Grève d’un jour dans 20 CPE du Cœur du Québec

Sans conventions collectives depuis bientôt trois ans, quelque 350 travailleuses de 20 installations de CPE du Cœur du Québec ont débrayé, ce matin, pour exiger une accélération des négociations avec l’Association patronale nationale des CPE (APNCPE). Des CPE des villes suivantes sont visés : Trois-Rivières, Shawinigan, Grand-Mère, La Tuque, Nicolet, Drummondville, Notre-Dame-du-Bon-Conseil, Victoriaville et Plessisville. À défaut d’avancées significatives aux tables de négociations, ces travailleuses pourraient débrayer à nouveau.

Malgré l’ambiance respectueuse à la table de négociation, les directions des CPE membres de l’APNCPE doivent comprendre que nous n’hésiterons pas à débrayer à nouveau si on constate que les pourparlers sont toujours au ralenti, lance Dominique Jutras, présidente du Syndicat régional des CPE du Cœur du Québec. Le 1er avril prochain, cela fera exactement trois ans que nous sommes sans conventions collectives. On a atteint le fond du baril de notre patience. Il est temps de régler nos contrats de travail ».

Rappelons que les CPE membres de l’APNCPE se sont exclus eux-mêmes du processus de la négociation nationale en quittant la table nationale, à l’hiver 2017. Or, le 6 novembre dernier, une entente nationale est intervenue avec le gouvernement et plusieurs associations patronales qui a permis de clore plus d’une année et demie de pourparlers.

« L’APNCPE refuse toujours d’intégrer la totalité de l’entente nationale qui est acceptée par toutes les autres associations patronales. Pour nous, il n’est pas question d’accepter de tels reculs », ajoute la présidente syndicale.

Les pourparlers achoppent principalement sur les questions d’organisation du travail, dont les horaires, la liste de rappel, les choix de vacances et l’ancienneté. Jusqu’ici, il y a eu 10 rencontres de négociations qui n’ont pas permis d’obtenir une entente, alors qu’avec la plupart des CPE membres d’autres associations patronales, les négociations vont bon train et plusieurs ont déjà conclu une entente de principe.

« La négociation régionale n’est pas un buffet ouvert auquel on choisit ce qui fait notre affaire et on abandonne ce qui nous déplait, lance pour sa part Claude Audy, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Les CPE membres de l’APNCPE doivent maintenant choisir entre le conflit qu’ils provoquent par leurs très nombreuses demandes de reculs ou accepter de maintenir le CPE dans des balises qui sont acceptables pour tous les autres employeurs de la province. »

Outre ces travailleuses en CPE, pas moins de 3200 autres collègues des CPE en Estrie, à Montréal et à Laval et en Montérégie, font face aux mêmes obstacles dressés par l’APNCPE.

« Cette association patronale semble moins intéressée à trouver et à convenir de solutions durables qu’à provoquer des conflits de travail, lance Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN). Ces travailleuses n’ont qu’un seul but soit d’obtenir une convention collective satisfaisante et elles mettront tout en œuvre pour y arriver. Les travailleuses en CPE peuvent compter sur l’appui des syndicats CSN de la région et sur la CSN, conclut-il. »

Liste des CPE en grève : CPE Saute-Mouton, CPE Le Papillon enchanté, CPE coopératif Les P’tites Abeilles, CPE Fleur de soleil, CPE La Tourelle de l’Énergie, CPE Gripette, CPE Margo la Lune, CPE Le Manège des Tout-Petits, CPE La Maisonnée, Centre coopératif de la petite enfance La Maison des Amis – région 17, CPE La Clé des Champs inc., CPE L’arbre enchanté, CPE Jean-Noël Lapin.

À propos des CPE et de la CSN

Dans la région, on compte quelque 800 travailleuses qui œuvrent dans une quarantaine de CPE. Elles sont affiliées à la Fédération de la santé et des services sociaux, qui regroupe quelque 11 000 travailleuses en CPE, de même qu’au Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN) qui compte environ 16 000 syndiqué-es. Pour sa part, la CSN qui compte plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.

