Région : Montréal métropolitain
8 syndicats du regroupement de l’aide-juridique (FEESP–CSN)
STT de bureau de l’aide juridique de la Côte-Nord–CSN
SE de soutien du C. C. juridique de l’Outaouais–CSN
SE de la Commission des Services juridique–CSN
SE de l’aide juridique de Québec–CSN
SE de soutien de l’Aide juridique de l’Estrie–CSN
S du personnel de soutien du centre communautaire juridique Bas-Saint-Laurent/Gaspésie–CSN
SE du centre communautaire juridique de la Rive-Sud–CSN
S du personnel de soutien de l’aide juridique de la Mauricie Bois-Francs–CSN
IKEA : entente de principe adoptée
Dimanche soir, les salarié-es d’IKEA Montréal ont accepté à 80 % une nouvelle convention collective de quatre ans qui prévoie une augmentation salariale au-dessus de l’inflation pour toutes et tous, rétroactive au 1er janvier 2025.
« L’employeur a fini par comprendre que son offre salariale précédente était insatisfaisante. Toutes et tous ont droit de maintenir leur pouvoir d’achat. IKEA Montréal est le magasin le plus performant en matière de ventes au Canada et c’est en partie grâce à nous », croit Élie Zetrenne, président du Syndicat d’IKEA Montréal–CSN.
En plus d’obtenir des augmentations supérieures au taux d’inflation, le syndicat a réussi à faire reconnaître l’ancienneté en décrochant une augmentation salariale aux plus anciens, ce qui équivaut aux rémunérations des autres magasins-entrepôts de la région. Les travailleuses et travailleurs verront leur couverture d’assurance collective s’élargir et les horaires seront améliorés, notamment en ce qui concerne les congés de fin de semaine.
« Avec ce débrayage de trois jours, les salarié-es d’IKEA ont démontré qu’une grève peut faire toute la différence. Grâce à la mobilisation, ils ont réussi à obtenir justice pour tous. C’est un bel exemple de l’importance de notre droit de grève », affirme Serge Monette, président de la Fédération du commerce–CSN.
« Le magasin d’IKEA Montréal réalise d’énormes profits, c’est la moindre des choses qu’il accorde un salaire compétitif à son personnel. Il y a des employé-es qui ont fait le choix de faire carrière chez IKEA parce qu’elles et ils aiment leur travail. Ils ont droit de vivre dignement », soutient Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.
À propos
Le Syndicat d’IKEA Montréal–CSN dénombre plus de 400 membres. Il regroupe l’ensemble des salarié-es du magasin.
La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé.
Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités.
Mandat de grève adopté à 100 % à l’usine d’Héroux Devtek de Laval
Les travailleurs et les travailleuses de l’usine d’Héroux Devtek à Laval se sont dotés d’un mandat de grève pour convaincre leur employeur de leur accorder un rattrapage salarial et de convenir le plus rapidement de leur première convention collective CSN.
Rassemblés en assemblée générale le 31 mai, ils ont adopté à 100 % un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée pour que la négociation prenne un nouvel élan. Ce sont plus de 100 salarié-es spécialisés qui œuvrent à la confection de trains d’atterrissage pour les avions pour l’entreprise en forte croissance économique. À la CSN depuis quelques mois, ils souhaitent obtenir une première convention collective avec la centrale. La négociation vise à la fois à obtenir des gains sur les conditions de travail et à arracher un rattrapage salarial pour freiner le roulement de personnel qui touche l’usine d’Héroux Devtek.
« La négociation avance, mais le rythme doit accélérer. L’employeur résiste aux changements. Il faut réécrire une nouvelle convention collective pour mieux défendre les travailleurs et les travailleuses. Le vote de grève démontre que les salarié-es sont prêts à se mobiliser pour obtenir des gains », lance Larry Pugh, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Héroux-Devtek–CSN.
« Héroux Devtek doit accepter de partager les profits. L’entreprise en a amplement les moyens. Le taux de roulement est important et c’est principalement en raison des salaires inférieurs par rapport aux entreprises comparables. L’employeur a une occasion en or de changer de cap et il doit la saisir dès maintenant », ajoute Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).
« Les travailleurs et les travailleuses de l’usine d’Héroux Devtek à Laval envoient un message clair à leur employeur : c’est le temps qu’il en mette plus sur la table. Ils sont prêts à exercer la grève pour obtenir une bonne convention collective », poursuit Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).
À propos de la CSN
Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.
La STM doit retirer ses reculs si elle veut éviter la grève du 9 au 17 juin
À moins que la STM retire ses demandes de reculs dans les conditions de travail, les 2400 employé-es d’entretien seront en grève du 9 au 17 juin prochain.
