Participez à la marche de 15 km pour un salaire minimum de 15$

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POUR FAIRE LA MARCHE COMPLÈTE DE 15 KM:
Départ au métro Lionel-Groulx à 10 heures – trajet de 15 km

POUR SE JOINDRE À LA MARCHE EN COURS DE ROUTE:
Place Émilie-Gamelin à 11 h 30 – trajet de 10 km
Parc Laurier à 13 h (angle Mentana et Laurier) – trajet de 5 km
Arrivée à 14 h au Parc Jarry

GRAND RASSEMBLEMENT AU PARC LAURIER DÈS 13 HEURES
Veuillez prévoir de l’eau et une collation pendant la marche. Il y aura de l’animation à la place Émilie-Gamelin et au parc Laurier en attendant les marcheurs et les marcheuses!

Les employé-es mis à pied ne se laisseront pas faire

Les employé-es de soutien du Collège Stanislas mis sauvagement à pied en juin dernier ont profité de la journée portes ouvertes pour rappeler à l’employeur qu’il devra assumer les conséquences de ses gestes.

Lors d’une manifestation bruyante mais pacifique, les travailleuses et les travailleurs, aujourd’hui sans emploi, ont sensibilisé les visiteurs à l’attitude méprisante de la direction du collège.

Le Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas (CSN) a aussi enclenché des procédures judiciaires afin que justice soit rendue. « Nous avons pris les moyens afin de contester le recours à la sous-traitance, alors que notre convention collective encadrait cette question. Nous avons aussi pris les moyens afin que l’employeur nous réintègre et nous dédommage en lien avec ce que nous avons subi », a expliqué le président du syndicat, Jean Lacoursière.

La CSN, le syndicat des employé-es de soutien ainsi que le collège Stanislas ont exprimé la volonté commune d’accélérer le processus d’arbitrage devant le Tribunal administratif du travail.

Entente au Collège André-Grasset

Les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège André-Grasset-CSN ont adopté à 94,8 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur concluant ainsi le renouvellement de leur convention collective.

Les gains obtenus par les enseignantes et les enseignants sont importants. Ils touchent notamment la rémunération lors de visites d’écoles, de nouvelles dispositions pour diminuer la précarité, la réduction de la tâche d’enseignement globale, l’ajout de ressources pour les étudiantes et les étudiants en situation de handicap ainsi que de nouvelles dispositions concernant la disponibilité au collège et l’évaluation de la scolarité.

Les discussions entre les parties ont aussi permis de rafraîchir la procédure de grief et d’arbitrage tout en y greffant un comité des relations du travail et une nouvelle procédure disciplinaire.

Pour sa part, Nicolas Lefebvre, président du syndicat, se réjouit des dispositions assurant une plus grande transparence financière du collège et du siège réservé à un enseignant sur le conseil d’administration. Et même si nous sommes encore loin d’un fonctionnement collégial, il accueille favorablement l’introduction du paritarisme dans certains comités conventionnés et surtout, les gains importants pour les enseignants à statut précaire.

À propos
Le Collège André-Grasset est un établissement privé d’enseignement collégial préuniversitaire de Montréal. Il a été fondé en 1927 par les prêtres de Saint-Sulpice.

Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec–CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d’université. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La fédération est l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux.

Un mandat de grève pour des CPE de Montréal et de Laval

Réunis en assemblée générale extraordinaire au Stade olympique, les membres du Syndicat des travailleuses (eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et de Laval (ST CPE de Montréal-Laval), affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ont voté par scrutin secret à 95 % en faveur d’une banque de six journées de grève à utiliser au moment jugé opportun. D’autres votes se tiendront pour les CPE qui n’ont pas pu se présenter à cette assemblée.

Photos : Michel Giroux

Comme 8500 collègues des autres régions qui s’apprêtent à faire de même, ces travailleuses veulent mettre la pression nécessaire pour faire débloquer la négociation des dispositions nationales avec les associations d’employeurs et le ministère de la Famille. Déjà, les travailleuses des CPE de l’Abitibi-Témiscamingue, de la région de Drummondville, de l’Estrie et des Laurentides ont adopté massivement leur mandat de grève.

Ces travailleuses sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, soit depuis 30 mois. « Ce vote envoie un message très clair au gouvernement et aux employeurs, déclare Dany Lacasse, vice-président et responsable du secteur privé à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Pas question de plier l’échine. Elles sont déterminées à obtenir une convention collective satisfaisante leur garantissant des conditions de pratique et de travail qui leur permettra d’offrir des services adéquats auprès des enfants. »

Tania Vladez, membre du comité national de négociation des CPE, explique « Après trente rencontres de négociation, dont un blitz de cinq jours en mai dernier, seules les matières non monétaires ont fait l’objet d’entente depuis le début des pourparlers en décembre dernier. Dans cette négociation, les demandes des employeurs comportent des reculs importants, non seulement dans les conditions de travail des salarié-es, mais aussi pour la qualité des services offerts aux enfants. Et c’est sans compter que nous n’avons toujours pas obtenu de réponses à nos demandes d’ordre monétaire, notamment ».

