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Grève des casinos : les travailleuses et travailleurs convergent à Montréal

Une foule de près de 2000 personnes s’est réunie ce midi à Montréal sous une chaleur accablante pour signifier son appui aux travailleuses et travailleurs des casinos en grève générale illimitée depuis le 23 juin dernier.

« Le rassemblement d’aujourd’hui est une magnifique démonstration de solidarité. De notre côté, l’énergie est là et nous sommes prêts à tenir notre bout pour obtenir une convention collective satisfaisante », explique Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal.

Une année record pour la Société des casinos
« L’été est la saison la plus achalandée des casinos. Si Loto-Québec et le Conseil du trésor veulent pouvoir annoncer encore une fois des profits records lors de l’exercice financier de l’année prochaine, ils vont devoir mettre de l’eau dans leur vin », explique Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN.

Le 6 juin dernier, la Société des casinos faisait état de sa meilleure année financière depuis sa création. De son côté, le vice-président exécutif et chef de l’exploitation des casinos et des salons de jeux, Kevin G Taylor, a vu sa rémunération totale passer de 375 461 $ à 504 498 $ dans la dernière année.

« Ces profits, ce sont ultimement les travailleuses et les travailleurs qui les créent. La moindre des choses serait de faire en sorte que tout le monde en profite. Les casinos font partie intégrante du paysage estival au Québec et on ne souhaite rien de plus que de permettre aux travailleuses et travailleurs de faire leur travail dans de bonnes conditions », ajoute Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain.

En négociations depuis plus d’un an, les syndiqué-es revendiquent des hausses salariales équivalentes à l’inflation plus 1 $ de l’heure. Alors que les négociations piétinent, l’employeur maintient les mêmes offres salariales depuis le mois de février.

« Ce qu’on demande, ce sont des conditions de travail valorisantes qui permettent d’endiguer les problèmes de recrutement et de rétention du personnel. Il manque du monde pour travailler aux casinos et tant que ce sera le cas, c’est le grand public qui en paiera le prix. En sous-effectifs, c’est clair que les travailleuses et travailleurs ne peuvent pas offrir le meilleur service à la clientèle », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employés et employées des services publics (FEESP–CSN).

Les syndiqué-es sont prêts à retourner à la table de négociation dès que l’employeur sera prêt à négocier.

Les casinos en grève générale illimitée

Cette dernière est effective depuis ce matin, à la veille de la Saint-Jean.

« Nous sommes devant une impasse et on espère que lorsque l’employeur va nous voir forts et unis dans ce vote de grève, il va trouver de la marge de manœuvre parce que les employé-es ne peuvent pas négocier seuls », explique Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal-CSN.

Les 1 700 employé-es syndiqués avec la CSN viennent de conclure cinq jours de grève en plein Grand prix de Montréal.

« Quand on pense que les cinq patrons de Loto-Québec se partageant 650 000 $ en bonis cette année, c’est insultant de se faire refuser des augmentations qui suivent le coût de la vie » s’exclame Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.

Plus déterminés que jamais, les travailleuses et les travailleurs demandent des augmentations salariales équivalentes à la hausse du coût de la vie plus 1 $ l’heure. Cette demande vise à protéger leur pouvoir d’achat de même qu’à améliorer l’attraction et la rétention du personnel, gravement éprouvé depuis la pandémie.

Des offres « généreuses »

Dans un communiqué diffusé mercredi, Loto-Québec affirmait avoir fait des offres « généreuses » aux travailleuses et aux travailleurs. « Il n’en est rien », affirme Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés du secteur public-CSN.

« Dans sa dernière offre, l’employeur proposait que les bonifications salariales et les primes soient autofinancées à même une diminution de salaire importante pour toutes les nouvelles personnes embauchées. C’est ça, la générosité de la Société des casinos ? Après qu’elle a vécu la meilleure année financière de son histoire, on s’attend à mieux », explique Mme Gratton.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN) compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) regroupe près de 100 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, répartis au sein de quelque 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec. La FEESP-CSN et le CCMM-CSN sont tous les deux affiliés à la CSN, qui regroupent plus de 330 000 membres.

Les casinos de Montréal, Mont-Tremblant, Charlevoix et Lac-Leamy à Gatineau déclenchent la grève

À la veille du Grand Prix du Canada à Montréal, 1000 travailleurs et travailleuses du casino de Montréal et de Jeux en ligne ont déclenché la grève.