Le Syndicat du transport de Montréal et la STM ont convenu d’une entente sur les services essentiels à maintenir durant la grève. Le Tribunal administratif du travail doit prendre connaissance de cette entente dans les prochains jours. La grève prévoit un débrayage d’une durée de neuf jours, pendant laquelle les services seront partiellement maintenus. Les usagères et les usagers devront donc s’attendre à plusieurs ralentissements et arrêts de service, aussi bien dans les métros que les autobus. De plus, les employé-es d’entretien ne feront pas de temps supplémentaire pendant cette séquence de grève.
Dans les derniers jours, le syndicat a interpellé la STM à plusieurs reprises pour demander le retrait des nombreux reculs dans les conditions de travail. La STM s’entête à maintenir ses demandes quant à la création d’horaires atypiques et au déplacement des salarié-es dans toutes ses installations. De leur côté, les employé-es d’entretien proposent plusieurs solutions pour améliorer le recrutement à la STM, notamment en freinant le recours à la sous-traitance et à la privatisation, en améliorant la conciliation famille-travail et en implantant des mesures pour attirer et retenir le personnel.
« Les 2400 employé-es d’entretien de la STM n’ont pas d’autre choix que d’envisager le recours à la grève face à l’entêtement de leur employeur. Ça fait des semaines qu’on martèle à l’employeur que s’il veut réussir à attirer et retenir le personnel, il doit lâcher sa lubie de vouloir couper dans nos conditions de travail. La balle est maintenant dans son camp », lance Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal–CSN.
« Les infrastructures de la STM ont besoin d’amour et c’est le travail des employé-es d’entretien de le faire. Ce n’est pas en sabrant dans leurs conditions de travail qu’on va réussir à remettre les stations de métro en état. La STM doit continuer d’offrir de bonnes conditions de travail et le gouvernement doit mettre le financement nécessaire pour entretenir et développer le transport collectif », explique Stéphanie Gratton, première vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).
« Quand des travailleurs et des travailleuses font face à des employeurs qui veulent s’en prendre à leurs conditions de travail, ils n’ont pas d’autre choix que de se mobiliser. Les 2400 employé-es d’entretien de la STM sont prêts à se lever pour améliorer leur sort », de conclure Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).
À propos
Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Le Syndicat du transport de Montréal dépose un nouvel avis de grève
Devant le peu d’avancées réalisées à la table de négociation, le syndicat du transport de Montréal a déposé un nouvel avis de grève. En négociation depuis plus d’un an, les 2400 employé-es d’entretien réclament que la STM retire ses demandes de reculs diminuant les conditions de travail.
La STM maintient entre autres ses demandes quant à la création d’horaires atypiques de soir, de nuit et de fin de semaine. La STM souhaite aussi accentuer la flexibilité quant au déplacement des salarié-es dans toutes ses installations nonobstant le lieu, ce qui n’aidera en rien l’attrait et la rétention de personnel à l’interne, alors que la STM peine à embaucher de nouveaux employé-es. Pour le syndicat, il est déplorable de constater le peu de mouvement à la table de négociation alors que plane la possibilité d’une grève depuis plusieurs semaines. Les employé-es d’entretien veulent freiner le recours à la sous-traitance et à la privatisation, améliorer la conciliation famille-travail et implanter des mesures pour attirer et retenir le personnel, ce qui améliorera la qualité du service tout en baissant les coûts pour la population.
L’avis de grève transmis le 28 mai vise à tenir des journées de débrayage à compter du 9 juin prochain. Des services essentiels devront être maintenus durant ces journées de grève. Le syndicat prévoit des aménagements particuliers dans le contexte où la grève pourrait se dérouler pendant le Grand Prix du Canada. Le tribunal administratif du travail doit se pencher sur la liste de services essentiels transmise par le syndicat. La durée de la grève et ses effets seront confirmés dans les prochains jours. Un premier avis de grève avait été envoyé le 30 avril dernier, mais le débrayage qui était prévu le 25 mai a dû être reporté pour que davantage de services essentiels à maintenir soient convenus.
« La STM doit saisir la balle au bond et bouger à la table de négociation si elle veut éviter la grève. Après plus d’un an à négocier, c’est le temps que les demandes de reculs prennent le bord. On a de plus en plus de mal à retenir les salarié-es et pourtant la STM s’entête à vouloir s’en prendre à nos conditions de travail. La grève devient un moyen crucial pour faire comprendre à l’employeur qu’il doit améliorer nos conditions de travail », lance Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal–CSN.
À propos
Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Des centaines de salarié-es de la STM se rassemblent pour exiger le retrait des reculs dans leurs conditions de travail
Des centaines d’employé-es d’entretien de la STM sont rassemblés pour exiger que leur employeur retire ses demandes limitant la conciliation travail-famille et favorisant le recours à la sous-traitance. En négociation depuis plus d’un an, ces travailleurs et ces travailleuses accentuent la pression pour améliorer leurs conditions de travail et leurs salaires. La grève qui était annoncée pour le 25 mai a dû être reportée pour convenir des services essentiels à maintenir. Le syndicat déposera un nouvel avis de grève dans les prochains jours.