Carole Leroux, présidente du syndicat ajoute : « Les compressions budgétaires de centaines de millions de dollars dans le réseau ont des impacts quotidiens énormes sur la charge de travail et la santé des travailleuses et travailleurs que nous représentons. Cette ronde de négociation doit nous permettre de contrer la volonté du gouvernement de nous imposer des reculs de plus de trente ans. Le vote d’aujourd’hui montre bien cette volonté des travailleuses de maintenir la qualité des services et des emplois. »

« Il y a là bien plus qu’un conflit entre employeurs et employées des CPE, déclare Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), qui constate que le milieu est composé d’une forte majorité de femmes. Si le gouvernement pense qu’il peut faire n’importe quoi, il se trompe royalement. Par leurs revendications, ces travailleuses veulent clairement assurer un niveau de service adéquat ainsi que la pérennité du réseau des centres de la petite enfance, un réseau fiable et mondialement réputé dont s’est dotée la population du Québec il y a vingt ans dans le but d’assurer des services de garde éducatifs de qualité pour nos enfants. »

Le Syndicat des travailleuses (eurs) des CPE de Montréal-Laval (CSN) compte des membres dans 107 CPE, totalisant 157 installations. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ainsi qu’au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). La CSN regroupe pour sa part quelque 300 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activités tant publics que privés.

Pour plus d’informations : Faconnonsnotreavenir

Les employé-es de la Coop du Collège de Maisonneuve débrayent

Depuis le mercredi 30 août à midi, les 28 travailleuses et travailleurs de la Coopérative du Collège de Maisonneuve sont en grève pour une durée illimitée.

« Depuis l’arrivée à échéance de notre convention collective en décembre 2016, plusieurs séances de négociations ont eu lieu. Mais les reculs exigés par la partie patronale sont si importants, que nous n’avons d’autre choix que de manifester notre mécontentement sur le trottoir ce matin », a expliqué le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Coop du cégep Maisonneuve–CSN, Jean-Sébastien Provencher.

L’employeur prétend devoir réduire son budget de 20 000 $ par année, afin de se garder une marge de manœuvre pour un investissement futur, qui n’est pas encore confirmé. De plus, il souhaite abolir un poste syndiqué.

« Devant ces demandes, nous nous sommes dotés d’un mandat de moyens de pression et de grève le 17 août dernier. C’est la seule façon de lui faire entendre raison. Nous avons exercé des moyens de pression, mais il n’a pas bougé. Nous sommes donc passés à l’étape suivante, en espérant que tout cela aboutisse à une entente satisfaisante », a précisé le président.

Le syndicat déplore aussi que l’employeur recoure à des briseurs de grève. « Son attitude n’aide en rien au bon déroulement de notre négociation et démontre un total mépris à notre endroit », a dénoncé Jean-Sébastien Provencher.

Les employé-es mis à pied profitent de la rentrée pour se faire entendre

La trentaine d’employé-es de soutien qui ont été mis à pied par la direction du Collège Stanislas, ont profité de la rentrée scolaire pour se faire entendre et sensibiliser les parents d’élèves. Mis abruptement à la porte en juin dernier, les travailleuses et les travailleurs ont demandé aux parents de faire pression sur les membres du conseil d’administration de l’établissement, afin qu’ils soient réintégrés.

« Nous voulons que la négociation reprenne, et nous voulons trouver une solution qui fera l’affaire des deux parties » a expliqué le président du syndicat, Jean Lacoursière. « Mais la première étape est la réintégration des employé-es », a t-il insisté.

Tout au long de la négociation qui a précédé les mises à pied, le syndicat a fait preuve de bonne foi en étant prêt à certaines concessions touchant notamment aux salaires, aux horaires et à des abolitions de poste. « Malgré cela la direction du collège exigeait encore et toujours plus de concessions sans garantir aux employé-es qu’ils conserveraient leur emploi et qu’il n’allait pas recourir à la sous-traitance » a noté pour sa part Nathalie Arguin, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). « Il est important de rappeler que le collège n’est pas en difficulté financière et qu’il reçoit des millions de dollars en subvention.  »

Un moment pénible pour les ex-travailleurs
Cette première journée d’école a été particulièrement pénible pour les travailleurs mis à la porte, dont certains cumulaient des dizaines d’années d’ancienneté. « La rentrée a toujours été une période fébrile au collège et à chaque fois les employé-es de soutien mettaient tout en œuvre pour qu’elle se déroule de façon ordonnée et sécuritaire. Aujourd’hui ils ont dû se contenter du rôle d’observateur et c’est bien triste » a dénoncé de son côté Charles Sainte-Marie, vice-président du Conseil Central du Montréal Métropolitain-CSN.

Appuyé par la FEESP-CSN, le CCMM-CSN et la CSN, le Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN entend poursuivre sa bataille afin de permettre à ses membres de regagner leur emploi. Des actions juridiques seront déposées sous peu.

