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés. Elle représente 85 % des professeurs de cégep.

Une contribution essentielle

Pour la treizième année, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) soulignera, demain, 22 novembre, la Journée nationale des chargées et chargés de cours. En ce 22 novembre, la FNEEQ rappelle que la contribution des enseignantes et des enseignants universitaires contractuels, qu’ils soient chargés de cours, tuteurs en formation à distance, superviseurs de stage, chargés d’enseignement, chargés de formation pratique, chargés de clinique, coach ou accompagnateur musical, est fondamentale pour la qualité de l’enseignement offert aux étudiantes et aux étudiants dans nos universités. Il est bon de rappeler également que la contribution des chargées et chargés de cours va bien au-delà de la stricte dispensation de cours.

« Les enseignantes et les enseignants universitaires contractuels sont de plus en plus nombreux à détenir des doctorats et des post-doctorats, à enseigner aux cycles supérieurs, à faire de la recherche et de la création ainsi qu’à contribuer aux services à la collectivité », mentionne Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ responsable du regroupement université. Lors du Sommet sur l’enseignement supérieur, la FNEEQ, qui représente plus de 12 000 chargés de cours, a constamment insisté sur la nécessité d’intégrer ces derniers au sein des universités. « Si un consensus est ressorti de ce sommet, c’est bien que les établissements d’enseignement supérieur offrent un enseignement de qualité, une réalité que personne n’a mise en doute.

Comme les enseignants contractuels dans les universités contribuent en très grand nombre à la formation des étudiants, on ne peut que souligner leur apport exceptionnel à cette qualité et revendiquer les conditions d’exercice leur permettant de la maintenir », ajoute Sylvain Marois. En outre, la FNEEQ poursuit une campagne de visibilité visant à mettre en lumière l’expertise considérable et les champs d’intervention diversifiés de ces enseignantes et de ces enseignants. Pour en savoir plus, consultez le site chargesdecours.com et, sur Facebook, joignez la page Les chargées et chargés de cours dans nos universités québécoises. Enfin, la FNEEQ prépare un vaste Forum sur les enseignantes et enseignants universitaires contractuels qui se tiendra du 19 au 22 novembre 2014. À suivre… Il est à noter que plusieurs syndicats soulignent localement le 22 novembre : conférences, kiosques, repas offerts aux étudiants, bourses, etc.

Profil de la FNEEQ


La FNEEQ-CSN regroupe quelque 33 000 membres, notamment, les membres des syndicats dans une douzaine d’institutions universitaires, dont 9 syndicats de chargées et chargés de cours, le Syndicat des tutrices et des tuteurs de la Télé-Université, l’Association des étudiants salariés diplômés de l’Université McGill et les chargées et chargés d’enseignement de l’ÉTS. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

« M. Bédard, reconnaissez notre appartenance à l’enseignement supérieur »

Des centaines de professeurs du collégial ont manifesté devant l’Assemblée nationale afin de réclamer une évaluation juste de leur profession par le Conseil du trésor. Cette action s’inscrit dans une escalade de moyens de pression entamée au mois d’octobre dernier, dans le cadre du processus de relativité salariale.

La présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) soutient que le Conseil du trésor ignore, dans son évaluation, les réalités d’un professeur au collégial. « Nous sommes ici pour demander au Conseil du trésor de reconnaître les tâches effectuées hors des salles de classe, qui sont pourtant nécessaires à l’enseignement. C’est dévalorisant de se faire traiter de la sorte par le Conseil du trésor », affirme Caroline Senneville.

La fédération a tenu à lancer un avertissement au Conseil du trésor. « Tant que nous n’aurons pas eu la reconnaissance de l’ensemble de notre travail, nous augmenterons la pression. Des activités ciblées hors classe, mais nécessaires à l’enseignement, sont présentement perturbées. Nous n’excluons pas un boycott général de l’ensemble de ces tâches », ajoute-t-elle.

Parmi les tâches non reconnues, les professeurs ont évoqué le choix de l’ensemble des disciplines qui feront partie des programmes d’étude, la gradation des apprentissages, les contenus des cours ainsi que ceux des laboratoires et des stages.

Pour la FNEEQ, il est primordial de reconnaître pleinement l’appartenance des professeurs de cégep à l’enseignement supérieur, notamment par la garantie de reconnaissance des diplômes de maîtrise et de doctorat. Il en va du maintien et du développement du réseau collégial. « La vitalité du réseau collégial passe aussi par la valorisation du travail des profs de cégep et par la reconnaissance de leur expertise », conclut Micheline Thibodeau, vice-présidente du regroupement cégep.