La STM roule grâce au travail des employé-es d’entretien
Le Syndicat du transport de Montréal–CSN qui représente près de 2400 employé-es d’entretien de la STM déplore que l’employeur maintienne ses demandes de reculs dans les conditions de travail, ce qui nuit à la progression de la négociation. La création d’horaires de soir, de nuit et de fin de semaine et le déplacement de personnel n’aideront en rien à attirer et retenir le personnel. Pour le syndicat, il faut plutôt freiner la sous-traitance et la privatisation, améliorer la conciliation famille-travail et implanter des mesures pour attirer et retenir le personnel.
Le 16 février dernier, les travailleuses et travailleurs ont voté à 97 % en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Les discussions se poursuivent avec l’employeur et le Tribunal administratif du travail (TAT) pour établir la liste des services essentiels à maintenir durant la grève.
« On lance un signal clair à la STM aujourd’hui : les reculs dans nos conditions de travail doivent aller à la poubelle pour qu’on poursuive la négociation. Les défis auxquels fait face la STM sont trop grands pour se mettre à dos les employé-es d’entretien. Si on veut entretenir nos infrastructures et implanter l’électrification, il faut miser sur notre expertise, pas sur la sous-traitance », lance Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal–CSN.
« Les employé-es des sociétés de transport sont au rendez-vous chaque jour à Montréal, comme partout au Québec, pour transporter la population. On apprenait récemment que près de la moitié des stations de métro sont en mauvais état. Pour bien les entretenir, on va avoir besoin de personnel qualifié. La STM doit miser sur l’expertise de son personnel et bouger à la table de négociation », explique Frédéric Brun, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).
« Les employé-es de la STM se mobilisent depuis des semaines pour que ça bouge à la table de négociation. Ils sont ici aujourd’hui pour que leur employeur et le gouvernement leur démontrent enfin le respect auquel elles et ils ont droit et retirent leurs demandes inacceptables. Les actions de mobilisation vont continuer jusqu’à l’obtention d’un bon règlement », poursuit Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).
« Le Québec a un grand retard en transport collectif public. N’importe qui qui a voyagé un peu peut le constater. Pourtant, le gouvernement continue de sous-financer le transport collectif. C’est dans la direction inverse qu’il faut aller. Le temps presse de prendre le virage de la transition juste en misant sur des emplois durables comme ceux des employé-es d’entretien de la STM », de conclure François Enault, 1er vice-président de la CSN.
À propos
Le Syndicat du transport de Montréal, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal, dont les mécaniciennes et mécaniciens, et les employé-es des services d’entretien des autobus et du métro de Montréal.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Vote de grève chez Lavo
Réunis en assemblée générale ce 24 mai, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Lavo ltée (STTL–CSN) ont adopté à l’unanimité, par voie de scrutin secret, une banque de cinq jours de grève à déclencher au moment jugé opportun.
« Après plus de 25 rencontres, l’employeur n’est pas à l’écoute de nos demandes et il fait traîner inutilement les négociations. Au lieu de s’adresser de bonne foi au comité de négociation, il écrit directement aux salarié-es syndiqués, en parfaite contravention des lois en vigueur. Nous souhaitons vivement qu’il prenne la juste mesure de notre détermination à régler cette négociation, et ce, dans les meilleurs délais », souligne Sébastien Sylver, président du syndicat.
« Malgré le fait qu’elle ait été achetée par Kik en 2017, Lavo demeure une entreprise très bien ancrée au Québec depuis près d’un siècle. Les travailleuses et les travailleurs de Lavo ont largement contribué au succès de cette entité québécoise tout à fait rentable. En ce sens, Lavo a intérêt à offrir de bonnes conditions de travail à ses salarié-es si elle veut attirer sa main-d’œuvre et surtout, la garder à son emploi », ajoute Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.
« Malgré la présence d’un conciliateur, l’employeur reste attaché à un agenda exclusivement centré sur ses besoins, ce qui évacue totalement les demandes légitimes du syndicat. Or, il existe une vérité élémentaire en négociation : s’il veut s’entendre avec ses salarié-es, il devra se rendre à l’évidence qu’un dialogue constructif doit exister entre les parties », conclut Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.