« L’heure des brasiers », une université d’été populaire

Le Collectif d’analyse politique invite le public à sa 8e édition de l’Université populaire des Nouveaux Cahiers du socialisme qui va se tenir à l’UQAM du 17 au 19 août prochain. Plus de 80 personnes ressources, dont plusieurs intervenantes et intervenants internationaux, débattront du 150e anniversaire controversé de la Confédération canadienne ainsi que des enjeux de la révolution numérique.  

« Nous avons nommé l’événement L’heure des brasiers en référence à la lutte à Standing Rock qui a marqué la dernière année, mais aussi à toutes les mobilisations qui se poursuivent un peu partout dans le monde, sous diverses formes. Les gens ne baissent pas les bras face aux politiques néolibérales, au contraire ! » indique Pierre Beaudet, co-organisateur de l’événement.

L’événement s’ouvrira le jeudi 17 août à 19 h avec une grande conférence réunissant Rose Brewer, militante de Black Lives Matter des États-Unis et Kanahus Manuel, une autochtone de Vancouver militante contre le projet d’oléoduc, Kinder Morgan et Gabriel Nadeau-Dubois, jeune leader étudiant de 2012 devenu député et co-porte-parole de Québec solidaire. « Ces trois personnalités représentent bien la diversité des luttes actuelles en Amérique du Nord, mais aussi les liens que ces luttes développent entre elles », précise Flavie Achard, co-organisatrice également.

Le premier axe de l’Université populaire, « Le Canada, d’hier à aujourd’hui : capitalisme, patriarcat, colonialisme », fait référence au fait que des citoyennes et des citoyens engagés contestent les orientations du gouvernement, notamment l’implication du Canada dans la « guerre sans fin », l’exportation du pétrole « sale », les conditions imposées aux Autochtones, aux immigrants et aux réfugiés, et d’une manière générale les politiques qui ne répondent pas aux besoins des gens ordinaires. Plus de 70 personnes du monde associatif, écologiste, syndical, féministe, dont Niki Ashton, députée du Manitoba et candidate à la chefferie du NPD, Manon Massé, co-porte-parole de Québec solidaire, Emilio Taddei, de l’Université de Buenos Aires, seront au rendez-vous, venant du Québec, du Canada, des États-Unis, de la France, d’Argentine.

Le second volet, co-organisé avec la Confédération des syndicats nationaux (CSN), abordera la question brûlante d’actualité de la « révolution numérique », que certains annoncent comme une solution à tous les problèmes, alors que d’autres en prédisent les impacts négatifs sur l’emploi, les droits et la gouvernance. Plus de 20 experts dont le professeur de renommée internationale Yoshua Bengio, seront présents pour déchiffrer ce que pourrait être une révolution numérique au service des 99 % !

Une soixantaine de salarié-es de Montréal forment leur syndicat CSN

Une soixantaine de salarié-es oeuvrant sur le bateau « Cavalier Maxim » de Croisières AML ainsi que sur les navettes maritimes reliant la Rive-Sud au Vieux-Port de Montréal ont choisi de joindre la CSN au cours des derniers jours.

 Le 8 août dernier, leur Syndicat des travailleuses et travailleurs des Croisières AML–CSN a ainsi déposé une requête en accréditation auprès du Tribunal administratif du travail (TAT) afin de représenter les serveurs, serveuses, barmen et commis offrant le service à la clientèle sur ces bateaux.

« Nous sommes fiers d’accueillir ces travailleuses et ces travailleurs qui sont au cœur du succès commercial de l’entreprise Croisières AML, explique le trésorier de la Fédération du commerce–CSN, Michel Valiquette. Ils savent bien que cette entreprise a, par le passé, été reconnue coupable d’avoir entravé les démarches de certains salarié-es pour se syndiquer mais ils ont rejeté l’intimidation. Ils ont fait valoir leur droit, un droit protégé par la constitution et ils pourront compter sur l’appui indéfectible de la CSN, à tous les niveaux, pour constituer leur syndicat, améliorer leurs conditions de travail et avoir plus d’emprise sur les relations de travail ».

 La Fédération du commerce (FC–CSN) regroupe quelque 30 000 travailleuses et travailleurs dont plus de 7000 oeuvrant dans le secteur dans l’hôtellerie, les loisirs et la restauration.

La révolution numérique et les enjeux pour les 99 %

Un événement dans le cadre de l’Université populaire des Nouveaux Cahiers du socialisme, organisé conjointement avec la CSN

Vendredi 18 août de 9h30 à 18h
UQAM (Pavillon J.-A.-DeSève)

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Le discours dominant sur la « révolution numérique » nous promet à la fois la catastrophe (perte de milliers d’emplois) et le paradis avec la fin des emplois dangereux, sales at routiniers.

Un peu partout, les mouvements populaires se trouvent bousculés par la robotisation, l’ubérisation et les nouveaux dispositifs de contrôle menaçant nos droits.

Que faire ? Quelles sont les alternatives ? Comment définir un programme inclusif et progressiste pour imaginer l’utilisation de la technologie au service des 99 % ?