Entente de principe à la MRC Maskinongé

En fin d’après-midi du 20 février dernier, une entente de principe a eu lieu entre la MRC Maskinongé et le Syndicat régional des employé-es municipaux de la Mauricie, section MRC Maskinongé, représentant les 21 employé-es syndiqués.

Après quatre journées intenses de négociation et plusieurs discussions entre les porte-paroles, le syndicat est fier du travail accompli puisque plusieurs points cruciaux concernant les horaires de travail, les vacances, le régime de retraite, différentes primes et les salaires ont canalisé une bonne partie des discussions.

C’est dans un climat respectueux et ouvert que les parties ont eu comme objectif d’atteindre la cible d’une entente de principe avant le printemps. Rappelons que la convention arrivait à échéance le 31 décembre 2017.

Les membres se réuniront en assemblée générale le 27 février prochain pour voter sur l’entente de principe qui sera recommandée par l’exécutif syndical.

STT de Stratégie Carrière (FP–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 23 novembre 2017, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Stratégie Carrière – CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les salariés au sens du Code du travail à l’exclusion de la directrice adjointe administrative et de l’adjointe administrative à la direction ».

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine des services relatifs au travail et à l’emploi, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des professionèles, au Conseil central du Coeur du Québec et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Plus de 89 griefs réglés!

La présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs municipaux de Saint-Boniface, Céline Lemay, le nouveau maire de la place, Pierre Désaulniers, et les conseillers municipaux Jonathan Fleury et Sylvio Bourgeois, sont ressortis particulièrement fiers de leur assemblée hier, et pour cause. Ce sont eux qui sont parvenus à régler la totalité des 89 griefs qui y étaient en suspens à la suite de la signature de la dernière convention collective, soit depuis un an.

L’ensemble du nouveau conseil s’est réjoui de ce résultat obtenu après deux journées intensives de négociations (tenues les 30 novembre et 7 décembre). Rappelons que dans cette municipalité, le syndicat dénonçait depuis au moins trois ans le manque de savoir-faire et de savoir-être des anciens élus.

Il aura fallu trois années pour négocier une convention collective, période pendant laquelle le conseil municipal antérieur avait procédé à des congédiements d’employés indus dans le seul but de nuire au bon déroulement des discussions à la table de négociation. Plusieurs recours légaux avaient d’ailleurs été entrepris en marge de la négociation afin de ramener les salariés à leur poste.

Le directeur général de Saint-Boniface, Marco Déry, engagé par l’ancien conseil municipal, a signé la convention collective. Il n’a toutefois participé à aucune journée de négociation de ce contrat de travail, étant donné quil a obtenu son poste la semaine précédant la signature. Le conseiller syndical Stéphane Lemaire se questionne sur la nature du mandat de M. Déry à ce moment, puisque la plupart des 89 griefs qui affectaient les relations de la ville sont survenus après la signature du contrat de travail, précisément en raison du non-respect de la convention qui venait d’être signée à son arrivée.

Le président du conseil central de la CSN, Paul Lavergne, renchérit : « Les citoyens s’attendent à de la maturité lorsqu’ils élisent leurs représentants municipaux et ne souhaitent pas engloutir les deniers publics dans les poches d’avocats de la municipalité ou d’arbitres pour des problèmes qui n’en sont pas. À Saint-Boniface, on avait déjà engagé des frais d’avocat de 12 000 $ alors qu’aucune journée d’audience n’avait encore eu lieu pour régler les 89 griefs qui, au final, ont coûté moins de 5000 $ à régler en deux jours. Le résultat de l’élection municipale parle de lui-même, j’en ai bien l’impression. » Soulignons que la majorité des griefs portaient sur des primes de remplacement de cadres, sur le non-paiement de journées fériées, sur des heures supplémentaires non accordées et sur les horaires de travail.