À propos
Le STTL–CSN compte environ 130 membres sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2024. La Fédération de l’industrie manufacturière–CSN regroupe plus de 320 syndicats affiliés représentant environ 25 000 membres qui œuvrent dans le secteur industriel québécois. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble 110 000 membres dans 400 syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Entente de principe acceptée chez Cascades Viau
Réunis en assemblée générale ce 24 mai, les membres du Syndicat des Employés Cascades Emballage Carton Caisse Viau (SECECCV–CSN) ont accepté à 92 % par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le 15 mai dernier.
« Notre nouvelle convention collective de quatre ans contient les augmentations suivantes : 5 % pour 2024 rétroactif pour toutes et tous, auquel s’ajoute des ajustements de taux de 5 % sur les postes d’opérateurs ; 3 % en 2025 ; et 2,5 % en 2026 et en 2027, auxquels s’ajoute un congé mobile. Alors que l’employeur désirait nous inclure dans son régime d’assurance collective, puisque celui-ci nous désavantageait, nous avons négocié le retrait de cette demande, à la satisfaction de nos membres », souligne Manon Lajeunesse, présidente du syndicat.
« Les travailleuses et travailleurs se sont battus pour améliorer leurs conditions de travail et de vie, ils l’ont fait avec cœur et avec conviction. Nous partageons leur satisfaction et nous sommes convaincus que leur combat a contribué à hausser les conditions de travail de leur secteur, ce qui constitue une avancée pour toutes et tous », ajoute Chantal Ide, secrétaire générale du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.
« Au nom de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), je tiens à saluer la lutte des membres du syndicat et l’atteinte de leurs objectifs de négociation. L’employeur a finalement accepté des hausses salariales conséquentes, comparables à ses autres usines au Québec, ce qui est une excellente décision s’il veut demeurer un employeur attractif qui retient aussi ses salarié-es en poste », précise Kevin Gagnon, président de la FIM–CSN.
« Au nom de la CSN, je félicite les travailleuses et travailleurs de Cascades Viau qui ont lutté et qui ont eu recours à leur droit de grève pour convaincre leur employeur d’accepter leurs demandes légitimes à la table de négociation. Alors que le gouvernement Legault vient de restreindre ce droit essentiel avec le projet de loi 89, nous voyons clairement qu’il est parfois nécessaire de déclencher une grève pour obtenir notre dû », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.
À propos
Le SECECCV–CSN compte environ 100 membres affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN qui regroupe plus de 320 syndicats représentant environ 25 000 membres du secteur industriel québécois. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble 110 000 membres dans 400 syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Une négociation qui doit s’accélérer
À l’issue d’une tournée provinciale de consultations en assemblée, le secteur préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constate que les paramédics de tout le Québec ont voté à plus de 99 % en faveur du déclenchement d’une grève générale, au moment opportun.
À l’occasion d’une rencontre de négociation aujourd’hui, à Québec, le comité de négociation des paramédics aura l’occasion d’indiquer à la partie patronale que les paramédics sont maintenant prêts à déclencher la grève si cela s’avère nécessaire. Rappelons que les conventions collectives des 3400 paramédics membres de la CSN sont échues depuis le 31 mars 2023, soit plus de deux ans.
« On demande à la partie patronale de passer en vitesse supérieure, explique le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN », Jean Gagnon. « À l’heure actuelle, on nous a déposé plusieurs principes et très peu d’éléments concrets. Selon les explications que nous avons reçues jusqu’à maintenant, les offres patronales n’aideront en rien à attirer de nouveaux paramédics dans la profession, ni à les retenir ! »
« On nous présente des offres salariales inférieures à ce que le gouvernement a négocié dans les autres secteurs », enchaîne-t-il. « Les employeurs nous demandent d’accepter plein de reculs à nos conditions de travail et ils ne répondent même pas à nos propres priorités, bien que nous les ayons expliquées à plusieurs reprises. Nos vis-à-vis en négociation ne semblent pas avoir les mandats nécessaires pour avancer. Assez, c’est assez ! Si on doit déclencher cette grève parce qu’on a l’impression qu’on n’avance plus à la table, le gouvernement de la CAQ en sera le seul responsable. »
Du côté de la partie syndicale, l’équipe de négociation est entièrement disponible pour s’engager dans une intensification afin de conclure une entente satisfaisante dans les meilleurs délais. « Nous invitons le gouvernement à profiter du fait que plusieurs ententes de principe ont été conclues au cours des derniers jours dans les organismes gouvernementaux pour créer du mouvement à la table de négociation des paramédics », poursuit la vice-présidente de la FSSS–CSN, Lucie Longchamps. « Il n’y a vraiment aucune raison pour le gouvernement de laisser traîner cette négociation ! Il faut mettre les bouchées doubles. Côté syndical, nous sommes prêts ! »
Enjeux
En plus d’une amélioration de leur rémunération pour refléter pleinement leurs responsabilités et compétences, les paramédics revendiquent, entre autres, le respect des horaires de travail, afin de lutter contre l’explosion des heures supplémentaires, et la bonification du régime de retraite, pour tenir compte de la réalité de cette profession exigeante, physiquement et mentalement.