Cette mobilisation survient dans le cadre des travaux d’évaluation des catégories d’emploi mixtes des secteurs public et parapublic québécois. Ces travaux ont pour but de fixer le rangement des catégories d’emploi dans la structure salariale du secteur public. Si la proposition mise de l’avant par le Conseil du trésor est maintenue, les professeurs de cégep pourraient subir un gel de salaire équivalant à une réduction de 5 % de leur revenu à l’échéance de leur convention collective, en 2015.

La FNEEQ regroupe quelque 33 000 membres qui œuvrent dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés. Elle représente 85 % des professeurs au collégial.

La FNEEQ accueille avec prudence la Politique nationale sur la recherche et l’innovation

Après avoir pris connaissance de la Politique nationale sur la recherche et l’innovation (PNRI) dévoilée aujourd’hui par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST), Pierre Duchesne, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) souligne l’engagement de l’État à valoriser le rôle des chercheurs et à promouvoir la science. Cependant, étant donné le titre de la politique, Priorité emploi, la FNEEQ émet un doute quant à l’équilibre que dit souhaiter le ministre entre la recherche fondamentale et l’essor industriel.

La FNEEQ est satisfaite de constater que la politique s’étale sur une période de cinq ans, ce qui correspond au souhait du milieu et qui permettra d’assurer une continuité dans les projets de recherche ainsi que des conditions de travail plus stables pour les chercheurs. « Nous osons espérer que lorsqu’il parle des chercheurs dans les universités, le ministre inclut toutes celles et tous ceux qui oeuvrent en recherche et en création, dont les chargé-es de cours », indique Mme Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ.

Mme Senneville fait également valoir que la politique reconnaît l’apport indispensable des universités dans le domaine de la recherche, apport qui s’étend aujourd’hui aux établissements du réseau collégial. « L’une des réserves que nous avons à formuler, est au sujet de l’appui à la recherche qui se fait dans les cégeps », mentionne Mme Senneville. En effet, puisque la totalité des sommes additionnelles destinées à l’ordre collégial sera versée aux centres collégiaux de transfert technologique (CCTT), cela laisse en plan de nombreux autres types de recherche effectués dans les cégeps et qui méritent également reconnaissance, tels la recherche disciplinaire et la recherche pédagogique. Par ailleurs, elle souligne que la formule de financement pour les universités est plus englobante et transparente, ce qui s’avère un net progrès.

Cependant, la FNEEQ souhaite s’assurer que le financement de partenariats entre les entreprises et les établissements d’enseignement supérieur soit accordé au bénéfice de l’ensemble de la société et que la recherche libre et non commerciale sera également soutenue. Enfin, pour la présidente de la FNEEQ, consacrer 3% du PIB à la recherche doit être accueilli de façon positive.

Profil de la FNEEQ–CSN

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. La fédération regroupe, entre autres, 85 % des professeurs de cégep ainsi que le personnel de plusieurs établissements privés de l’ordre collégial. La vaste majorité des chargées et chargés de cours ainsi que les tuteurs et les tutrices de la TELUQ sont membres de syndicats affiliés de même que le personnel de 37 établissements d’enseignement privés. La FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Des syndicats CSN entérinent leurs ententes de principe et deux autres sont toujours en négociation

Deux syndicats affiliés à la CSN de l’Université Concordia ont adopté, lors de leurs assemblées générales cette semaine, des ententes de principe intervenues avec l’administration de l’université.

Hier, le Syndicat des employées et des employés des bibliothèques de l’Université Concordia (SEEBUC) a voté dans une proportion de 97 % en faveur des termes d’une nouvelle convention collective. Le 11 septembre, c’était au tour du Syndicat des employé(e)s de soutien de l’Université Concordia – Secteur technique ; ses membres ont accepté à 99 % l’entente conclue avec l’université.

La convention collective de chaque syndicat est échue depuis mai 2009. Les nouvelles conventions, qui prendront fin le 31 mai 2015, accordent des augmentations de salaire de 10 % sur une durée de six ans et introduisent des régimes d’assurance dentaire et oculaire. Les membres des deux syndicats ont résisté aux attaques concernant leur sécurité d’emploi et d’autres conditions de travail.

« Nous saluons nos membres et les autres syndicats CSN de Concordia pour leur solidarité et leur détermination à rester debout devant un employeur qui, de plus en plus, manque de respect pour notre important travail, » a commenté le président du syndicat des techniciens, Alex Macpherson.