Horaire

  • 9 h 30 à 10 h 45 – Plénière : Droits et démocratie à l’ombre de la révolution numérique. Avec Hervé Fisher (artiste, directeur de l’Observatoire international du numérique à l’UQAM), Pierrot Péladeau (chercheur invité chez Communautique) et Isabelle Bouchard (philosophe, cégep de Jonquière, membre du Collectif À Bâbord!), Salle DS-R510
  • 11 h à 12 h 30 – Ateliers
    1. Comment les grandes mutations confrontent-elles le monde du travail ? Avec Christian Cyr (coordonnateur du comité interfédéral du secteur privé à la CSN), Salle DS-1540
    2. Les impacts de la révolution numérique dans l’éducation. Avec Yannick Delbecque (mathématicien, cégep de St-Laurent, membre du Collectif À bâbord!) et Florence Piron (professeure au Département d’information et de communication, Université Laval), Salle DS-1580
    3. Médias et communication de masse devant l’assaut numérique. Avec Pierre Roger (secrétaire de la Fédération nationale des communications (FNCCSN)) et Normand Landry (professeur à TÉLUQ), Salle DS-R515
    4. Comment résister à l’ubérisation ? Avec Philippe de Grosbois (sociologue, cégep Ahuntsic et collectif À bâbord!) et Laurence Audette-Lagueux (OuiShare, économie collaborative), Salle DS-R520
  • 14 h à 15 h 30 – Ateliers
    1. Le numérique au service de l’altermondialisme. Avec Christophe Aguiton (membre du Conseil international du Forum social mondial) et Josée Lamoureux (adjointe à la CSN), Salle DS-M440
    2. Libérer l’informatique. Avec Mathieu Gauthier-Pilote (FACIL, association d’informatique libre) et Luc Lefebvre (Crypto.Québec, média numérique), Salle DS-M445
    3. L’innovation au service des 99 %. Avec Geoffroi Garon-Épaule (Communautique), Salle DS-M460
  • 16 h à 18 h – Plénière : Une grande convergence pour humaniser le numérique.  Avec Yoshua Bengio (professeur titulaire au département d’informatique et de recherche opérationnelle, Université de Montréal) et Nathalie Guay (adjointe à la CSN), Salle DS-R510

Entente de principe avec Urgences-Santé

Le comité de négociation national du secteur préhospitalier de la FSSS–CSN est parvenu à conclure une entente de principe avec Urgences-Santé, qui inclut un volet normatif négocié au préalable par le comité de négociation du Syndicat du préhospitalier. Ce règlement fixe la hauteur des conditions à atteindre pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses du secteur préhospitalier, au regard de leurs enjeux et matières nationales communes.

« Le gouvernement offre à tous les travailleurs et les travailleuses du secteur préhospitalier une nouvelle solution quant au régime de retraite, qui prend la forme d’un régime à prestations déterminées assujetti à la loi RCR (régimes complémentaires de retraite) », explique Dany Lacasse, vice-président des secteurs privés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« La négociation est loin d’être terminée, seule la première période est jouée », lance Jean Gagnon, représentant du secteur préhospitalier. « Le message à l’ensemble des employeurs du secteur préhospitalier à travers le Québec doit être clair : peu importe les divergences qui les opposent au gouvernement, nous ne devons pas en faire les frais, et le règlement ne saurait se faire sans une entente sur les horaires de faction. »

Le comité de négociation national laisse quelques semaines aux employeurs et au gouvernement pour qu’ils nous reviennent avec les mandats nécessaires pour un règlement à la hauteur de nos demandes.

Le seul centre de ressources périnatales de la région de Laval doit fermer ses portes

Par voie de lettre du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) adressée au CISSS de Laval, Mieux-Naître à Laval a appris que le MSSS a choisi de ne pas financer le seul Centre de ressources périnatales (CRP) à Laval, ce qui entraîne la fermeture des locaux de ce dernier et la perte de plus d’un demi-million de dollars d’argent public.
« C’est une décision incompréhensible et une incroyable injustice pour les familles de Laval qui se retrouvent abandonnées alors qu’on ne cesse de vanter les mérites de la prévention précoce », déclare Angèle Trudeau, présidente de l’organisme. En effet, le MSSS finance les CRP dans 10 régions du Québec, mais pas à Laval, troisième ville en importance de la province où naissent 4300 bébés chaque année.
Si Mieux-Naître à Laval a vu le jour, c’est pourtant parce que :
• Les besoins des familles ont été exprimés, puis documentés par sondage ;
• Une étude de marché a confirmé le manque de services ;
• Plusieurs partenaires ont cru dans le projet et y ont investi plus d’un demi-million de dollars ;
• La Table en périnatalité de l’ex-CSSS de Laval en a fait une cible prioritaire dans son Projet clinique 2011-16 ;
• L’ex-ASSS de Laval croyait en l’apport des CRP et a investi 40 000 $ dans son démarrage.
• Étrangement, c’était aussi parce que tout le monde se fiait sur le fait que le MSSS a décidé de financer les CRP au Québec pour se doter de moyens pour atteindre des objectifs de sa Politique de périnatalité.