À propos
Le secteur préhospitalier de la FSSS–CSN regroupe du personnel dans tout le Québec notamment près de 3400 paramédics. Ceux-ci travaillent pour la société d’État Urgences-santé, dans le Grand-Montréal, pour une coopérative ou encore pour une entreprise privée, tant dans les grandes villes que dans les secteurs ruraux.
Syndicat des inspecteurs du RTM–CSN
La grève à l’aide juridique est suspendue
À la suite d’une offre de la partie patronale d’un blitz de négociation intensif cette semaine, les huit syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique affiliés à la CSN ont accepté de suspendre leur grève.
« Nous avons eu des échanges avec la partie patronale tout l’après-midi vendredi dernier afin de trouver une façon d’accélérer le processus de négociation. Mais qu’on se le dise, si les parties ne parviennent pas à régler quelques enjeux cette semaine, nous sommes toujours prêtes à retourner en grève », a affirmé la présidente du Regroupement du personnel de soutien de l’aide juridique, Josée Désilets.
Rappelons que les membres du regroupement veulent qu’une seule convention soit mise en place pour tous les syndicats, offrant ainsi les mêmes avantages et une méthode d’application uniforme. Ils souhaitent entre autres à ce que les règles concernant le télétravail, le stationnement et l’horaire soient les mêmes pour tous.
À propos
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec. Il est affilié à la FEESP–CSN, laquelle regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics.
Grève chez Keurig pour faire avancer la négociation
Les quelque 400 travailleuses et travailleurs de la production de Keurig à Montréal ont déclenché la grève hier pour faire avancer leur négociation et obtenir leur première convention collective CSN.
Les salarié-es ont débuté la grève le 15 mai en avant-midi afin que Keurig accélère la négociation pour obtenir une entente le plus rapidement possible. Si la négociation a progressé dans les derniers mois, certains enjeux restent à régler. Les salarié-es demandent notamment des augmentations salariales pour faire face à l’inflation, des mesures pour freiner la sous-traitance, des solutions négociées pour faire face à la restructuration de l’employeur et une bonification des congés. Le 6 février dernier, les travailleuses et les travailleurs avaient voté un mandat de grève à 90 %.
« Avec l’inflation des dernières années, Keurig doit accepter de partager ses profits pour qu’on protège notre pouvoir d’achat et qu’on parvienne à nous enrichir. Nous voulons obtenir notre première convention collective avec la CSN et c’est le temps de bonifier les conditions de travail pour continuer d’assurer la production », explique Abdeslam Ait Brahim, secrétaire du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Keurig–CSN.
« Keurig a les moyens de mieux reconnaitre les efforts de ses salarié-es. En déclenchant la grève, les travailleuses et les travailleurs s’assurent qu’ils se feront entendre de leur employeur. La négociation a permis de faire des avancées et c’est le temps de conclure les échanges pour avoir une bonne convention collective », poursuit Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN.
« La mobilisation des travailleuses et des travailleurs montre à l’employeur qu’il doit accélérer la négociation et prendre en compte les préoccupations de celles et ceux qui font rouler l’entreprise. C’est la solidarité et l’unité des travailleuses et des travailleurs qui nous permettent de faire des gains. Ils peuvent compter sur l’appui indéfectible de la CSN », de conclure Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Fermetures sauvages d’Amazon : les audiences débutent vendredi devant le Tribunal administratif du travail
C’est à compter de vendredi que sera entendu le recours intenté par la CSN à la suite de la fermeture des sept entrepôts d’Amazon au Québec, dont l’un, situé à Laval, était syndiqué avec la centrale syndicale. La CSN demande au Tribunal administratif du travail (TAT) d’ordonner la reprise des activités aux sept entrepôts visés par la plainte et de verser à chaque employé plus d’un an de salaire en guise d’indemnité, en plus de dommages moraux et exemplaires.
Une requête en rejet sommaire déposée par Amazon sera d’abord entendue en matinée. Cette requête n’a pour objet que d’exclure du recours les six entrepôts non syndiqués afin de restreindre sa portée aux 287 employé-es syndiqués mis à pied à l’entrepôt DXT4 de Laval. La CSN fera valoir qu’au contraire, des campagnes de syndicalisation ayant été interrompues dans les autres entrepôts, les droits des travailleuses et des travailleurs ont été lésés par ces fermetures inattendues, une décision qui ne fait aucun sens sur le plan des affaires.
La multinationale américaine demande par ailleurs au tribunal de rejeter toute preuve qui pourrait être reliée à sa réputation antisyndicale hors Québec.