À la veille de la période des fêtes, nous souhaitons donc aujourd’hui tourner la page sur des années qui ont laissé de profondes cicatrices à Saint-Boniface. Espérons que la paix et la fierté reviennent au sein de la municipalité pour donner raison à tous ceux qui y recherchent un endroit harmonieux et paisible, un lieu où les valeurs humaines avaient toujours été la marque de commerce.

 

Donner de l’oxygène au personnel du réseau de la santé et des services sociaux

Pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), les négociations locales qui débutent dans plusieurs CISSS et CIUSSS du Québec doivent être l’occasion de donner de l’oxygène au personnel de plus en plus essoufflé du réseau. C’est le message que les délégué-es de la FSSS-CSN ont lancé ce midi en faisant une chaîne humaine devant l’Hôpital Sainte-Croix, à Drummondville.

Pour une bonne convention locale négociée
Rassemblés en conseil fédéral à Drummondville, les 400 délégué-es de la FSSS-CSN ont profité de l’occasion pour débuter la mobilisation en appui aux négociations locales. Suite à la fusion des accréditations syndicales dues à l’adoption du projet de loi 10, l’ensemble des syndicats touchés par les fusions doivent négociées de nouvelles conventions collectives locales. Si certaines clauses font partie des conventions collectives nationales, d’autres sont à négocier au niveau local.

« Les négociations locales débutent un peu partout au Québec. Nous suivons ça de près. Tous les indicateurs sont au rouge dans le réseau de la santé et des services sociaux. Les arrêts de travail atteignent des sommets inégalés. Les gens quittent le réseau en raison de la surcharge de travail. Il faut profiter de ces négociations pour changer de cap et redonner de l’oxygène au personnel. C’est la seule manière d’améliorer les services à la population. Ces négociations locales sont une opportunité pour les employeurs des méga-établissements d’établir un dialogue avec les syndicats. C’est un dialogue essentiel si on va trouver des moyens pour améliorer le climat de travail », lance Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Des négociations locales cruciales !
Ces négociations sont d’une importance cruciale. Les parties locales sont responsables de la négociation de 26 stipulations locales. La FSSS craint que les CISSS et CIUSSS aient pour objectif d’augmenter la mobilité et la flexibilité du personnel durant ces négociations. De tels objectifs ne permettent pourtant pas d’atténuer les nombreux problèmes vécus actuellement par le personnel du réseau.

« Si on veut aider le personnel épuisé du réseau, on doit faire tout autrement que de poursuivre sur la voie de la flexibilité à tout prix ! C’est pourquoi nous aurons des priorités de négociation pour améliorer les conditions de travail, notamment pour exiger plus de stabilité, pour la conciliation famille-travail-études et pour moins de précarité au travail. Le personnel du réseau subit la réforme Barrette et les compressions budgétaires et il ne passe pas une semaine sans qu’on ne parle des problèmes qu’ils vivent. Il est temps que les employeurs entendent ce message de détresse ! », de conclure Jeff Begley.

Plusieurs syndicats de paramédics durcissent leur grève

À compter de minuit ce soir, les paramédics membres de la CSN dans les Laurentides, en Mauricie, dans le Centre-du-Québec (Manseau), en Moyenne et Basse-Côte-Nord et en Abitibi-Témiscamingue reprendront la grève, pour laquelle le Tribunal administratif du travail permet des moyens de pression renforcés.

 

Ainsi, les paramédics ont pu faire reconnaître le caractère non essentiel de tâches supplémentaires qu’ils font habituellement, mais qu’ils ne feront plus à compter de minuit ce soir. Il s’agit de gains importants pour l’établissement du rapport de force des salarié-es, notamment en ce qui a trait à la facturation des patients et au rôle des cadres en temps de grève. Ceux-ci s’ajoutent aux moyens déjà prévus aux services essentiels depuis le début des grèves, en mars 2017. Ces moyens ont un impact sur l’administration des entreprises ainsi que sur le gouvernement.

