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Centre d’action bénévole des Seigneuries : employeur et syndicat finissent par s’entendre.

C’est au terme de l’assemblée générale du syndicat, tenue mercredi dernier, que les membres ont entériné à 84 % l’entente de principe intervenue le 14 avril avec la partie patronale. L’entente prévoit une augmentation des salaires de 2 % au 1er avril 2014 et une deuxième augmentation de 2 % le 16 décembre prochain. Le taux de la compensation pour les déplacements en automobile est majoré à 0.40 $ du kilomètre. Par ailleurs, une zone tampon de 10 kilomètres, pour se rendre au premier client et de même à la fin de la journée pour le retour au port d’attache, fait également partie de l’entente. De plus, afin d’assurer la saine gestion des déplacements effectués, l’employeur s’est engagé à procéder à la réorganisation des routes de travail trois fois par année. Dans la même ligne de saine gestion, l’employeur déposera dorénavant ses informations financières mensuelles et annuelles au syndicat.

Finalement, les parties se sont engagées à entreprendre, avec l’aide du ministère du Travail, un processus de médiation préventive. « Bien que qualifiée de satisfaisante pour les deux parties, il n’en demeure pas moins que dans les circonstances, les travailleuses sortent de cette négociation la tête haute » de déclarer Daniel Charette, vice-président régional pour la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN (FSSS-CSN). Pour ce dernier, l’entente permet au syndicat d’être vigilant concernant la santé financière de l’entreprise. Ce qui lui fait dire que « la table est mise pour le renouvellement en décembre 2015. »

À propos de la CSN et de la FSSS

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité

Indignés par le mépris de leur employeur, les salarié-es votent la grève

C’est le 22 février dernier, dans le cadre de l’assemblée générale du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) que les membres ont exprimé leur indignation face à l’attitude méprisante de l’employeur à leur égard. C’est donc à 90% que les syndiqué-es ont voté la grève au scrutin secret, à être déclenchée par le comité exécutif au moment jugé opportun. Rappelons que la négociation piétine depuis un bon bout de temps. De plus, la partie patronale fait face à une plainte de négociation de mauvaise foi que la Commission des relations du travail doit entendre au début avril.

Lors de la dernière rencontre devant le conciliateur, l’employeur a poussé l’odieux jusqu’à reculer sur des points sur lesquels les parties s’étaient déjà entendues. Non seulement les membres ont du faire le travail de l’employeur, en remaniant les routes de travail afin que le Centre d’action bénévole (CAB) puisse faire des économies, mais voilà que le procureur patronal demande le retrait de la plainte de négociation de mauvaise foi, lançant au visage du comité de négociation syndical : « ça va faire moins d’argent pour vous autres », indiquant que le CAB va être obligé de payer l’avocat.

• Après que le consultant de l’employeur, monsieur Gaston April, en soit venu, comme MCE Conseil d’ailleurs, à la conclusion que la situation financière du CAB était due au laxisme et à la mauvaise gestion de la direction; • Après le départ de la directrice, madame Decourval; • Après le constat du mépris clairement démontré par la direction envers ses travailleuses et ses travailleurs; • Après l’incertitude grandissante auprès des personnes salariées et de la clientèle que nourrit l’employeur par son attitude de confrontation :

«Ne serait-il pas temps que l’Agence de la santé intervienne et envisage la mise en tutelle du CAB », de se questionner Daniel Charette, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

« La grève n’est pas l’objectif, mais s’il faut en arriver là pour obtenir le respect. Nos membres sont déterminés à aller jusqu’au bout » d’ajouter la présidente du syndicat, madame Brigitte Michaud.

À propos de la CSN et de la FSSS

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Les travailleuses craignent un licenciement massif et la perte de services

Les 60 salariées du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CAB) s’inquiètent du silence de la direction de l’établissement et de l’Agence de la santé et des services sociaux de Rivière-du-Loup concernant un projet d’abandon des services à domicile et un licenciement collectif pour résorber le déficit actuel de près de 80 000 $. Si ce scénario est retenu, cela affectera directement une grande partie des 900 bénéficiaires vulnérables desservis, sans compter les travailleuses elles-mêmes. Elles demandent donc au conseil d’administration du CAB et à l’Agence de la santé de tout mettre en œuvre pour éviter la perte des emplois et la cessation des services.

En pleine période de renégociation des salaires, les représentantes syndicales ont été informées par la direction du CAB, le 5 novembre dernier, que toutes les travailleuses pourraient être licenciées advenant le rejet d’une proposition visant à récupérer une somme d’environ 1300 $ par salariée. Réunies en assemblée le 11 novembre, elles ont rejeté cette proposition à 91 %, jugeant injuste le fait de payer pour un déficit causé par une mauvaise gestion des ressources. Bien qu’informé de la situation, le représentant de l’Agence de la santé mandaté pour tenter de dénouer l’impasse qui perdure depuis le printemps dernier, s’est cantonné jusqu’ici dans un mutisme inexplicable, refusant d’intervenir pour corriger la situation.