« On sait fort bien qu’Amazon tentera par tous les moyens de s’esquiver de ses responsabilités envers les milliers de travailleuses et de travailleurs qui ont fait les frais de cette décision profondément antisyndicale, affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN. Nous avons bon espoir que le tribunal saura y voir clair et verra à faire respecter les lois du travail et les chartes des droits qui prévalent au Québec. »
Québec, Sherbrooke et Gatineau bouderont aussi Amazon
Alors que l’enquête NETendances, dévoilée la semaine dernière par l’Institut de la transformation numérique, révélait que près d’un Québécois sur deux avait soit diminué (32 %), soit carrément cessé (17 %) d’acheter sur Amazon, d’autres villes ont répondu à l’appel de la CSN de cesser de s’approvisionner auprès de l’entreprise de Jeff Bezos. Les villes de Québec, de Sherbrooke et de Gatineau ont récemment pris contact avec la CSN pour expliquer les mesures prises par leur administration afin de restreindre et de contrôler les achats effectués sur Amazon.
Pour plus d’information sur la campagne de boycottage d’Amazon, consultez www.csn.qc.ca/amazon
À propos
Le 19 avril 2024, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les 230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, un grand nombre de salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré.
La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet. Le 22 janvier dernier, Amazon annonçait son intention de fermer ses sept entrepôts au Québec et de céder l’ensemble de ses opérations à la sous-traitance. Le dossier a depuis été référé en arbitrage de première convention collective devant un arbitre du travail.
Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.
Les employé-es de soutien de l’aide juridique déclenchent la grève
Les huit syndicats affiliés à la CSN du Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique déclenchent la grève à 9 h ce matin. Les travailleuses et les travailleurs dénoncent la lenteur de la partie patronale à la table de négociation.
« Ça fait deux ans qu’on négocie et l’employeur refuse toujours d’avancer sur nos demandes. Après les votes de grève, nous avons senti une volonté de négocier de la partie patronale. C’était tout nouveau. On a fixé des séances en comité restreint pour accélérer le processus. Mais, ça n’avance pas assez vite. L’employeur doit comprendre que nous voulons régler maintenant », affirme la présidente du regroupement, Josée Désilets.
Pour une convention collective juste
Les salarié-es souhaitent uniformiser leurs conventions collectives et qu’elles soient appliquées de la même manière dans tous les bureaux. Ils souhaitent normaliser les enjeux suivants : les horaires de travail variables, le télétravail, l’intégration des nouvelles et des nouveaux et la définition des titres d’emploi. En ce moment, ces éléments sont appliqués selon le bon vouloir du directeur local.
Avec cette grève, les syndiqué-es veulent démontrer leur détermination à améliorer leurs conditions de travail.
« Depuis trop longtemps, leurs conditions de travail changent en fonction des régions où ils travaillent. Leur quotidien varie au gré de la volonté du gestionnaire régional. Ils devraient tous évoluer avec les mêmes conditions de travail, peu importe leur port d’attache », déclare Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).
Pallier le gel d’embauche
« L’employeur veut mettre en place un bassin de secrétaires pour pallier les absences non remplacées, résultat du gel d’embauche imposé par le gouvernement. Personne ne veut de ce bassin; pas même les avocates et les avocats avec qui les secrétaires travaillent. L’austérité ne doit pas se faire sur le dos du personnel de soutien », croit Caroline Senneville, présidente de la CSN.
À propos
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec. Il est affilié à la FEESP–CSN, laquelle regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Parc olympique : entente de principe adoptée
Après plus de deux ans sans convention collective, une entente de principe a été entérinée par les 200 membres des syndicats de Parc olympique ce lundi. Ces derniers obtiennent les augmentations salariales du secteur public, soit 17,4 % sur cinq ans, puis de 2 % par année pour les deux dernières années de la convention collective de sept ans. Les salarié-es obtiennent également un mécanisme de protection pour faire face à une éventuelle augmentation de l’indice du coût de la vie.
« Le Parc olympique, c’est un emblème de Montréal. Avec cette entente, on se donne les moyens de continuer de prendre soin de cette institution », explique Nouhoum Doumbia, président du Syndicat des bureaux-techniques du Parc olympique.
« Les travailleuses et les travailleurs du Parc olympique ont fait la démonstration que se tenir debout, ça paie. Je leur lève mon chapeau pour leur persistance », félicite Caroline Senneville, présidente de la CSN.
« Dans les dernières semaines, nous avons enfin senti une réelle volonté de négocier de l’employeur. Ça aurait été bien que ça arrive plus tôt, mais les membres sont satisfaits des gains qu’ils ont faits comme la protection des emplois en cas d’évènements majeurs, l’amélioration de la procédure de règlement des griefs et l’amélioration des mécanismes du comité mixte d’évaluation des emplois », expliquent Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP–CSN) ainsi que Kathrin Peter, vice-présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN).