 

Entre autres, les paramédics

  • Ne rempliront plus le formulaire AS–810 qui permet de facturer le patient ;
  • Rempliront le formulaire AS–803 sur format papier seulement, et ne les remettront qu’aux établissements, sans information personnelle sur le patient qui permettrait de reconstruire la facturation ;
  • Dans les cas de transferts d’un patient d’un établissement à un autre, ils ne se déplaceront plus à l’intérieur des établissements, sauf dans des situations particulières ;
  • Ne feront plus de liste exhaustive de tâches et de commissions connexes allant de la gestion du bac de récupération à la gestion des factures d’essence de l’employeur. Les cadres des entreprises devront effectuer plusieurs de ces tâches connexes durant la grève;
  • Ne feront plus de retour à domicile de priorité 8, sauf entre 12h et 17 h, du lundi au vendredi ;
  • Ne feront plus de retour d’escortes médicales, habituellement une infirmière, lorsqu’il n’y a pas de patient à bord ;
  • Verbaliseront les codes radio de communication sans utiliser le protocole ;
  • Ne se rendront plus disponibles durant la rédaction de formulaires ;
  • N’accueilleront plus de stagiaire ;
  • Ne participeront plus au « briefing » de début de quart ;
  • Ne participeront plus aux formations données par l’employeur, à l’exception de celles qui sont obligatoires ;
  • Ne feront plus le lavage intérieur sauf si requis pour la prévention des infections. Ils ne feront plus le lavage extérieur sauf les éléments requis pour la sécurité routière ;
  • Ne rempliront plus les formulaires demandés par l’employeur et non obligatoires en vertu des lois ;
  • Ne récolteront plus les informations bancaires auprès des non-résidents canadiens ;

 

Enfin, il n’y aura plus de service dédié aux athlètes et aux artistes dans le cadre d’évènements spéciaux. Il n’y aura plus de paramédics dans les véhicules dédiés à des festivals, expositions et autres opérations de relations publiques. Le service d’ambulance dédié ne sera plus assuré sur les plateaux de tournage, comme les films.

 

Les négociations sont présentement au point mort avec l’association patronale représentant toutes les entreprises visées, la Corporation des services ambulanciers du Québec (CSAQ). Pour le représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux, Jean Gagnon, le renforcement de la grève doit forcer le gouvernement et les entreprises à faire leurs devoirs. « Nos conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2015 et quant à nous, un règlement est tout à fait à portée de main. Mais nos employeurs privés veulent nous utiliser dans le conflit qui les oppose au gouvernement. Le ministre Barrette, pour sa part, a complètement échoué à faire atterrir les négociations du secteur préhospitalier, bien que son ministère soit le bailleur de fonds du secteur et malgré que nous nous soyons entendus avec lui en juillet, chez Urgences-santé, quant aux grands paramètres qui doivent s’appliquer à l’ensemble des salarié-es du secteur. Ça ne peut plus durer ».

 

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) regroupe quelque 3600 paramédics, répartitrices, répartiteurs et employé-es de soutien du préhospitalier. Elle compte plus de 120 000 membres dans les services de santé, les services sociaux et les services de garde. Elle est affiliée à la CSN qui compte 300 000 adhérents de tous les secteurs d’activité.

Syndicat des paramédics du Coeur du Québec, section La Tuque (FSSS–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 5 septembre 2017, le Syndicat des paramédics du Coeur du Québec – CSN, section La Tuque, a été accrédité pour représenter : « Tous les techniciennes ambulancières et ambulanciers au sens du Code du travail ».

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine du préhospitalier, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central du coeur du Québec-CSN et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Nouvelle convention collective à la Régie des matières résiduelles de la Mauricie

C’est en fin d’après-midi le jeudi 5 octobre, que les cols blancs et les cols bleus, membres du Syndicat régional des employés municipaux de la Mauricie, section Régie de gestion des matières résiduelles ont signé leur nouvelle convention collective de travail.