Alors pourquoi donc les familles de Laval ne peuvent-elles pas bénéficier du même soutien lors de l’accueil d’un bébé ? À cet effet, aucune explication n’a été fournie à Mieux-Naître à Laval.
Le CRP de Laval s’est développé depuis 2007, il a été fondé en 2010 sous le nom de Mieux-Naître à Laval, il a débuté ses activités communautaires en 2012, ses activités d’économie sociale en 2014 et a pignon sur rue depuis juillet 2015. L’organisme est en croissance constante, sa clientèle et ses revenus ont triplé entre les années 2015-2016 et 2016-2017. Ce CRP est un acteur de partenariat dynamique qui développe également ses services en différents lieux pour répondre à la demande et être accessible dans toute la région.
Un seul partenaire n’est pas au rendez-vous : le MSSS, et personne n’a d’explications. Aussi, pourquoi le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, a-t-il décidé d’octroyer des sommes puisées à même son budget discrétionnaire (45 000 $ depuis novembre 2016) pour aider ce CRP à poursuivre sa mission, si c’est finalement pour lui refuser l’accès à l’enveloppe dédiée au financement des CRP et le vouer à la fermeture ?

 

Le Collège Stanislas met sauvagement à pied ses employés de soutien

La direction du Collège Stanislas a mis son plan à exécution et a procédé au licenciement de 35 employé-es de soutien de ses campus de Montréal et de Québec. Tout au long de la négociation, l’employeur a tenté de briser le syndicat en le forçant à accepter des reculs majeurs, tout en le menaçant de recourir à la sous-traitance si ses conditions n’étaient pas acceptées.  « Après nous avoir mis un couteau sous la gorge tout au long de la négo, le Collège a fait ce qu’il souhaitait faire depuis le début, nous mettre à pied », a dénoncé le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas – CSN, Jean Lacoursière.

Reculs et sous-traitance

« La convention collective du syndicat interdit le recours à la sous-traitance. Malgré cela, l’employeur nous a menacés séance après séance. Il prétendait que le recours à la sous-traitance lui permettrait d’économiser entre 400 000 $ et 600 000 $ tout en alléguant du même souffle qu’il n’avait pas de problèmes financiers. Non seulement rien ne justifie sa demande, mais il a refusé tout au long de la négociation de nous prouver qu’en ayant recours au privé, il économiserait une telle somme », a dénoncé Nathalie Arguin, secrétaire générale de la FEESP–CSN. C’est inévitablement en rognant sur la qualité des services et sur la sécurité des élèves que l’employeur compte faire des économies ! »

Parmi les reculs qui étaient exigés par l’employeur, notons :

– Le retrait d’heures garanties pour certains employé-es réguliers ;

– Le transfert vers un horaire de 22 h à 6 h pour la majorité des emplois ;

– L’abolition de quatre postes ; 

– Un gel salarial de trois ans, suivi d’augmentations de 1 % pendant deux ans. Donc, un total de 2 % sur cinq ans ;

– L’abolition de jours de vacances ;

– L’accessibilité réduite aux assurances ;

– L’abolition de la paye lors du repas de 30 minutes ;

– La fin de l’uniforme fourni ; 

– L’abolition des primes de soir et pour le grand ménage. 

Des hommes et des femmes à la rue

Ces femmes et ces hommes, dont certains travaillent à l’entretien et à la maintenance du collège depuis plus d’une décennie, ont reçu la semaine dernière, par huissier, leur lettre de licenciement. « Il s’agit ici d’hommes et de femmes dont plusieurs ont des enfants, qui se retrouvent du jour au lendemain à la rue », a pour sa part déploré Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). « L’employeur a même eu le culot de faire cesser la couverture d’assurance des travailleurs le jour même où il les a mis à pied, alors qu’ils sont pour l’instant en vacances pour la plupart. Le Collège aura démontré une attitude d’un total mépris à l’endroit des travailleuses et des travailleurs tout au long de cette négociation qu’il termine comme il l’a débutée, de façon odieuse. »

Recours envisagés

Le Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas – CSN ne compte pas abandonner la bataille et entend contester les licenciements. La voie juridique sera aussi analysée. « Tant et aussi longtemps que ce sera nécessaire, la CSN sera présente pour appuyer les employé-es de soutien du Collège Stanislas. Notre appui sera à la hauteur de leur bataille », a pour sa part conclu Jean Lortie, secrétaire général de la CSN.

À propos

Le Conseil Central du Montréal métropolitain–CSN regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de syndicats à Montréal, Laval, au Nunavik et à la Baie James, tandis que la FEESP–CSN représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

Mandat de grève générale illimitée

Réunis en assemblée générale lundi à midi, les employé-es de soutien du Collège Stanislas ont voté dans une proportion de 89 % en faveur d’un recours à la grève générale illimitée à utiliser au moment jugé opportun.

« Depuis le début de cette négociation, l’employeur ne souhaite qu’une chose, avoir notre peau. Même si nous avons fait des concessions majeures, la direction du collège refuse de régler une fois pour toutes le recours à la sous-traitance, qui est au cœur de cette négociation difficile », a expliqué le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN, Jean Lacoursière. En plus de pouvoir recourir à la sous-traitance, l’employeur exige du syndicat de nombreux reculs, dont le transfert vers un horaire de nuit pour la majorité des travailleurs et travailleuses, l’abolition de primes diverses, le retrait d’heures garanties, un gel de salaire, la fin de l’uniforme fourni et l’accessibilité aux assurances réduite.

Depuis le début de la négociation, le syndicat, qui représente une trentaine d’employé-es, a été de bonne foi. « Nous étions prêts à certaines concessions, touchant notamment à nos vacances, nos salaires, aux horaires, et même à des abolitions de postes. Mais en plus de toutes ces coupes, l’employeur voudrait nous faire avaler une lettre d’entente lui permettant d’avoir recours à la sous-traitance dans cinq ans et de nous mettre tous à la porte. C’est tout simplement inacceptable, d’autant que nous savons très bien que le Collège n’a pas de problèmes financiers » a déploré le président.

La trentaine d’employé-es de soutien avaient rejeté à l’unanimité l’offre odieuse de l’employeur le 17 juin dernier. Depuis, les négociations n’ont pas repris.

À propos

Le Conseil Central du Montréal métropolitain–CSN regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de syndicats à Montréal, à Laval, au Nunavik et à la Baie James tandis que la FEESP–CSN représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

Les syndicats de La Presse veulent connaître la position de l’employeur

Les syndicats représentant les 420 employé-es de La Presse et de sa filiale Nuglif exigent de connaître la position de l’employeur concernant les salaires et la sécurité d’emploi, près de 18 mois après l’échéance de leurs précédentes conventions collectives.

Les syndicats veulent poursuivre les négociations en ayant tous les éléments en main. Jusqu’ici, ces négociations ont porté sur des aspects sans incidence financière. Il est plus que temps que les salarié-es de La Presse et Nuglif sachent ce que l’employeur souhaite leur proposer, alors qu’une cinquantaine d’employé-es s’apprêtent à quitter l’entreprise en raison d’une nouvelle ronde de coupes à La Presse, annoncées il y a maintenant près de trois semaines.

« Ces nouvelles compressions inquiètent les employé-es, explique Charles Côté, porte-parole des syndicats de La Presse et Nuglif, regroupés en intersyndicale. Ceux qui ont choisi de ne pas participer au programme de départs volontaires qui se conclut aujourd’hui sont restés à l’emploi de La Presse parce qu’ils apprécient leurs conditions de travail et souhaitent les conserver ou les améliorer, dans la mesure du possible. »

Les employé-es de La Presse et Nuglif sont au fait des difficultés qui frappent l’industrie de la presse écrite. Les employé-es de La Presse ont d’ailleurs proposé il y a huit mois une réduction du temps de travail pour permettre à l’entreprise de réaliser des économies, si cela s’avérait nécessaire.

Mais ils sont aussi bien placés pour comprendre le succès unique que représente l’application La Presse+. Cette application pour tablette numérique lancée en 2013 a procuré au quotidien son lectorat le plus important et le plus fidèle depuis sa fondation en 1884. Ce succès de lectorat s’accompagne d’une efficacité publicitaire qui a fait ses preuves.

Les syndicats ont proposé un calendrier de négociation réaliste qui permettra de renouveler les conventions collectives dans les prochaines semaines, si les deux parties y mettent les efforts nécessaires. Par la suite, les employé-es, l’actionnaire et la direction de La Presse et Nuglif pourront se concentrer sur tous les projets futurs qui ne manqueront pas de requérir nos énergies.

« Un renouvellement des conventions collectives dans le respect et la bonne entente, marqué par une compréhension commune des enjeux et des intérêts de tous, sera assurément une bonne nouvelle, dans un contexte où les bonnes nouvelles se font rares dans le domaine de la presse écrite », poursuit Charles Côté.

L’Intersyndicale regroupe quatre syndicats représentant 420  employé-es de La Presse et de sa filiale technologique Nuglif. Il s’agit du

  • Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (CSN) ;
  • Syndicat des employés de bureau de journaux (CSN) ;
  • Syndicat des travailleurs et travailleuses du centre de l’informatique de La Presse (CSN) ;
  • Syndicat des employés professionnels et de bureau (publicité – FTQ).

Le Collège s’apprête à mettre une trentaine de travailleurs à la rue

Les employé-es de soutien du collège Stanislas ont tenu un point de presse ce midi afin de dénoncer l’attitude odieuse de l’employer qui a l’intention de les mettre tous à la porte et d’avoir recours à la sous-traitance.

« Notre employeur fait pendre une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Son attitude va à l’encontre de la convention collective dûment signée par les parties, qui interdit le recours à la sous-traitance. Depuis le début de la négociation, nous avons l’impression qu’il n’a jamais réellement eu l’intention de trouver un compromis, mais plutôt de nous remplacer par une compagnie privée », a déploré le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN, Jean Lacoursière.

Pour sa part, Nathalie Arguin de la FEESP-CSN a mis en lumière le fait que les raisons évoquées par l’employeur ne sont pas justifiées. « Nous savons que le collège ne connaît pas de difficultés financières. Nous avons procédé aux analyses financières et la conclusion est sans équivoque. Pourtant, le collège prétend devoir couper entre 400 000 $ et 600 000 $. S’il va de l’avant, il mettra à pied environ 30 personnes. Des hommes et des femmes qui, dans certains cas, travaillent au collège depuis des décennies. Travailleurs de l’ombre, ils sont celles et ceux qui, jour après jour, s’assurent que les élèves évoluent dans un environnement propice à l’apprentissage et à leur épanouissement », a dénoncé la secrétaire générale de la FEESP.

Finalement, Charles-Sainte-Marie, vice-président du CCMM-CSN, a dénoncé l’attitude inhumaine du Collège Stanislas dans le dossier. « Trente employé-es qui perdent leur travail, c’est aussi 30 familles qui écoperont. C’est pourquoi nous profitons de la kermesse d’aujourd’hui pour solliciter votre appui. Nous vous invitons à signer notre pétition et ainsi contribuer à envoyer un message clair au Collège Stanislas : choisir de mettre à pied d’honnêtes travailleuses et travailleurs constitue un geste odieux. »

À propos
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

La pression monte d’un cran

Réunis en assemblée générale extraordinaire le samedi 3 juin, de nombreux membres du Syndicat des employé-es de soutien du collège Stanislas-CSN ont voté en faveur de moyens de pression à mettre en opération au moment jugé opportun. Devant la lenteur des négociations et les menaces de coupes massives, les travailleuses et les travailleurs ont voté à 100 % en faveur de la proposition.

Rappelons tout d’abord que notre négociation a débuté le 17 mars dernier. Dès la première rencontre, nous avons eu une bonne idée de la direction que souhaitait prendre le collège dans cette négociation.

Des demandes inacceptables

Alors que nos demandes syndicales étaient raisonnables, l’employeur a commencé par nous soumettre des demandes complètement inacceptables.

Il exigeait entres autres :

  • Le retrait d’heures garanties pour certains employé-es réguliers ;
  • Le transfert vers un horaire de 22 h à 6 h pour la majorité des emplois ;
  • L’accessibilité aux assurances réduite;
  • La fin de l’uniforme fourni ;
  • L’abolition des primes de soir pour le grand ménage et les petites vacances ;
  • L’abolition de quatre postes ;
  • Un gel salarial de trois ans, suivi d’augmentations de 1 % pendant deux ans. Donc, un total de 2 % sur cinq ans.

Menaces de sous-traitance

Soyons clairs, notre convention collective interdit le recours à la sous-traitance. Malgré cela, l’employeur nous menace séance après séance de mettre tout le monde à la porte et de recourir à une entreprise privée pour faire notre travail si nous n’acceptons pas ses demandes. Il prétend que le recours à la sous-traitance lui permettra d’économiser entre 400 000 $ et 600 000 $.

Pourtant, après une vérification menée par un conseiller spécialisé de la CSN, il est évident que l’employeur n’a pas de problèmes financiers. Non seulement rien ne justifie sa demande d’économie de 465 000 $, mais il refuse de nous prouver qu’en ayant recours au privé, il économiserait une telle somme.

Une mise en demeure à l’employeur

Devant les menaces de l’employeur et son manque de transparence, nous lui avons fait parvenir une mise en demeure dans laquelle nous lui rappelons :

  • Son obligation de faire preuve de bonne foi dans la négociation ;
  • Son obligation de respecter notre convention collective qui a été négociée et signée par les parties ;
  • Notre intention d’entreprendre tous les recours nécessaires afin de nous assurer du respect de nos droits.

Tous les membres du conseil d’administration ont aussi reçu une copie de cette mise en demeure.

Le ton a changé lors de notre dernière rencontre de négociation à la suite de l’envoi de notre mise en demeure. la négociation se corse et la pression augmente. Appuyés par plusieurs conseillers de la CSN, nous prouverons que nous savons nous tenir debout. notre mobilisation et notre solidarité feront la différence !

Une nouvelle vague de coupures de postes à La Presse

Ce matin, La Presse a annoncé sa volonté de réduire de 49 le nombre de ses employé-es – dont 40 sont syndiqués –, par une combinaison de licenciements et de départs volontaires.

Les syndicats de La Presse déplorent ces nouvelles coupes. Au total, celles-ci se chiffrent par centaines depuis une dizaine d’années.

Actuellement en négociation pour le renouvellement de leurs conventions collectives, les employé-es syndiqués de La Presse tiennent à conserver leur sécurité d’emploi, d’autant plus que celle-ci vient d’être confirmée par une décision arbitrale. Le 25 mai dernier, le Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (CSN) (STIP) et le Syndicat des employés de bureau et de journaux (CSN) (SEBJ) ont eu gain de cause sur toute la ligne relativement aux dispositions touchant à la sécurité d’emploi. La décision ordonnait la réintégration de 26 employé-es, dont 10 à la rédaction et 16 dans les bureaux, qui avaient été licenciés illégalement en septembre 2015. Les syndicats vont s’assurer que ces clauses seront scrupuleusement respectées par l’employeur.

