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Nouvelle convention collective au Collège Villa Maria

À la suite de l’entente de principe intervenue la semaine dernière, le personnel non enseignant du Collège Villa Maria a entériné en assemblée générale à 88 % la recommandation de leur comité de négociation.

Une meilleure protection contre la sous-traitance et l’ajout de postes étaient au cœur des discussions à la table de négociation.

« Les nouveaux postes vont permettre d’atténuer la surcharge de travail ce qui aura un impact direct sur la qualité du service aux élèves. Sans répondre complètement à l’ensemble des besoins, la création de ces emplois est un pas vers la bonne direction », de mentionner Léandre Lapointe, vice-président du regroupement privé de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN).

Durant les dernières années, le collège avait choisi de transférer graduellement les tâches des ouvriers d’entretien à un sous-traitant. Les arguments du comité de négociation ont convaincu l’employeur d’y mettre fin et de maintenir les postes actuels. D’une durée de cinq ans, la nouvelle convention collective prévoit par ailleurs une bonification des droits syndicaux et un pouvoir décisionnel sur la formation et le perfectionnement du personnel.

Une grande manifestation pour sauver la musique

Des centaines de personnes ont pris d’assaut les rues du quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal, dès 10 h ce matin, pour protester contre la fermeture prochaine de l’école de musique du collège Villa Maria. Les manifestantes et les manifestants ont répondu à l’appel du Collectif SOS Villa Maria, un comité de parents, d’élèves et de membres du personnel de l’école qui s’est formé à la suite de l’annonce brutale de cessation des activités de l’école de musique faite par la direction en janvier dernier.

Munis de pancartes aux slogans évocateurs tels La musique nous unit et SVP, n’arrêtez pas la musique !, les nombreux élèves présents en avaient long à dire sur l’importance de la formation musicale dans leur parcours scolaire. « Les cours de musique, ça nourrit ma passion, mais c’est aussi une façon de canaliser mon stress. Ça travaille ma capacité de concentration, ce qui se reflète dans mes autres cours », a affirmé Léa Caza-Oettel, étudiante de 3e secondaire à Villa Maria.

La musique occupe une place importante à Villa Maria depuis la fondation de l’école en 1854. La vingtaine de professeurs du programme actuel sont des musiciens et des musiciennes d’expérience qui donnent une formation musicale spécialisée. « Notre programme a remporté de nombreux prix prestigieux et plusieurs de nos anciens élèves ont poursuivi des carrières musicales », a ajouté Alfred Lagrenade, professeur de musique à Villa Maria depuis plus de 15 ans. « À l’heure où, un peu partout à travers le monde, on reconnaît les bienfaits de l’enseignement de la musique dans le parcours pédagogique, l’annonce de la fin du programme musical du collège n’a pas de sens. »

Pour Arnaud Bernadet, père d’une élève de l’école de musique, la décision de la direction, prise sans aucune consultation, est incompréhensible. « On nous dit que c’est pour des motifs budgétaires qu’on doit fermer l’école de musique, que les inscriptions étaient au plus bas. Pourtant, lorsqu’on regarde les chiffres, c’est faux. » Le Collectif SOS Villa Maria considère que le collège n’est plus ce qu’il était depuis l’arrivée de la directrice actuelle, Marie Anna Bacchi, une ex-gestionnaire de Bell Canada. « Faut-il rappeler à Mme Bacchi qu’un établissement d’enseignement, qui reçoit des subventions de l’État, ça ne se gère pas comme une business ? », a lancé M. Bernadet.

La marche s’est terminée par un événement festif au parc Girouard. Par d’éloquentes prises de paroles et des prestations musicales inspirantes, les parents, les enseignants et les élèves ont livré un plaidoyer convaincant pour la sauvegarde de leur école de musique.

Un personnel enseignant mieux outillé pour faire face aux changements

Le personnel enseignant du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Villa Maria – CSN a entériné à 93 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur lors de l’assemblée générale du 25 avril. Cette entente introduit des dispositions balisant les changements technologiques et l’utilisation de nouvelles méthodes ou techniques d’enseignement, une nouveauté dans ce secteur.

Pour madame Caroline Quesnel, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec et responsable du regroupement privé, ces dispositions vont favoriser une perception plus positive des changements au collège.  « Le personnel sera dorénavant impliqué bien avant l’introduction de nouvelles technologies ou méthodes. La transition sera plus harmonieuse et la collaboration de toutes et tous sera certainement améliorée», poursuit-elle. L’administration du collège s’engage par ailleurs à payer le développement professionnel et la formation des enseignantes et enseignants visés par tout changement technologique.

L’entente prévoit d’autres améliorations aux conditions de travail notamment sur le plan de l’organisation du travail et des avantages sociaux. La contribution de l’employeur au régime d’assurance collective est multiplié par deux, ce qui a un impact direct sur la rémunération du personnel.