Les salarié-es obtiennent également une bonification des vacances et une prime de fidélité.
« Tenir la minute de plus, ça permet de gagner, mais ça permet de tisser des liens de solidarité entre les travailleuses et les travailleurs. Les syndicats sortent de cette négociation plus forts », conclut Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).
Les syndiqué-es avaient fait la grève le 31 mars dernier et conservaient un mandat pour quatre autres jours de grève en poche. L’entente de principe a été adoptée par les syndicats des bureaux-techniques, de l’accueil, des métiers et des professionnel-les. Le syndicat du Centre sportif et celui de la Tour de Montréal procéderont au vote dans les prochaines semaines.
Entente adoptée : les salarié-es ont tenu tête à la direction du Reine Elizabeth
Les 600 salarié-es auront dû tenir près de six mois en lock-out pour forcer le Fairmont Reine Elizabeth à bonifier leurs salaires et leurs conditions de travail. Rassemblés en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs ont voté à 91 % en faveur de l’hypothèse d’entente du conciliateur.
L’entente contient l’ensemble des gains de la négociation coordonnée, soit une augmentation salariale de 21 % sur quatre ans, une bonification de la contribution de l’employeur à l’assurance collective, ainsi que d’autres avantages en lien avec la formation, les vacances et le pourboire. L’entente permet aussi d’obtenir des gains sur la restriction du recours aux agences de personnel, un élément majeur de cette négociation. La réduction de la charge de travail fait aussi partie de l’entente, notamment par l’obtention d’un gain d’un maximum de 12 chambres par préposé-e aux chambres.
L’entente intègre aussi des gains locaux concernant le maintien de l’ancienneté face à des changements de l’hôtel, l’augmentation des libérations syndicales, l’augmentation des allocations pour les équipements et un meilleur accès aux congés. Rappelons que les 600 salarié-es du Fairmont Reine Elizabeth étaient en lock-out depuis le 20 novembre dernier.
« Ce que les 600 salarié-es du Reine Elizabeth ont surtout gagné, c’est le respect. Après près de six mois à subir un lock-out, ils ont réussi à arracher les gains de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Ils font la preuve qu’avec de la détermination, on peut réussir à améliorer nos salaires et nos conditions de travail. Ils ont tenu la minute de plus dans une négociation particulièrement difficile. Bâtissons sur ce bon règlement pour de meilleures conditions de travail et de bonnes relations de travail », explique Michel Valiquette, trésorier et responsable de l’hôtellerie de la Fédération du commerce (FC–CSN).
Six hôtels qui doivent maintenant se mettre en mode règlement
Ce ne sont que six hôtels de la 11e ronde de négociation coordonnée qui n’ont toujours pas d’entente. Parmi ces hôtels, certains avaient des échéances de convention collective plus tardives. Les hôtels toujours en négociation sont l’Hôtel Concorde et l’Hôtel Clarendon à Québec, le Holiday Inn Sinomonde et le Hilton Garden Inn à Montréal, le Quality Inn à Dorval et le Château Roberval au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
« L’entente au Reine Elizabeth rappelle aux hôteliers retardataires qu’il est temps qu’ils passent à la table de négociation pour régler. L’été est à nos portes et s’ils veulent en profiter au maximum, ils doivent eux aussi octroyer les gains de la négociation coordonnée à leurs travailleuses et leurs travailleurs », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.
À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 29 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif.
Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.
Les travailleuses et travailleurs déclenchent une autre journée de grève
Le Syndicat d’IKEA Montréal – CSN déclenche une grève surprise à 11 h ce matin. Lors de la séance de négociation de lundi dernier, l’employeur n’a pas bonifié son offre salariale, qu’il maintient en deçà de l’inflation.
« L’employeur continue de nous offrir des augmentations dérisoires. Il n’offre pas à tous les employé-es la même hausse, selon l’échelon salarial où ils se situent. Avec sa proposition, plusieurs membres recevraient 0 % d’augmentation. C’est inconcevable avec le coût de la vie aujourd’hui », déclare Elie Zetrenne, président du syndicat.
Le syndicat a fait une contre-proposition à l’employeur. Ce dernier a répondu que les parties étaient trop loin l’une de l’autre et a demandé l’intervention d’un conciliateur auprès du gouvernement.
« Le magasin d’IKEA Montréal est le plus performant en matière de ventes en Amérique du Nord. Et c’est en grande partie grâce à ses travailleuses et ses travailleurs. L’employeur n’est même pas capable de les remercier en leur offrant une augmentation décente », croit Serge Monette, président de la Fédération du commerce–CSN.
« On est les meilleurs, on mérite un meilleur salaire », ajoute Elie Zetrenne.