Pour Daniel Charette, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) : « Il est inadmissible de voir la direction du CAB et l’Agence de la santé demeurer muettes, alors que le centre est visé par un licenciement collectif. Ce qui est en jeu, ce sont des services de maintien des activités de la vie quotidienne et domestique, qui sont essentiels à des centaines de bénéficiaires, sans compter le devenir des travailleuses qui se dévouent corps et âme depuis des années. Le conseil d’administration du CAB et l’Agence doivent réagir et reprendre rapidement les choses en mains pour éviter le pire. » Loin de céder à cette menace de fermeture, les travailleuses ont adopté, à leur dernière assemblée, une résolution enjoignant la direction du centre à travailler conjointement avec leur syndicat afin de trouver des solutions viables pour endiguer le déficit actuel, mais aussi pour éviter qu’il se répète. Les avenues suggérées reposent notamment sur deux rapports indépendants dans lesquels ont été analysé les finances et la gestion du CAB, soit le rapport de MCE Conseils et celui de Gaston April, conseiller en gestion des personnes et des entreprises.

Les solutions proposées par les syndiquées vont de la révision de l’organisation du travail, en passant par une meilleure définition et un encadrement rigoureux des services dispensés en fonction des besoins ciblés des clientèles, jusqu’à une participation des travailleuses aux comités d’embauche et sur le conseil d’administration pour assurer l’efficience des ressources. Rappelons que la convention collective des syndiquées, en vigueur de juin 2012 à décembre 2015, prévoit la renégociation des salaires pour les années 2013 et 2014. Leurs demandes s’établissent à 2 % applicables à compter du 16 décembre de chaque année. Quant à la moyenne des salaires, elle est d’environ 17 000 $ bruts annuellement. Depuis le printemps dernier, la direction a tenté de leur imposer différents scénarios pour diminuer leur rémunération, lesquels ont tous été refusés. Ceux-ci allaient d’un simple gel des salaires à des hausses dérisoires, en passant à une réduction du nombre de jours fériés, jusqu’à une diminution draconienne des frais de déplacement pourtant conventionnés. Le syndicat a demandé l’intervention d’un conciliateur en octobre dernier, sans grand résultat jusqu’ici. Des recours juridiques sont également envisagés pour forcer la direction du CAB à respecter les droits des travailleuses.

À propos du syndicat

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent, qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Rien ne va plus avec la direction !

Rien ne va plus entre la soixantaine de travailleuses du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CAB) et la direction de cet organisme communautaire œuvrant dans l’aide à domicile. Elles dénoncent l’attitude arrogante de leur employeur qui veut imposer des coupes draconiennes à même leur faible rémunération afin d’éponger un déficit manifestement causé par une mauvaise gestion. Ces travailleuses demandent à l’Agence de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent d’intervenir pour obliger le CAB à renoncer à recouvrer ces sommes qui les appauvriraient davantage.

« Cette demande d’intervention n’est pas anodine en raison de l’entêtement de la direction du CAB », affirme Daniel Charette, vice-président de la FSSS–CSN pour la région du Bas-Saint-Laurent. « Ces femmes, complètement dévouées au bien-être de gens âgés, sont déjà aux prises avec des conditions de travail et de rémunération très précaires. Malgré tout, on leur demande de manière autoritaire et méprisante, de se sacrifier pour conjurer un déficit dont elles ne sont pas responsables, ni de près, ni de loin. » La direction exige d’importantes concessions pour les prochains mois, dont une coupure de 50 % des frais de transport, ainsi qu’un gel salarial. La récupération totaliserait ainsi environ 80 000 $, soit plus de 1300 $ par salariée. Or, une travailleuse ayant 12 années de services gagne à peine un salaire horaire de 11,99 $ pour un revenu annuel moyen de 17 000 $ brut.

La FSSS juge inadmissible cette décision du CAB de tenter de faire assumer le déficit annuel dont l’origine tient à une gestion déficiente des ressources financières confiées par l’Agence de la santé. Elle questionne notamment l’énorme part financière assumée par le CAB pour payer le bâtiment, qu’elle partage avec l’organisme Carrefour d’Initiatives Populaires de Rivière-du-Loup. En effet, bien que le centre n’occupe que le tiers des espaces disponibles, il assume depuis très longtemps la moitié de la facture totale, incluant les taxes, l’entretien, les réparations, les assurances, etc., qu’on peut estimer facilement à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Autre incongruité : la facture de la prime annuelle d’assurance collective s’est accrue de 33 000 $, une hausse de près de 32 %, pour un même niveau de couverture. Malgré cette forte hausse inhabituelle, la direction du CAB n’a pas jugé bon de procéder à un appel de soumission auprès d’autres assureurs, et ce, en dépit de ses difficultés financières.

À propos de la CSN et de la FSSS

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.