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La FSSS-CSN se porte à la défense des services à la population

Devant un employeur qui s’en prend à la liberté syndicale, les travailleuses et travailleurs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont ont manifesté ce midi devant l’établissement. Depuis plusieurs mois, les syndicats CSN informent et mobilisent les travailleuses et travailleurs sur les impacts des mesures d’austérité. À plusieurs reprises, l’employeur a tenté de limiter les actions syndicales, se faisant ainsi le complice des coupes dans les services. Pour la FSSS-CSN, les syndicats ont un rôle majeur à jouer pour défendre les services à la population et ces atteintes à l’action syndicale ne font que démontrer que ce sont les patient-es qui font les frais des coupes.

Une loi du silence qui dessert la population

Depuis quelques mois, l’employeur de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont met de plus en plus de bâtons dans les roues des syndicats de la CSN lorsque vient le temps d’informer et de mobiliser les travailleuses et travailleurs sur la question des compressions budgétaires liées à l’austérité. À plusieurs reprises, l’employeur a refusé que les syndicats tiennent des actions syndicales, alors que ce type d’actions a souvent été fait dans l’établissement.

« On le remarque bien, lorsqu’on parle de la réforme Barrette ou des compressions budgétaires imposées par le gouvernement Couillard, l’employeur veut nous tenir au silence. Pourtant, si nous n’alertons pas la population et les travailleuses et travailleurs sur les impacts des compressions, qui le fera? Nous ne pouvons pas nous faire les complices des coupes dans les services à la population. Nous avons un rôle à jouer pour nous assurer que les patient-es reçoivent des services de qualité », lancent Marc Cuconati et Mathieu Beaudry, président des deux syndicats CSN de l’Hôpital Maisonneuve Rosemont.

Les complices de l’austérité

Les compressions budgétaires de plus de 580 millions de dollars imposées au réseau de santé et de services sociaux en 2015-2016 atteignent les services à la population et les conditions de travail des travailleuses et travailleurs. De plus en plus d’entre eux dénoncent ces coupes, alors qu’ils voient les impacts que celles-ci ont sur les services qu’ils donnent aux patient-es.

« Comment expliquer que des établissements mettent plus d’énergie à nous mettre des bâtons dans les roues qu’à défendre avec nous nos services publics? Ne devraient-ils pas être les premiers à s’inquiéter de l’impact des compressions et à prendre la parole pour assurer l’avenir de notre réseau public? Malheureusement, de plus en plus s’inspirent des libéraux et utilisent le bâillon pour faire taire la contestation. La méthode Barrette se répand maintenant dans les établissements du réseau. Doit-on se surprendre que c’est dans son ancien établissement que l’on remarque que la loi du silence devient de plus en plus la règle? », poursuit Jacques Létourneau, président de la CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs publics et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire

Les syndicats montréalais de la FSSS-CSN se mobilisent pour le maintien des soins à la population

Les syndicats montréalais de la FSSS-CSN se sont rassemblés ce midi devant l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont pour dénoncer les compressions budgétaires dans l’établissement. Les syndicats s’attaquent de plus au projet de loi 10 qui désorganisera le réseau de la santé et des services sociaux. Pour la FSSS-CSN, l’austérité libérale attaque directement les soins à la population et la riposte s’organise pour défendre les services publics.

Les compressions budgétaires à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont

Des travailleuses et travailleurs de plusieurs établissements de santé et de services sociaux de la région montréalaise sont présents à la manifestation devant l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. « Nous sommes rassemblés aujourd’hui pour lancer un message clair : on ne peut plus accepter d’autres coupes en santé et services sociaux. Les coupes touchent directement les soins à Maisonneuve-Rosemont », lance Marc Cuconati, président du STT de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CSN). Les compressions à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont atteignent plus de 5 millions $ en 2014-2015. Depuis le début de l’année 2014, il y a eu près de 40 abolitions de postes, aussi bien dans le secteur paratechnique, auxiliaire, mais aussi chez les technicien-nes et les professionnel-les. À Maisonneuve-Rosemont, les coupes touchent aussi le département de la salubrité, où l’employeur ne procédera plus au remplacement de plusieurs travailleuses et travailleurs lors de congé de maladie. Ces non-remplacements touchent aussi plusieurs postes de professionnel-les, ce qui a pour conséquence d’augmenter les délais pour les usagères et usagers. « C’est la population qui paie le prix des compressions du gouvernement. Les abolitions de postes et les réductions de services à Maisonneuve-Rosemont sont de bons exemples des impacts pour la population », explique Mathieu Beaudry, président du Syndicat des techniciens(nes) et des professionnels(les) de la santé et des services sociaux de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CSN).

En marche contre l’austérité partout dans la région montréalaise et au Québec

Les compressions imposées par le gouvernement Couillard obligent les établissements de santé et de services sociaux à procéder à des coupes dans les services. De plus en plus de syndicats de la FSSS-CSN démontrent que ces coupes ont des impacts pour la population. « On le voit au CSSS Laval comme ici à Maisonneuve-Rosemont, il n’y a plus de gras à couper : on attaque directement les soins ! En plus de ces coupes s’ajoute un projet de loi qui désorganisera le réseau pour plusieurs années. Pendant ce temps, les problèmes qui concernent la population sont laissés dans l’ombre par le gouvernement. Pourtant, des solutions existent comme le développement de la première ligne, la prise en charge des maladies chroniques et les soins à domicile; c’est à cela que doit s’attaquer le gouvernement plutôt que d’y aller d’une autre réforme de structures néfaste », de conclure Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.