C’est dans un esprit plutôt festif que s’est déroulé la signature des ententes puisque les cols bleus et blancs, les cadres ainsi que les représentants à la table de négociation se sont réuni, à la suite de la signature, pour partager un repas soulignant ainsi l’évènement.

L’employeur et le syndicat sont d’avis que la participation de l’ensemble du personnel, cadres et syndiqués, à la ratification des conventions collectives apportera un vent de fraicheur pour les six prochaines années.

En agissant ainsi, les parties souhaitent tourner la page et mettre derrière eux la négociation précédente où il régnait un climat de travail exécrable qui a mené à un conflit de travail d’une durée de quatre mois.

Pour la première année du contrat, rétroactif au 1er mai 2017, l’augmentation salariale a été fixée à 1,75 %. Pour les années subséquentes, l’augmentation salariale annuelle variera en fonction de l’Indice des prix à la consommation (IPC) garantissant une augmentation minimum de 1.75 % et maximum de 3 % annuellement, ce qui veut dire que les travailleuses et travailleurs pourraient voir croître leur salaire de près de 18 % sur les six années de la convention. De plus, les employé-es voient également leur régime de retraite bonifié à la suite de l’augmentation de la contribution de l’employeur de 0.5 %.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : jours fériés, congé d’utilité, horaire et équipements de sécurité.

L’entente de principe adoptée à 86 %

Réunis en assemblée générale hier soir, le Syndicat des employé-es municipaux de la Mauricie – section Sainte-Thècle a adopté à 86 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le jour même avec la partie patronale.

D’une durée de six ans, le nouveau contrat de travail prévoit des augmentations salariales de 2 % pour les cinq premières années de la convention et de 3 % pour la dernière année.

« Dans le cadre d’une négociation difficile, les travailleurs de Sainte-Thècle ont tenu leur bout. Il leur aura fallu une présence marquée au dernier conseil municipal du lundi 2 octobre pour que le dernier point en litige, celui des horaires de travail, soit finalement réglé au cours de la journée, hier. Ayant personnellement participé aux échanges tenus hier, je ne peux que me réjouir de cette entente qui satisfait les parties », de préciser Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN).

L’horaire hivernal sera désormais de neuf semaines de travail, à raison de 32 heures par semaine. Les salariés ont également obtenu une augmentation de 0,5 % de la participation de l’employeur à leur régime de retraite qui atteint désormais 6 % de leurs gains bruts. Les parties ont également convenu de maintenir un salarié permanent à l’emploi tout au long de l’année afin de répondre aux besoins de la population.

Sainte-Thècle : Vote de grève à 86 %

Les membres du Syndicat régional des employé-es municipaux de la Mauricie, section Sainte-Thècle, se sont réunis lundi le 25 septembre pour se prononcer sur l’offre finale de l’employeur. Cette offre a été rejetée à 100 % par l’assemblée générale. Par la suite, les membres du syndicat se sont prononcés sur un vote de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun dans une proportion de 86 % en faveur de la grève.

Une entente de principe avait été rejetée par l’assemblée générale syndicale, il y a quelques semaines. À la suite de ce rejet, une séance de négociation a été tenue le mardi 19 septembre dernier dans le but ultime d’en arriver à une nouvelle entente. Lors de cette journée, les parties en sont presque arrivées à une entente, sauf sur deux points soit; le fractionnement des heures de travail et le minimum des heures garanties. En effet, depuis le début des négociations, le comité patronal qui est mandaté par les élu-es municipaux et le maire actuel de Sainte-Thècle, maintient sa demande de fractionner la journée de travail de certains postes. Cela signifie qu’une personne pourrait commencer sa journée de travail tôt en matinée, pour être ensuite retournée chez elle, et être rappelée au travail pour compléter ses 8 heures en soirée. Tout ça, dans le but de sauver les rares heures supplémentaires qui peuvent se produire dans une année. Un peu de respect, s.v.p.!