« La vision d’IKEA est d’Améliorer le quotidien du plus grand nombre. Pour y arriver, l’entreprise doit commencer par bien rémunérer ses salarié-es. Le personnel contribue au succès du magasin, il mérite une reconnaissance salariale », affirme Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.
À propos
Le Syndicat d’IKEA Montréal–CSN dénombre plus de 400 membres. Il regroupe l’ensemble des salarié-es du magasin.
La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé.
Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités.
Poste Berri 2 : des appuis de la CSN contre le projet
Lors d’une manifestation à Montréal ce samedi 10 mai, le Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de Bibliothèque et Archives nationales du Québec–CSN et le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) ont réitéré leur appui au mouvement citoyen s’opposant au poste électrique Berri 2 d’Hydro-Québec.
« Lors d’une assemblée générale tenue le 17 mars dernier, les membres de notre syndicat se sont clairement prononcés en défaveur du projet de poste électrique Berri 2 d’Hydro-Québec. Nous trouvons aberrant que ce projet soit imaginé sur le seul espace vert aux abords de la Grande Bibliothèque. Pour nous, ce projet s’ajoute simplement aux autres nombreux exemples qui nous démontrent que la culture est largement méprisée au Québec par les pouvoirs publics », déclare Sylviane Cossette, présidente du syndicat.
« Ça ne va vraiment pas bien à BAnQ. En plus de cette menace absurde envers leurs installations, il faut savoir que les travailleuses et travailleurs vivent actuellement une importante restructuration chaotique de la Grande Bibliothèque, assortie d’un gel des embauches. Alors que leur convention collective a été signée en mai 2023, l’employeur n’applique pas toutes les clauses censées bonifier les salaires. Au lieu du maigre 3 % versé ces trois dernières années, si leur convention avait été respectée, c’est 6 % en 2023, 2,8 % en 2024 et 2,6 % en 2025, soit 11,4 % sur trois ans qu’ils auraient dû avoir. Le climat de travail est morose et la détresse psychologique y est omniprésente », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).
« Le CCMM–CSN a également pris position contre cette aberration qu’Hydro-Québec souhaite installer dans le Quartier latin. Les alignements du gouvernement de la CAQ en matière d’économie écrasent toute critique, surtout lorsqu’il s’agit des intérêts de la population en général ou, pire encore, de la culture. Hydro-Québec doit revoir ses plans afin de proposer un lieu et un aménagement qui s’intégreront harmonieusement au quartier. Nous interpellons aussi la haute direction de BAnQ afin qu’elle se porte sérieusement à la défense de leur institution qui demeure au centre de notre mémoire collective », conclut Bertrand Guibord, président du CCMM–CSN.
À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de BAnQ–CSN rassemble 350 salarié-es œuvrant dans 13 établissements de BAnQ. Ces derniers sont affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Fondée en 1947, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic. Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) regroupe près de 100 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, répartis au sein de quelque 400 syndicats à Montréal, à Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Le Syndicat d’Ikea de Montréal déclenche la grève
Les travailleurs et travailleuses d’IKEA de Montréal ont déclenché la grève cette nuit à minuit. Devant des offres salariales insuffisantes, le Syndicat d’Ikea de Montréal–CSN a décidé de débrayer afin de faire comprendre à l’employeur sa détermination à obtenir plus.
« L’employeur nous propose environ 5 % d’augmentation sur quatre ans. Les finances d’IKEA vont bien. La compagnie fait des centaines de millions de dollars en chiffre d’affaires par année, en grande partie grâce à notre travail, et elle n’est pas capable de nous offrir une protection contre l’inflation afin de maintenir notre pouvoir d’achat », déclare Nicole Aguilera, vice-présidente générale du syndicat.
Le syndicat demande un rattrapage par rapport à d’autres magasins comparables. Les membres du syndicat gagnent moins que les autres travailleuses et travailleurs de lieux de travail semblables. Alors que la partie patronale ne leur offre même pas un salaire indexé à l’inflation.
« Avec tous les profits que la compagnie fait, c’est la moindre des choses qu’elle accorde un salaire compétitif à ses employé-es. Il y a des employé-es qui ont fait le choix de faire carrière chez IKEA parce qu’elles et ils aiment l’entreprise. Ils aiment leur travail, c’est la moindre des choses qu’ils puissent vivre dignement », croit le président de la Fédération du commerce–CSN, Serge Monette.
Rappelons que les salarié-es d’IKEA sont sans contrat de travail depuis janvier 2025. « Nous serons solidairement aux côtés des syndiqué-es jusqu’à ce qu’ils obtiennent un salaire à la hauteur de ce qu’ils méritent », affirme Dominique Daigneault, la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.
À propos
La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé.
Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités.