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Les employés en arrivent à une entente de principe à l’arraché

Réunis en assemblée générale spéciale vendredi dernier, le 8 avril, c’est à 100 % que les membres présents du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Newrest-Servair Montréal-CSN (STTNSM-CSN) ont entériné l’entente de principe qui leur a été présentée. Ce règlement est le fruit d’une longue et fastidieuse négociation entamée depuis plus d’un an. Une négociation soutenue activement par les membres qui ont dû déclencher une grève générale de 8 heures, le 18 mars, afin de dénouer l’impasse dans les négociations. Un second mandat de grève a même été envisagé.

D’une durée de trois ans, l’entente de principe comprend notamment des augmentations salariales de 2,8 % par année. On note aussi plusieurs autres améliorations au niveau des conditions de travail. « Avec cette nouvelle convention, nous franchissons un grand pas pour l’amélioration de nos conditions de travail. On s’est tenu debout devant une multinationale qui a tenté de nous forcer la main pour accepter des offres qui auraient eu pour effet de nous appauvrir et de précariser nos conditions », note Jean-Darnell Ulysse, président du STTNSM-CSN.

Située à Dorval, Newrest Servair Montréal est une entreprise qui prépare des repas pour plusieurs compagnies aériennes. Elle compte une centaine d’employé-es. Newrest-Servair Montréal fait affaire avec 13 compagnies aériennes, dont quatre font partie des 20 plus importantes au monde.

À propos du syndicat

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Newrest-Servair Montréal-CSN est affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN), qui regroupe plus de 27 000 membres. Il est également affilié au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) qui compte près de 100 membres.

 

Les employés de Newrest-Servair déclenchent une grève de 8 heures

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Newrest-Servair Montréal (STTNSM), affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN) a déclenché ce matin une grève générale de 8 heures afin de dénoncer l’impasse dans les négociations pour le renouvellement de la convention collective.
Située à Dorval, Newrest-Servair Montréal est une entreprise qui prépare des repas pour plusieurs compagnies aériennes. Le point d’achoppement est au niveau salarial. « Le fossé qui nous sépare n’est pas très grand, on parle ici de 2 % d’augmentation salariale que nous refuse la partie patronale. Pourtant, cette augmentation est justifiée par l’écart qui existe entre Newrest-Servair et ses concurrents à Montréal. Même avec l’augmentation demandée, nous peinons à rattraper les salaires des compétiteurs. Si on se compare à la compétition, nous partons de loin », précise Jean-Darnell Ulysse, président du STTNSM-CSN.

Roulement de la main-d’œuvre

La centaine d’employé-es de Newrest-Servair gagne le salaire minimum au premier échelon salarial. Le syndicat voudrait obtenir de meilleures conditions aux échelons plus élevés afin, entre autres, de favoriser la rétention des travailleurs et travailleuses et conserver leur expertise.

« Il est difficile de comprendre qu’une entreprise comme Newrest-Servair, qui paye le salaire minimum à ses employé-es, refuse de bouger pour 2 %. Pourtant, cette petite augmentation permettrait de réduire le roulement de personnel. La formation d’un nouvel employé engendre des coûts, ce qu’on propose à Newrest-Servair, c’est de réduire ces dépenses en offrant un salaire un peu plus alléchant aux travailleurs et travailleuses afin de les garder. Il semble que la direction soit incapable de comprendre le gros bon sens », lance Serge Fournier, président de la FC.

Newrest-Servair Montréal fait affaire avec 13 compagnies aériennes, dont quatre font partie des 20 plus importantes au monde.

Certaines de ces compagnies aériennes qui ont des départs de Montréal aujourd’hui pourraient de ne pas être en mesure de servir de repas à leurs passagers en raison du débrayage. Nous sommes conscients des inconvénients, mais nous croyons que c’est un prix très peu élevé à payer pour assurer un service de qualité à l’avenir.