La partie patronale désire aussi couper le minimum des heures annuelles garanties pour certains titres d’emplois. Cela équivaut à dire aux gens qui travaillent déjà à la municipalité de façon sporadique qu’ils vont combler moins d’heures dans les prochaines années.

« l’heure où nous vivons un manque criant de main-d’œuvre dans beaucoup de secteurs d’emploi, la municipalité devrait s’assurer de maintenir en place ses travailleuses et travailleurs en étant attractif plutôt que de tenter de sabrer dans les conditions de travail de ses effectifs » de citer le président du Conseil central du Cœur du Québec – CSN, M. Paul Lavergne.

Grève générale illimitée

Les municipalités du Québec sont soumises aux règles des services essentiels en cas de grève. Voilà pourquoi les membres du syndicat auront à négocier une entente de services essentiels avant de procéder à la grève, sinon les parties se rendront au Tribunal administratif du travail pour en arriver à une telle entente.

 

Coeur du Québec: mandat de grève en poche à 94 %

Réunis samedi en assemblée générale au Complexe Laviolette à Trois-Rivières, les membres du Syndicat régional des travailleuses et des travailleurs en CPE du Cœur du Québec – CSN (SRTTCPECQ) se sont prononcés fortement en faveur (94%) d’une banque de six (6) journées de grève à utiliser au moment jugé opportun. Ils veulent ainsi mettre la pression nécessaire pour faire débloquer la négociation des dispositions nationales avec les associations d’employeurs et le ministère de la Famille.

Les quelque 800 membres du SRTTCPECQ sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, soit environ 30 mois. « Les travailleuses envoient ainsi un message clair au gouvernement de même qu’aux employeurs, déclare Monsieur Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec. Elles sont déterminées à obtenir un contrat de travail leur garantissant des conditions qui leur permettent d’effectuer adéquatement leur travail auprès des enfants. »

Pour sa part, Mme Dominique Jutras, présidente du syndicat, explique « qu’après 30 rencontres de négociation, seules les matières non monétaires ont fait l’objet d’entente ». Elle mentionne également que « dans cette négociation, les demandes des employeurs représentent des reculs importants, non seulement dans les conditions de travail des syndiquées, mais également dans la qualité des services offerts aux enfants ».

« Il y a là bien plus qu’un conflit employeurs/employées. Par nos revendications, nous permettrons aussi d’assurer la pérennité du réseau des Centres de la petite enfance, un réseau fiable et mondialement réputé dont s’est dotée la population du Québec dans le but d’assurer des services de garde éducatifs de qualité pour nos enfants », conclut Mme Jutras.

Les employés de la Régie des matières résiduelles renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale les 6 et 7 septembre 2017, les travailleuses et travailleurs de la Régie des matières résiduelles de la Mauricie ont accepté respectivement à 100 % et à 95 % les termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 6 ans, le contrat de travail de ces citoyens de notre région, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire en fonction de l’indice des prix à la consommation sujet à un minimum de 1.75 % et un maximum de 3 % pour la première année d’application de la convention qui totalise une augmentation de 11.50 % sur les six années de la convention (une moyenne de 2 % par année). Les travailleuses et les travailleurs ont droit à cette augmentation de salaire rétroactivement au 1er mai 2017. Ils voient également leur régime de retraite bonifié. En effet, la contribution de l’employeur augmentera de 0.5 %.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : jour férié, congé d’utilité, horaire et équipement de sécurité.

Les employés municipaux renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale le 27 février 2017, les travailleuses et travailleurs de la municipalité de Saint-Cyrille-de-Wendover se sont prononcés, à 100 pour cent (100 %) en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 5 ans, le contrat de travail de ces travailleurs, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire de 1,5 %  par année. Les travailleuses et les travailleurs ont droit à cette augmentation de salaire rétroactivement au 1er janvier 2016. Les employé-es voient également leur régime de retraite bonifié. En effet, la contribution de l’employeur augmentera de 2 %.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : horaire d’été, équipements de sécurité, augmentation annuelle des primes.

