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Le syndicat accepte la recommandation de la conciliatrice

Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des salarié-es du Massif Petite-Rivière-Saint-François-CSN ont finalement accepté, au scrutin secret, dans une proportion de 74 % l’offre proposée par la conciliatrice. Rappelons qu’une semaine plus tôt, ils avaient rejeté la même offre à 63 %. Ils obtiennent des augmentations de 11,5 % réparties sur les six années de leur nouveau contrat de travail.

« Le 17 février dernier, lors de leur dernière assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs avaient jugé la dernière offre insuffisante, et ce, malgré la recommandation favorable du comité de négociation. De retour devant la conciliatrice, l’employeur a maintenu la même offre tout en brandissant la menace d’une fermeture indéterminée de l’établissement effective le 24 février prochain. Dans le même souci de démocratie et de transparence qui l’a toujours animé, le syndicat a convoqué une nouvelle assemblée qui, cette fois-ci, a décidé d’accepter la proposition », de préciser Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN). Durant l’assemblée générale, les salarié-es ont toutefois exprimé leur colère envers l’employeur puisque celui-ci tente de leur faire porter le poids d’une série de mauvaises décisions de gestion, en plus de faire les frais de cette situation.

« Il y a six ans, l’employeur a présenté un vaste projet à la population qui devait créer de 300 à 400 postes supplémentaires, et ce, dès 2013-2014. Or, aujourd’hui, non seulement le projet ne s’est pas concrétisé, mais, artisan de son propre malheur, l’employeur multiplie les coupes de services et la fermeture d’installations, en plus de réduire les effectifs, ce qui affecte directement la clientèle. Un conflit a été évité, certes, mais les attentes des travailleuses et des travailleurs envers l’employeur demeurent grandes et inchangées », de conclure madame Gingras.

À propos du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 44 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Le Syndicat des salarié-es du Massif Petite-Rivière-Saint-François–CSN vote la grève à 90,5 %

Réunis en assemblée générale hier soir, les membres du Syndicat des salarié-es du Massif Petite-Rivière-Saint-François–CSN  ont très fortement rejeté l’offre dite « finale » de l’employeur à 90 % et ont voté, au scrutin secret, pour un mandat de cinq jours de grève à 90,5 %. Elle sera déclenchée advenant une obstination de la partie patronale à leur présenter une offre non respectueuse. Le syndicat en appelle à la poursuite des négociations pour en arriver à un résultat satisfaisant pour ses membres, au nombre de 240.

« Les membres étaient carrément outrés devant une offre patronale supposément finale, qui ne présentaient pas des améliorations respectables de leurs conditions salariales, ce qui explique les résultats aussi clairs », a déclaré d’entrée de jeu Sylvain Guay, président du syndicat. En outre, l’employeur proposait des augmentations de 9,5 % sur six ans. Le syndicat avait fait de nombreuses concessions, dont celle d’accepter de signer une convention avec un terme équivalent, mais demandait des augmentations en pourcentage plus substantielles, qui se rapprocheraient de celles que les travailleuses et les travailleurs du Mont-Saint-Anne et du Mont-Grand-Fonds ont obtenues.

Concessions passées

Il y a six ans, l’employeur a présenté à la population charlevoisienne un grand développement, comprenant la création de centaines d’emplois (soit de 300 à 400 postes supplémentaires pour 2013-2014). Au final, on a plutôt assisté à de nombreuses coupes de postes, à la fermeture d’un chalet au pied de la montagne et à l’engloutissement de sommes d’argent dans un hôtel et un train qui, aujourd’hui, ne fonctionnent plus.

« Il y a eu beaucoup de promesses d’espoir pour Charlevoix. Les employé-es y ont cru et y ont mis tout leur cœur et leur bonne humeur. L’employeur a fait de mauvais choix de gestion qui ont résulté en des coupes de services et d’installations, en plus de compressions dans les effectifs. Les clients l’ont remarqué. C’est une attitude méprisante envers eux, les gens de Charlevoix et leur réputation, a fait remarquer Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN). J’espère que les maires, qui feront le point sur la situation aujourd’hui, ne céderont pas au chant des sirènes du propriétaire, Daniel Gauthier », a-t-elle rajouté.

« Ce qui est certain, c’est que la montagne a bâti sa réputation grâce à deux atouts majeurs: la vue imprenable sur le paysage féérique de Charlevoix ainsi que l’accueil et l’amour qu’ont les employé-es du Massif. Si le premier est immuable et ne dépend pas du respect de l’employeur, le second l’est », a renchéri monsieur Guay.

Rappelons que la convention collective est échue depuis le 31 décembre 2013 et que la dernière véritable négociation entre les parties remonte à plus de huit ans.

Le comité de négociation est disponible pour reprendre les négociations.

À propos du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 44 000 membres dans tous les secteurs d’activité.