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Campagne de solidarité pour les travailleuses et travailleurs de Villa d’Alma

Depuis le 7 décembre dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, section Villa d’Alma, se battent pour recevoir un salaire décent. Après 3 mois de conflit, il est temps de leur démontrer la solidarité du mouvement en effectuant un don pour les appuyer.

En grève générale illimitée avec services essentiels depuis trois mois, les employé-es se butent à un employeur méprisant dont le seul but est de continuer à faire du profit sur leur dos. Les actionnaires refusent de hausser les salaires, lesquels sont parmi les moins élevés de la région depuis dix ans, mais ont tenté d’augmenter le loyer des résidentes et des résidents de 500 $ par mois.

Les travailleuses et les travailleurs de ce centre d’hébergement privé souhaitent notamment obtenir un salaire de 18 $ l’heure, au 1er échelon, dès la première année de la convention collective. Actuellement, plusieurs ne gagnent que le salaire minimum. Les personnes les plus expérimentées, dont certaines cumulent 17 ans de service, touchent à peine plus de 16 $ l’heure ! La Villa d’Alma représente un exemple malheureux de la marchandisation des soins aux aîné-es.

Depuis le début du conflit, l’employeur multiplie les recours juridiques et les mesures disciplinaires à l’endroit de ces travailleuses et travailleurs, membres de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN. Envers et contre tous, le combat se poursuit.

Il s’agit d’un troisième conflit en dix ans dans cette résidence. La dernière grève s’est soldée par une entente signée à contrecœur par les travailleuses et travailleurs, sous la menace de recul important de la part de l’employeur.

Les quelque 50 employé-es ont besoin de notre appui afin de tenir la minute de plus et de réussir à obtenir des salaires décents pour un travail essentiel : prendre soin de nos aîné-es. Leur lutte tracera la voie pour bien d’autres centres d’hébergement privés au Québec.

Appuyons financièrement les travailleuses et les travailleurs de la Villa d’Alma : https://www.csn.qc.ca/solidarite/villa-dalma/

Villa d’Alma sous-paie ses employé-es et tente d’augmenter le loyer des aîné-es de 500 $/mois

Les travailleuses et les travailleurs du centre d’hébergement privé (CHP) Villa d’Alma dénoncent l’attitude des propriétaires qui continuent à faire du profit sur leur dos. Les actionnaires refusent d’augmenter les salaires, qui sont parmi les moins élevés de la région depuis dix ans, mais tentent d’augmenter le loyer des aîné-es de 500 $/mois.

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay–Lac-Saint-Jean (CSN), section Villa d’Alma, souhaitent notamment obtenir un salaire de 18 $/heure, au 1er échelon, dès la 1re année de la convention collective. Ils sont en grève générale illimitée avec services essentiels depuis le 7 décembre dernier.

Même le premier ministre du Québec, François Legault, a récemment admis qu’il était « difficile » de vivre aujourd’hui avec un salaire de 18 $/heure. Actuellement, il s’avère plus payant d’aller travailler dans une chaîne de restauration rapide que d’œuvrer à offrir des soins de qualités à nos aîné-es.

« L’employeur refuse d’accorder 18 $/heure à ses employé-es, mais il dépose des augmentations de loyer de 500 $ par mois aux résidentes et résidents ! Et c’est lui qui accuse le syndicat de prendre en otage les usagères et usagers ! dénonce Marlène Ross, représentante du secteur des Centres d’hébergement privés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Les hausses demandées ne constituent qu’un rattrapage normal depuis dix ans. Malgré tout, le syndicat a déjà fait son bout de chemin en réduisant les augmentations demandées. »

« Est-ce normal de vouloir tirer le maximum de profits sur le dos d’employé-es à faible revenu et de personnes âgées ? La ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, doit intervenir », affirme pour sa part la vice-présidente responsable des secteurs privés à la FSSS–CSN, Lucie Longchamps. Lors d’une récente manifestation, Mme Longchamps a eu l’occasion de discuter avec des résidentes et résidents. « Malgré les propos du propriétaire, ils sont solidaires des travailleuses et travailleurs », soutient-elle.