« Les négociations se sont déroulées rondement. Il n’a fallu que quatre rencontres pour conclure une nouvelle convention collective et nos membres en sont satisfaits. C’est ce qui se produit lorsque les parties négocient de bonne foi », conclut, pour sa part, madame Odie Miller-Maboungou, présidente du syndicat.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Villa Maria – CSN représente 156 membres, dont 80 enseignantes et enseignants. Les professionnels non enseignants et les professeurs de musique sont aussi membres du syndicat. Le collège Villa Maria est un établissement privé d’enseignement secondaire.

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé est composé de plus de 3700 membres du personnel dans 39 syndicats.

Nouvelle banque de grève

C’est à 95 % que les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants de Villa Maria – CSN section Personnel Non Enseignant, qui étaient réunis hier soir en assemblée générale spéciale, ont renouvelé leur banque de 24 heures de grève.

Rappelons qu’après 31 séances de négociations qui piétinent, et face à l’arrogance de la direction du collège, le personnel non enseignant a exercé une journée de débrayage le 30 janvier dernier afin de faire pression sur leur employeur et démontrer leur détermination à obtenir, enfin, des conditions de travail décentes.

Cette journée visait également à sensibiliser et à informer les parents et les élèves de la situation. « Nous n’avions pas l’intention d’empêcher la tenue des cours », précise Mathieu Morin, le président du syndicat. « Or, la direction du collège, prétextant les mauvaises conditions météorologiques, a décidé de fermer le collège pour la journée. Cette décision n’a fait qu’amplifier la colère des membres du syndicat, tout en suscitant un fort sentiment d’appui chez les parents, qui ont dénoncé l’attitude de la direction du collège », ajoute M. Morin.

Cette nouvelle banque de grève sera exercée au moment jugé opportun. « Nous voulons le respect et une convention satisfaisante pour nos membres. La direction du collège doit négocier de bonne foi », a réitéré le président du syndicat.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé compte 42 syndicats rassemblant plus de 3700 membres. La FNEEQ-CSN est une fédération professionnelle affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Grève au Collège Villa Maria

En négociation depuis le mois de septembre 2013 et après une trentaine de rencontres de négociation, l’intransigeance de l’employeur est telle que les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants de Villa Maria – CSN section Personnel Non Enseignant ont opté pour l’exercice d’une journée de grève.

« Des postes abolis, des employé-es mis à pied, des collègues qui quittent sans être remplacés, des tâches confiées à des sous-traitants, on peut compter au moins une dizaine de cas de ce genre », indique le président du syndicat, Mathieu Morin. « Le plus récent évènement est survenu la semaine dernière, alors que l’employeur a signifié à une employée qui voulait effectuer un retour au travail après un congé de maladie, qu’elle était mise à pied. Et cela, alors que son poste existe toujours », dénonce le président.

Le non-respect de l’employeur est flagrant envers celles et ceux qui se dévouent pour les élèves du Collège Villa Maria. « Nos membres souhaitent le respect, leurs emplois et une bonne convention collective. Il est plus que temps que l’employeur négocie de bonne foi et fasse preuve de volonté d’en arriver à un règlement satisfaisant pour nos membres », conclut M. Morin.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé compte 42 syndicats rassemblant plus de 3700 membres. La FNEEQ-CSN est une fédération professionnelle affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Mandat de grève au Collège Villa Maria

Lors d’une assemblée générale spéciale tenue hier soir, les membres de la section du personnel non enseignant du Syndicat des enseignantes et enseignants de Villa Maria – CSN ont voté à 93 % en faveur d’une banque de 24 heures de grève, qui pourra être utilisée au moment jugé opportun. Les négociations ont débuté le 23 août 2013. Depuis, une vingtaine de séances de négociation ont eu lieu.

« Les négociations en vue de notre première convention collective s’étirent. Nos membres en ont assez et ils souhaitent en arriver à une entente équitable le plus rapidement possible », indique le président du syndicat, Mathieu Morin. 
 Le collège procède à de nombreuses coupes de postes et à des mouvements de personnel continuellement et de manière arbitraire estime le syndicat. Le personnel est excédé. « Malheureusement, notre employeur reste sourd à nos préoccupations et semble prendre plaisir à multiplier les obstacles au lieu de chercher des solutions », déplore M. Morin. Les négociations achoppent au sujet de clauses normatives, qui n’engendrent aucun coût pour l’employeur. Le respect, ça ne coûte rien! 
 Une prochaine rencontre de négociation aura lieu le 24 septembre prochain.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé de la FNEEQ compte 39 syndicats rassemblant plus de 2300 membres. La FNEEQ-CSN est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).