Deux autres syndicats CSN, le Syndicat des employé-es de soutien de l’Université Concordia et le Syndicat des employé-e-s professionnel-le-s de l’Université Concordia , restent à la table des négociations afin de renouveler des conventions collectives échues aussi depuis plus de quatre ans.

« Nous sommes mobilisés afin d’appuyer nos négociations sur la base d’une solidarité intersyndicale, a mentionné Irene Fernandez, présidente du syndicat des employé-es de bibliothèque. Nous soutenons nos collègues qui sont membres des syndicats CSN et nous serons toujours là pour les aider dans leur lutte pour une convention collective équitable. »

Les chargées et chargés de cours adoptent l’entente de principe pour le renouvellement de leur convention collective

Le vendredi 6 septembre s’est tenue une Assemblée générale spéciale au cours de laquelle le comité de négociation du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval a présenté à ses membres le contenu de l’entente de principe survenue avec les représentants de l’administration de l’Université.

Les chargés de cours présents à l’Assemblée ont voté à 88 % pour cette entente de principe. La convention collective des chargées et chargés de cours de l’Université Laval était échue depuis décembre 2010. L’entente de principe est survenue après 31 mois et 85 rencontres à la table de négociation.

« Cette négociation a été très difficile pour le syndicat. 31 mois, c’est long, très long ! La durée s’explique en partie par la réécriture complète de la convention, un processus qui a finalement eu du bon pour les chargées et chargés de cours », signale Sylvain Marois, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), responsable du regroupement université.Le texte final de la nouvelle convention sera soumis au Conseil d’administration de l’Université Laval pour y être entériné d’ici quelques semaines.

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL) représente 1800 chargés de cours en lien d’emploi, dont environ 800 sont sous contrat aux sessions d’automne et d’hiver. Il est affilié à la FNEEQ–CSN, la fédération syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

La gestion en collégialité et un financement public adéquat sont nécessaires

La CSN estime que le contexte dans lequel évolue le réseau universitaire nécessite un renforcement de la gestion en collégialité et un financement public des universités. C’est d’ailleurs ce qu’elle fera valoir lors de sa contribution à la prochaine rencontre préparatoire au Sommet sur l’enseignement supérieur portant spécifiquement sur les thèmes de la gouvernance et du financement des universités. La CSN entend combattre toutes les tentatives visant à remettre en cause la gestion en collégialité et à réduire le financement public. Pensons notamment à l’ancien projet de loi 38 sur la gouvernance des universités, qui fut heureusement abandonné, et aux nombreux rapports faisant la promotion de l’approche de l’utilisateur-payeur pour les services publics. « Le gouvernement doit renoncer à imposer les concepts de la nouvelle gestion publique dans la gouvernance des établissements universitaires, soutient Denise Boucher, vice-présidente de la CSN. Une université ne peut être gérée comme une entreprise ou une société à but lucratif. De plus, une forte majorité d’administrateurs externes ne constitue pas la garantie d’une gestion indépendante. Il faut mettre en place des mesures afin d’assurer une forte majorité de la communauté universitaire dans toutes les instances décisionnelles et consultatives des établissements et du réseau universitaire. » L’évaluation des ressources financières additionnelles exige un exercice rigoureux d’identification des besoins, un meilleur contrôle de certaines dépenses et une vision commune du développement du réseau universitaire et de ses priorités. À cet égard, la CSN considère qu’une instance de coordination des universités pourrait être envisageable si les objectifs sont de partager une vision commune de leur développement et d’améliorer la coordination et la cohérence entre les établissements. Cette nouvelle instance devrait être inspirée de l’ancien Conseil des universités et ne devrait pas avoir pour mandat l’assurance qualité. La CSN se questionne également sur le mode de financement actuel, qui ne s’est pas soldé par une amélioration du financement des universités, mais davantage par une substitution du financement public par des fonds privés et individuels. « Ce modèle introduit une concurrence pernicieuse entre les établissements qui se traduit, entre autres, par des dépenses de marketing improductives et d’autres dans certains projets immobiliers injustifiés. Il crée une incertitude sur les revenus disponibles et une dépendance envers des fonds privés souvent variables. Il faut revoir le mode de financement de manière à assurer plus de ressources dédiées à l’enseignement et à réduire les incitatifs à la concurrence entre les établissements, tout en assurant l’accessibilité aux études », affirme la vice-présidente. Cela requiert donc un financement public adéquat. Enfin, bien que le financement des cégeps ne soit pas à l’ordre du jour, la CSN tient à dénoncer les compressions budgétaires qui se sont multipliées au cours des récentes années dans le réseau collégial. Elle réitère, de plus, que la gratuité scolaire doit être établie à tous les ordres d’enseignement. La CSN regroupe trois fédérations du réseau de l’éducation, soit la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) et la Fédération des professionnèles (FP). La CSN ainsi que les représentantes et les représentants des trois fédérations participeront à la prochaine rencontre qui se tiendra à Sherbrooke cette semaine.