Mobilisation régionale
Une 3e action de mobilisation en moins de deux semaines s’est déroulée aujourd’hui 20 février devant la Villa d’Alma. « Plus le temps passe et plus le soutien moral et en argent des autres travailleuses et travailleurs s’accentue », remercie la présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CSN), Manon Tremblay.

« Je salue le courage des employé-es de la Villa d’Alma. Ils souhaitent pouvoir vivre décemment de leur travail essentiel. Ils peuvent compter sur l’appui des syndiqué-es des centres de la petite enfance (CPE) de toute la région », assure la présidente du Syndicat des travailleuses des CPE et des bureaux coordonnateurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Nathalie Duperré, qui était présente sur la ligne de piquetage lundi.

Rappel des faits
Par la voix de son procureur, la direction de la Villa d’Alma a récemment affirmé que sa dernière offre inclut globalement les meilleurs salaires parmi ceux offerts dans les résidences pour aînés (RPA) de la région. Elle omet toutefois de mentionner que les autres résidences sont aussi en négociation ou le seront éventuellement. De plus, les salaires dans cette résidence sont parmi les moins élevés dans la région depuis 10 ans.

L’offre patronale sur la table n’atteint toujours pas les 18 $/heure. À titre d’exemple, pour les catégories d’emploi en cuisine et de préposé-es aux bénéficiaires, le salaire d’entrée dépasserait à peine les 18 $/heure à la fin de la convention collective en mars 2025.

Le plancher salarial de 18 $/heure s’inscrit dans la plateforme de négociation coordonnée dans tous les CHP syndiqués CSN à l’échelle du Québec. Déjà, une dizaine d’ententes de principe a été convenue.

Villa d’Alma – En route vers la grève!

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay–Lac-Saint-Jean (CSN) Section Villa d’Alma étaient convoqués en assemblée générale mercredi soir, le 23 novembre 2022, afin de recevoir une deuxième offre patronale.

C’est avec beaucoup de déception, on pourrait même dire frustration, qu’ils ont constaté qu’ils étaient encore loin d’un règlement et que l’employeur ne les avait pas pris au sérieux ! Le vote parle de lui-même, les membres ayant rejeté l’entente à 96,4 %.

Le salaire demeure le point central de la bataille. « Nous ne nous contenterons pas que des primes. Nous devons avoir un salaire de base nous permettant de vivre convenablement, et ce, tout de suite en 2023 ! » avertit Liliane Malouin, présente lors des rencontres de négociations. « Nous n’attendrons pas trois ans pour améliorer notre sort ! C’est pour faire face aux défis d’aujourd’hui que nous avons besoin de cet argent. Pour payer nos loyers, l’essence et l’épicerie. » conclut-elle.

Les travailleuses et travailleurs maintiennent donc leur demande initiale de 9 $ sur trois ans. « Ils accompagnent chaque jour nos aîné-es. Ils sont là pour eux et tentent de donner le meilleur service possible malgré le manque d’effectif. Le roulement de personnel est important. Il faut trouver un moyen de stabiliser tout ça » ajoute Hélène Brassard, vice-présidente régionale de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN (FSSS–CSN).

L’avis de grève sera envoyé demain et puisque la loi prévoit un délai de sept jours avant de pouvoir l’appliquer, ils espèrent que l’employeur refera ses calculs. Ils n’hésiteront pas à utiliser leur mandat de grève générale illimitée. Évidemment, la clientèle n’a rien à craindre. Les services essentiels seront assurés.

En ce temps des Fêtes qui arrive, la reconnaissance serait un beau cadeau !

Mandat de grève générale illimitée à la Villa d’Alma

Le 24 octobre dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay–Lac-Saint-Jean (CSN), section Villa d’Alma, ont voté à 100 % pour un mandat de grève générale illimitée à exercer au moment jugé opportun.