« Si La Presse est touchée par les difficultés économiques qui affectent la presse écrite, les syndicats agiront de manière responsable, a affirmé Charles Côté, président du STIP. Nous avons d’ailleurs déjà proposé des solutions concrètes permettant des économies importantes. »

Même son de cloche de la part du Syndicat des employés de la publicité (SEPB-574) qui a cherché à limiter les effets de la réorganisation sur ses membres. « Un projet d’entente prévoyant un programme de départs volontaires à la retraite sera soumis au vote en assemblée générale lundi prochain », explique Philippe St-Jean, président du SEPB-574.

Des ententes sur des programmes de départ seront aussi présentés lors d’assemblées générales dans les trois autres syndicats.

Plus que jamais, pour les syndicats, il est important que la direction et les employé-es travaillent ensemble pour assurer le développement de La Presse sur toutes les plateformes numériques, afin de préserver son rôle fondamental dans la production et la diffusion d’une information de qualité au Québec.

La fin de l’édition papier du samedi marque l’aboutissement d’un projet démarré en 2010 auquel les employé-es de La Presse et sa filiale Nuglif ont collaboré, entre autres, en faisant des concessions dans leurs conditions de travail et en y faisant les adaptations nécessaires.

Les employé-es sont très fiers du succès de l’application numérique La Presse+, qui rejoint chaque semaine plus de 600 000 lecteurs, ce qui procure à La Presse l’audience la plus large de toute son histoire.

Ce succès est confirmé de plusieurs façons. Grâce à sa salle de rédaction la plus importante au Québec, La Presse est de loin le quotidien le plus cité à la radio et à la télévision. Ses publicités interactives uniques et hautement mesurables viennent prouver quotidiennement l’efficacité du média.

L’Intersyndicale de La Presse et Nuglif représentent tout près de 420 employé-es.

Source : Intersyndicale de La Presse

  • Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (FNC–CSN)
  • Syndicat des employés de la publicité, SEPB-574 (FTQ)
  • Syndicat des travailleurs et travailleuses du centre de l’informatique de La Presse (FNC–CSN)
  • Syndicat des employés de bureau de journaux (FNC–CSN)

Les employés de Dollard-des-Ormeaux en grève contre le milliardaire de l’âge d’or

Les travailleuses et travailleurs de la résidence Dollard-des-Ormeaux à Montréal, qui appartient au richissime Eddy Savoie, aussi appelé le milliardaire de l’âge d’or, seront en grève aujourd’hui afin de dénoncer les offres inacceptables de l’employeur.

« Avec les millions qu’il accumule grâce à notre travail, il trouve le moyen de gratter les fonds de tiroirs. C’est surréel », souligne le représentant du secteur des centres d’hébergement privés de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Gilles Gagné.

Notons que la convention collective est échue depuis le 17 décembre 2014 et que le 1er mai dernier, les salarié-es de la résidence ont rejeté à 100 % les offres proposées par la partie patronale en raison du salaire et de la date de fin de convention. « Nous sommes déjà un secteur sous-payé, avec un salaire moyen qui tourne autour de 12,80 $ l’heure. Cette fois-ci, nous demandons une augmentation de salaire qui traduira le dévouement des travailleuses aux aîné-es de la résidence », a renchéri le président du syndicat, Guy Trichard.

« Un milliardaire qui fait la vie dure à des travailleuses qui comptent leurs sous pour arriver à la fin du mois, et qui tente d’entraver leur volonté de s’unir pour améliorer leurs conditions de travail, c’est particulièrement choquant », a pour sa part commenté la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault.

« La FSSS-CSN va soutenir les travailleuses et travailleurs tout au long de leur lutte. Nous allons tout faire pour que cet employeur mette de côté son entêtement et qu’il accepte de considérer favorablement leurs demandes plus que légitimes », a conclu le vice-président de la FSSS-CSN, Dany Lacasse.

Entente au Collège Mont-Royal

Après plus d’un an de négociation, le Syndicat des employés du Collège Mont-Royal s’est entendu avec la direction du Collège sur une nouvelle convention collective. Cette entente, approuvée majoritairement par l’assemblée générale du syndicat hier, prévoit des améliorations significatives aux conditions de travail  

Le Syndicat est satisfait notamment d’avoir forcé le retrait des demandes patronales qui auraient représenté un véritable recul pour ses membres. En ce qui concerne les gains, mentionnons une contribution financière de l’employeur à l’assurance collective, une diminution de la tâche enseignante, une prime annuelle aux employé-es de soutien et l’amélioration des dispositions entourant les droits parentaux.

«La négociation a été longue et complexe puisque les parties ont aussi relevé le défi d’effectuer une mise à jour complète de cette convention collective. Désormais, celle-ci répond davantage aux besoins des employées et employés » souligne Caroline Quesnel, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et responsable du regroupement privé. La nouvelle convention collective est d’une durée de cinq ans.

Le Syndicat des employés du Collège Mont-Royal, un établissement privé, francophone et mixte d’enseignement secondaire, représente quarante-cinq enseignantes, enseignants et employé-es de soutien. Il est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN. .

Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d’universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec et l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).