Les employés adoptent leur première convention collective de travail

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs de la municipalité de Saint-Élie-de-Caxton se sont unanimement prononcés à scrutin secret, le 10 février dernier, en faveur des termes de leur première convention collective.

Première rangée : Réjean Audet, maire de St-Elie-de-Caxton , Edith Prudhomme, présidente du syndicat. Deuxième rangée: Robert Morais, conseiller municipal, Carole Perron, directrice générale de la municipalité, Odette Villemure secrétaire générale du syndicat, Stéphane Lemaire, conseiller syndical de la FEESP–CSN et Gaétan Trépanier, négociateur patronal.

D’une durée de 5 ans, du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021, le contrat de travail de la douzaine de salarié-es syndiqués membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire considérables, à la suite de l’atteinte de la parité salariale avec les municipalités comparables et en appliquant une augmentation équivalant à l’IPC les deux premières années de la convention. Dans certains cas, ces augmentations représentent des gains de plus de vingt pour cent (20 %) échelonnés sur trois ans, en prenant en compte l’éventuelle application de la Loi sur l’équité salariale dans les échelles salariales. Pour les trois dernières années, le syndicat a obtenu des augmentations salariales de 2 % par année. Les parties ont aussi convenu de bonifier la participation de l’employeur dans le REER et l’ajout d’un forfaitaire pour l’année 2016, et ce, même si la convention prend effet en 2017.

Sécurité d’emploi, horaire de travail

Les travailleuses et les travailleurs ont aussi réussi à protéger leur emploi en établissant un cadre qui limitera la fluctuation de la main-d’oeuvre et assura ainsi une stabilité aux membres de l’unité tout en leur garantissant un horaire de travail régulier.

Syndicat des paramédics du Cœur-du-Québec (FSSS–CSN)

Au cours des derniers jours, un vaste mouvement de grève s’est levé dans le secteur préhospitalier. Dans ce secteur soumis aux services essentiels, la stratégie de grève déployée par la CSN exerce dans les faits une pression très importante sur l’ensemble des décideurs du réseau.

Syndicat des paramédics du Centre-du-Québec (FSSS-CSN)

Au cours des derniers jours, un vaste mouvement de grève s’est levé dans le secteur préhospitalier. Dans ce secteur soumis aux services essentiels, la stratégie de grève déployée par la CSN exerce dans les faits une pression très importante sur l’ensemble des décideurs du réseau.

Les travailleuses et les travailleurs manifestent à Trois-Rivières

Aujourd’hui, en début d’après-midi, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD) ont manifesté en face de l’hôtel Gouverneur Trois-Rivières qui appartient au même groupe que leur établissement.

« Alors que les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis tentaient simplement d’obtenir le renouvellement de leur contrat de travail, l’employeur a décrété un lock-out sauvage le 14 décembre dernier, juste avant la période des fêtes. Il faut dire que l’attitude de l’employeur a incité le syndicat à demander la conciliation dès le début de la négociation, au mois de mai 2016, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et porte-parole de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Celui-ci s’entête à ne pas accorder les mêmes conditions de travail qui ont été obtenues aux autres tables de négociation, par les autres syndicats participant à la négociation coordonnée de l’hôtellerie. »

« Le Conseil central du Cœur du Québec est ici aujourd’hui pour signifier son appui inconditionnel à la lutte menée par ces travailleuses et ces travailleurs de l’hôtellerie. Et nous joignons notre voix à celle de la Fédération du commerce pour que l’employeur entende raison et offre à ces hommes et à ces femmes qui leur permettent de faire des profits chaque jour, des conditions à la hauteur de leurs demandes », de préciser Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec.

Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.