Le gouvernement doit respecter ses engagements !

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), a appris hier avec consternation que le gouvernement n’entendait pas respecter une entente pourtant dûment négociée entre la FNEEQ et des représentants du ministère de l’Enseignement supérieur et la Fédération des cégeps. Qui plus est, une représentante du Conseil du trésor a aussi participé à cette négociation! La FNEEQ, qui regroupe la très grande majorité des enseignantes et des enseignants de cégep, dénonce vivement cette volte-face du gouvernement.

On se rappellera que, à la suite de la grève étudiante, deux ententes avaient été ratifiées afin de modifier certaines dispositions de la convention collective pour ainsi permettre aux étudiantes et aux étudiants touchés par la grève de compléter leur session d’hiver 2012. La première entente s’appliquait aux enseignantes et aux enseignants qui poursuivaient la session d’hiver au-delà de la date prévue pour les vacances et la deuxième entente visait des modifications permettant de terminer la session d’hiver en septembre 2012. Cette deuxième entente prévoyait aussi un ajout de professeurs afin de permettre un meilleur encadrement des étudiantes et des étudiants qui auraient à faire des apprentissages de façon intensive pour les deux sessions de cours consécutives de la période d’automne 2012.

Bien que celle-ci indique clairement que le ministère assume les coûts de reliés à la reprise de la session, voilà qu’au moment du dépôt des crédits budgétaires, nous apprenions que ce dernier n’en financerait que 50 %. Le gouvernement, après avoir tenté d’imposer des hausses de taxes et d’impôts rétroactifs, se permet maintenant de ne pas honorer ses obligations !

À ce problème éthique fondamental dans une société de droit, s’ajoutent des compressions budgétaires de 21,5 M$ pour l’ensemble du réseau collégial. Déjà que les cégeps accusent un manque de financement pour engager des spécialistes permettant d’encadrer adéquatement les étudiantes et les étudiants ayant des besoins particuliers, où devront-ils couper maintenant? Il est clair que ces nouvelles compressions, qui s’ajoutent à celles récurrentes année après année, affecteront directement les étudiantes et les étudiants, malgré ce que le ministre nous dira!

Les 46 syndicats de cégep affiliés à la FNEEQ tiendront une instance, le 25 janvier prochain, convoquée pour réagir nationalement à ces compressions et où un plan d’action sera présenté. Devant autant de désinvolture de la part du gouvernement, nous répondrons énergiquement. La FNEEQ a sollicité une rencontre avec le ministre Pierre Duchesne et interpellera le gouvernement promptement afin de lui rappeler qu’il doit financer adéquatement le réseau collégial, surtout au moment où il se dit engagé envers l’enseignement supérieur et qu’il doit respecter ses engagements!

Profil de la FNEEQ La FNEEQ-CSN regroupe quelque 33 000 membres. Elle compte, entre autres, 85 % des profs dans les cégeps, soit 17 000 enseignantes et enseignants dans le réseau collégial public. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL) dénonce les compressions budgétaires rétroactives imposées aux universités

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL), qui représente des professionnels de l’enseignement universitaire contractuels et non permanents, tient à exprimer sa préoccupation face aux impacts néfastes qu’entraîneront inévitablement les compressions budgétaires récemment annoncées par l’actuel gouvernement du Québec. À l’Université Laval, ces compressions pour l’année financière se terminant le 30 avril 2013 se chiffrent à 21 millions $.

Les chargés de cours constituent en effet un corps d’emploi particulièrement vulnérable lorsque les autorités gouvernementales prennent la décision de diminuer les ressources financières des institutions d’enseignement supérieur. Parmi tous les travailleurs des établissements universitaires, ils peuvent être commodément désignés comme cibles privilégiées de « coupures d’ajustement » que ne manqueront pas de réclamer les administrateurs.

