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Les chargé-es de cours de l’Université du Québec en Outaouais ratifient l’accord de principe

Lors d’une assemblée générale tenue simultanément à Gatineau, à Saint-Jérôme et à Montréal mardi soir, les personnes chargées de cours de l’UQO ont entériné à 79 % l’accord de principe survenu avec l’UQO le 1er mars dernier.

Rappelons que le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO–CSN) avait obtenu un mandat de grève générale illimitée le 28 février dernier à hauteur de 93 %.

« Ce vote de grève a assurément eu un rôle dans le dénouement de la négociation », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO–CSN. « Cette nouvelle convention collective permettra de diminuer la précarité de nos membres. De plus, des gains ont été obtenus sur la recherche, la collégialité, l’attribution des cours, la reconnaissance des qualifications et l’autonomie professionnelle », a-t-elle poursuivi.

« Notre fédération tient à saluer la campagne de mobilisation des chargées et chargés de cours de l’UQO qui a permis de réaliser des avancées importantes. Le dénouement heureux de cette négociation rappelle à quel point, uni-es, nous pouvons obtenir des victoires qui auront une incidence sur les onze autres syndicats du regroupement université à travers le Québec », se réjouit Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), responsable du regroupement université.

La nouvelle convention collective d’une durée de quatre ans sera en vigueur jusqu’en décembre 2025.

À propos du SCCC-UQO–CSN

Le SCCC-UQO–CSN a été fondé en 1992 et compte environ 700 membres répartis à Gatineau et à Saint-Jérôme. Il est le syndicat le plus représentatif de l’Université du Québec en Outaouais.

Les chargés de cours de l’UQO intensifient leurs moyens de pression

Sans contrat de travail depuis bientôt 13 mois, les chargés de cours de l’UQO intensifient leurs moyens de pression.

« Il est vrai que nous avons bien avancé sur les clauses normatives », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO). « Toutefois, les plus gros dossiers trainent ou n’ont tout simplement pas encore été abordés à la table de négociation », a-t-elle poursuivi.

En effet, la reconnaissance de la recherche, la formation à distance et les salaires restent à négocier. « Pendant ce temps, nos membres ont subit une baisse du pouvoir d’achat de près de 10 % entre 2018 et 2022. Cette situation est encore plus dommageable pour des travailleuses et des travailleurs à statut précaire », a affirmé Madame Bourget.

Le 6 octobre 2022, l’Assemblée générale du SCCC-UQO a adopté à l’unanimité un mandat de moyen de pression.

« Notre fédération offre son appui indéfectible au SCCC-UQO afin qu’il obtienne un règlement satisfaisant dans cette négociation collective qui s’étire depuis plus d’un an. Les personnes chargées de cours méritent une entente négociée à l’image du rôle central qu’elles jouent au cœur de la mission de l’UQO », rappelle Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN).

« Des quatre coins du Québec, de nombreux représentants et représentantes de syndicats de chargées et chargés de cours de la FNEEQ–CSN se sont déplacés à Gatineau pour soutenir les revendications de leurs collègues de l’UQO. Cette solidarité des syndicats se manifeste dans le cadre d’une négociation coordonnée qui nous rappelle, qu’ensemble, nous sommes plus forts », se réjouit Christine Gauthier, vice-présidente de la FNEEQ–CSN, responsable du regroupement université.

Une grève des chargés de cours devrait perturber le trimestre d’hiver

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) et l’Université du Québec en Outaouais (UQO) étaient en négociation les 18 et 19 décembre. L’UQO a pris la décision de quitter la table de négociation et de faire appel à la médiation. Le SCCC-UQO pourra utiliser son mandat de grève générale illimitée au trimestre d’hiver 2018.

«C’est avec déception et incompréhension que nous avons appris la décision de l’UQO. Nous avons une pensée particulière pour les étudiantes et les étudiants qui ne pourront peut-être pas obtenir leur diplôme en avril prochain», a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO.

«Notre syndicat avait proposé une série de compromis. L’UQO a plutôt choisi la voie de l’intransigeance et du conflit de travail», a ajouté Madame Bourget.

Le SCCC-UQO a été fondé en 1996 et compte aujourd’hui environ 700 chargés de cours à Gatineau et à Saint-Jérôme. C’est le syndicat comptant le plus de travailleurs à l’UQO. Les chargés de cours offrent plus de 60% des cours de premier cycle. La dernière grève remonte à 2004 et avait duré trois semaines. Les chargés de cours sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2016 et ont voté en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée le 27 novembre 2017.