Malgré les échanges respectueux et les accords sur les clauses normatives, les parties sont très loin en ce qui a trait aux offres salariales. Pour les travailleuses et travailleurs, c’est maintenant ou jamais ! « Vous n’êtes pas sans savoir que la hausse du coût de la vie nous fait mal. Les échelles salariales prévues à la convention collective sont nettement insuffisantes ! Une préposée peut gagner entre 14,25 $ et 16,15 $ l’heure. Par chance, le gouvernement a reconnu que notre travail était essentiel et a accordé une prime qui nous permet d’avoir 4 $ de plus, mais sans jamais dépasser 21,27 $. Il va nous arriver quoi lorsque la prime sera terminée ? Les chefs en cuisine gagnent entre 14,63 $ et 20,12 $. Vous y pensez ? Avec de meilleurs salaires, l’employeur n’aurait sûrement plus à engager des ressources qu’il paie plus cher par des agences » déclare Liliane Malouin, déléguée syndicale de la Villa d’Alma.

« Il faut impérativement donner un coup de barre dans les salaires. Avec ce qui est proposé, les travailleuses et travailleurs devront faire des choix déchirants puisque le lait, l’essence et les autres produits de consommation augmentent sans arrêt ! déplore Hélène Brassard, vice-présidente régionale de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). En plus, il me semble que l’employeur devrait y mettre une priorité puisque la rétention du personnel est difficile et les conditions de travail ne sont pas du tout attirantes afin de recruter de nouvelles et nouveaux employés, poursuit-elle. Il faut au minimum qu’à la fin de cette nouvelle convention collective, les travailleuses et travailleurs puissent gagner 18 $ l’heure. Et la CSN est justement en campagne pour la hausse du salaire minimum à 18 $ », conclut-elle.

« Ce n’est pas normal que celles et ceux qui prennent soin de nos ainé-es reçoivent si peu de reconnaissance. Il faut plus que des mercis ! On a reconnu le personnel travaillant dans les CPE, ainsi, nos ainé-es ne valent-ils pas autant que nos petits ? D’autant que c’est eux qui ont bâti le Québec d’aujourd’hui » explique Manon Tremblay, présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement privés de la région Saguenay–Lac-Saint-Jean (CSN) est affilié à la CSN et à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). La FSSS–CSN compte un peu plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS–CSN représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux.

 

Victoire pour les travailleuses et travailleurs de Villa d’Alma

Réunis en assemblée générale 1er  juillet 2014 en soirée,  les membres du Syndicat des centres d’hébergement  privés de la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean,  section Villa d’Alma ont voté à  76 % en faveur de l’entente de principe suite à la recommandation du conciliateur.  Grâce à la mobilisation des travailleuses et travailleurs et le support des résidentes  et résidents, cette entente entraîne de nombreux gains.

Le syndicat a entre autres obtenu ce qu’il demandait concernant la pleine rétroactivité  salariale jusqu’en juillet 2013. Il a également obtenu que l’échelle salariale débute à 11  $ de l’heure à partir de juillet 2013 . Le syndicat a de plus obtenu  des augmentations salariales de  2 % chaque année. Les primes de soir et de nuit vont augmenter à partir de janvier 2015 et la quatrième semaine de vacances après 10 ans  de service sera effective à partir de janvier 2016.   La convention collective prend échéance en juillet 2018.

«  Il y a encore beaucoup d’avancement à faire dans le secteur des centres d’hébergement privés. Avec un vote de  76 %, l’employeur Ferlac doit comprendre que les travailleuses et les travailleurs ne rentrent pas à genoux ;  ils ont gagné le respect !  L’employeur, après avoir mis du temps à assouplir ses positions, a finalement accepté le compromis proposé par le conciliateur », souligne  Danielle Lemire, présidente du syndicat.

La quarantaine de travailleuses  et de travailleurs, qui avaient déclenché la grève le 26 mai, tiennent à remercier toutes les résidentes  et tous les résidents pour leur appui, tout au long de ce conflit.