Les conséquences de ces coupures ne peuvent être que désastreuses, tant pour les étudiants que pour les chargés de cours. La diminution du choix de cours dans des programmes déjà touchés par de précédentes compressions, le gonflement de la taille des groupes dans les cours, l’augmentation de la tâche d’enseignement pour des enseignants déjà surchargés seront les premiers contrecoups de ces mesures et affecteront la qualité de la formation universitaire.

Les dangers sont trop grands et trop réels pour garder le silence. Les chargés de cours de l’Université Laval se joignent ainsi aux associations étudiantes, aux différents syndicats de personnel de soutien, administratif ou enseignant ainsi qu’aux administrations universitaires pour dénoncer une décision gouvernementale déraisonnable, tout particulièrement en cette période de réflexion et de concertation sur l’avenir des universités québécoise.

Nous maintenons nos positions concernant le mal financement chronique des universités québécoises, notamment en ce qui concerne l’utilisation des budgets de fonctionnement, les dérives d’une gouvernance néo-libéraliste et le versement de « primes de marché » ou autre « supplément administratif » aux doyens et aux vice-recteurs auxquels nous nous opposons. Nous n’avons cependant jamais pensé que nos universités étaient trop financées. Les compressions budgétaires annoncées au nom d’un hypothétique « sur-financement » des universités sont en contradiction totale avec les besoins réels de l’enseignement supérieur québécois. Elles ne peuvent être que sources de conflits et causer des entraves à toutes tentatives de solutions réalistes.

En négociation depuis bientôt deux ans, le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval appréhende les conséquences de ces compressions rétroactives et inattendues. Elles peuvent trop facilement servir de prétextes à l’administration de l’Université Laval pour refuser de nous accorder un rattrapage salarial de 16% sur quatre ans, nécessaire pour nous placer au même niveau de traitement salarial que les chargés de cours des autres universités québécoises.

Si le ministre de l’Enseignement supérieur avait voulu jeter de l’huile sur le feu, il ne pouvait pas faire mieux. Nous l’appelons à faire preuve de plus de discernement en suspendant ces compressions inopportunes et en donnant libre cours aux processus qui permettront au Sommet de se dérouler dans la sérénité.

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval regroupe 1 905 chargés de cours en lien d’emploi, dont 978 sont sous contrat pour la session d’automne 2012. En moyenne, les chargées et chargés de cours de l’Université Laval donnent plus du tiers des cours au 1er cycle.

Le Front commun demande la révision du mode de financement du régime

– À l’occasion des auditions publiques relatives aux résultats de la Caisse de dépôt et placement du Québec, de possibles hausses de cotisations concernant notamment, le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) ont été évoquées. Soulignons d’entrée de jeu que la Caisse du régime est toujours en mesure d’assurer le respect de toutes ses obligations et de soutenir toutes les conditions actuelles du régime. Cette situation illustre toutefois clairement la nécessité de revoir le mode de financement du régime, dès maintenant. Le Front commun, qui représente plus de 80 % des cotisantes et cotisants, a déjà demandé au gouvernement de revoir le mode de financement du Régime pour le mettre à l’abri d’augmentations ou de variations trop importantes du taux de cotisation, tout en assurant une meilleure sécurité des prestations. Ces modifications doivent viser à maintenir, au fil des ans, un taux de cotisation le plus stable possible pour des avantages semblables. Les porte-parole syndicaux sont en attente d’une réponse et indiquent qu’ils sont prêts à y travailler. Des travaux techniques se sont déroulés récemment en comité de retraite, mais il revient maintenant aux parties négociantes, c’est-à-dire les représentants syndicaux et gouvernementaux,  de disposer de la question. Rappelons que le taux de cotisation du RREGOP est déterminé en fonction des évaluations actuarielles qui seront déposées en octobre 2010. Les organisations syndicales, présentement en consultation auprès de leurs membres en vue du renouvellement des conventions collectives des employés de l’État, réitèrent donc leur requête au gouvernement et l’enjoignent d’entreprendre officiellement les travaux au sujet du RREGOP. Le Front commun représente 475 000 employées et employés des secteurs public et parapublic. Il est composé du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).

Front commun syndical historique de 475 000 employées et employés de l’État

Les organisations syndicales des secteurs public et parapublic, regroupant 475 000 travailleuses et travailleurs, s’unissent au sein d’un front commun historique. Ce matin, les représentants de ces organisations ont signé un protocole de fonctionnement en Front commun pour négocier avec l’État le renouvellement de leurs conventions collectives ainsi qu’une entente de non-maraudage. Le décret prendra fin le 31 mars 2010. La création du Front commun, qui regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), a été rendue publique ce matin en conférence de presse par les porte-parole des organisations, Réjean Parent du SISP, Claudette Carbonneau de la CSN et Michel Arsenault de la FTQ. Un rapport de force augmenté « À l’approche d’une nouvelle ronde de négociations dans les secteurs public et parapublic, les 475 000 membres que nous représentons ont souhaité l’unification des forces syndicales au sein d’un front commun unique. Nous n’avons pas oublié la fin abrupte des dernières négociations, en décembre 2005, avec l’adoption sous le bâillon d’une loi spéciale imposant les conditions de travail aux employés de l’État et nous ne voulons pas revivre un tel événement », affirme le porte-parole du SISP, Réjean Parent. Dans ce contexte, les organisations ont d’ailleurs convenu de ne pas susciter de changement d’allégeance syndicale entre leurs membres respectifs au cours de l’été prochain afin de concentrer toutes leurs énergies sur le renouvellement des conventions collectives. Une approche différente de négociation En fin d’avant-midi, les négociateurs syndicaux rencontreront le Conseil du trésor et lui signifieront leur volonté d’adopter une approche différente pour cette prochaine négociation. Ils demandent au gouvernement d’adopter un échéancier raccourci, incluant une démarche de « pré-négociation » dès ce printemps, afin d’en arriver à un règlement d’ici avril 2010. « Afin de donner toutes les chances à la négociation, nous souhaitons commencer rapidement les travaux et les concentrer autour de quelques enjeux majeurs qui peuvent être réglés de façon satisfaisante dans des délais les plus courts possible. Nous invitons le gouvernement à saisir cette occasion pour trouver des solutions, avec nous, aux problèmes que vivent nos services publics », a expliqué la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau. Des mythes qu’il faut détruire Le retard salarial constaté entre les employés des secteurs public et parapublic et les autres salariés du Québec est un obstacle important à leur fonctionnement optimal et à leur développement. En 2008, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) estimait ce retard à 7,7 % en moyenne par rapport à l’ensemble des salariés du Québec et à 5,2 % par rapport au secteur privé. « Il y a trente ans, plusieurs travailleurs du secteur privé enviaient leurs collègues du secteur public. Aujourd’hui, les conditions de travail et les salaires se sont tellement détériorés que le gouvernement peine à recruter et à garder son personnel. Ce n’est pas un vol de réclamer sa juste part », a déclaré le président de la FTQ, Michel Arsenault. Par ailleurs, il faut savoir que la sécurité d’emploi mur à mur des employés de l’État est un mythe. Seulement 64 % des salariés sont des réguliers, que ce soit à temps plein (les trois quarts), ou à temps partiel (un quart), alors que 36 % sont sur appel, occasionnels ou temporaires et n’ont donc aucune sécurité d’emploi. Mise en garde au gouvernement Dans un autre ordre d’idées, les porte-parole du Front commun ont prévenu le gouvernement que les services publics et les conditions de travail des personnes qui les dispensent ne doivent pas faire les frais de la crise. Au contraire, la crise révèle à quel point nos services publics constituent le meilleur rempart contre l’appauvrissement de la population. Investir dans les services publics, à ce moment-ci, doit être considéré comme un investissement des plus rentables pour relancer l’économie. Ils soutiennent que le demi-million de membres qu’ils représentent fera preuve de la détermination et de la solidarité nécessaires pour amener le gouvernement à négocier avec diligence et de bonne foi. Les signataires des ententes Il faut noter la présence des autres signataires des protocoles, soit les présidentes et les présidents des organisations regroupées au sein du SISP, Lina Bonamie, de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Lucie Martineau, du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), Dominique Verreault, de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) et Gilles Dussault, président du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ). Étaient également présents, les représentants des quatre fédérations de la CSN, soit Francine Lévesque, présidente de la FSSS, Ginette Guérin, présidente de la FEESP, Ronald Cameron, président de la FNEEQ, et Michel Tremblay, président de la FP, des quatre syndicats du secteur public de la FTQ, soit Michel Poirier, président du SCFP, Daniel Boyer, président du SQEES, Raymond Larcher, président de l’UES-800 et Serge Cadieux, président du SEPB ainsi que de certaines fédérations de la CSQ, soit Manon Bernard, présidente de la FSE, Diane Cinq-Mars, présidente de la FPSS, Mario Beauchemin, président de la FEC, Jacques Pétrin, vice-président de la FPSES. Site du secteur public de la CSN >>