Les casinos de Lac-Leamy à Gatineau, de Mont-Tremblant et de Charlevoix ont eux aussi débrayé à la suite de l’adoption d’un mandat de cinq jours de grève à utiliser au moment opportun, portant le nombre de syndiqué-es en grève à environ 1700 personnes.

« Loto-Québec et la Société des casinos font des profits extraordinaires cette année, mais refusent de revoir leurs offres salariales. C’est insultant pour les travailleurs et travailleuses qui portent le casino sur leur dos ! » s’exclame Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal sur la ligne de piquetage devant le casino.

On apprenait notamment dans l’exercice financier de Loto-Québec publié le 7 juin dernier que le secteur des casinos et des salons de jeux a connu la meilleure année de son histoire et que Kevin G. Taylor, vice-président exécutif et chef de l’exploitation des casinos et des salons de jeux, a bénéficié dune hausse de salaire de 34 %, passant de 375 461 $ à 504 498 $.

« Ce qu’on demande depuis un an, ce sont des augmentations de salaire qui permettraient aux employé-es de ne pas s’appauvrir avec la hausse du coût de la vie. Pendant ce temps, le patron des casinos s’offre une hausse de salaire de 130 000 $. C’est absolument indécent ! », s’exclame Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Malgré le fait que la société dit vouloir négocier, elle nous fait la même offre depuis le 28 février 2023. Il y a des limites à négocier seul ! » ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employés et employées des services publics–CSN.

Les augmentations salariales demandées par les employé-es représentent l’équivalent de la hausse du coût de la vie plus 1 $ l’heure. Cette demande vise à protéger leur pouvoir d’achat de même qu’à améliorer l’attraction et la rétention du personnel. Le syndicat explique que dans le contexte économique actuel, les conditions de travail à la Société des casinos du Québec causent un grand roulement chez les employé-es.

Exercice financier de Loto-Québec : les syndiqué-es des casinos réclament leur part du gâteau

Les syndiqué-es CSN des casinos, sans convention collective depuis un an, ont réagi avec stupéfaction à la publication de l’exercice financier de Loto-Québec ce matin. On y apprend notamment que le secteur des casinos et des salons de jeux a connu la meilleure année de son histoire et que Kevin G. Taylor, vice-président exécutif et chef de l’exploitation des casinos et des salons de jeux, a bénéficié d’une hausse de salaire de 34 %, passant de 375 461 $ à 504 498 $.

« Je suis estomaquée. Ce qu’on demande depuis un an, ce sont des augmentations de salaire qui permettraient aux employé-es de ne pas s’appauvrir avec la hausse du coût de la vie. Pendant ce temps, le patron des casinos s’offre une hausse de salaire de 130 000 $. C’est absolument indécent ! »
— Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employés et employées des services publics–CSN

« Ce qu’on entend à la table de négociation, c’est que la marge de manœuvre de la Société des casinos est limitée. Quand on voit les profits records que notre employeur fait sur notre dos, c’est difficile à croire », ajoute Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal.

Les augmentations salariales demandées par les employé-es représentent l’équivalent de la hausse du coût de la vie plus 1 $ l’heure. Cette demande vise à protéger leur pouvoir d’achat de même qu’à améliorer l’attraction et la rétention du personnel. Le syndicat explique que dans le contexte économique actuel, les conditions de travail  à la Société des casinos causent un grand roulement chez les employé-es.

Les négociations entamées en juin 2022 piétinent. Encore la semaine dernière, l’employeur proposait que les bonifications salariales et les primes soient autofinancées à même une diminution de salaire importante pour toutes les nouvelles personnes embauchées.

Votes de grève
Dans la dernière semaine et à l’approche du Grand prix de Montréal, les employé-es syndiqués CSN des casinos de Montréal, du Lac-Leamy à Gatineau et de Charlevoix ont voté en faveur d’une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment opportun. Les employé-es du casino de Mont-Tremblant doivent eux aussi tenir un vote de grève dans les prochains jours.

Les employé-es du Casino de Montréal et de Jeux en ligne tiennent un vote de grève

À la veille des fêtes de fin d’année, les employé-es du Casino de Montréal et de Jeux en ligne, membres de la CSN, tiendront les 20 et 21 décembre prochains un vote de grève pour faire débloquer leur négociation.

Après 24 séances de négociation avec leur employeur, les quatre unités syndicales concernées ne se sont toujours pas entendues avec la Société des casinos sur les moyens d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, notamment l’injection importante d’argent pour rendre les emplois attrayants et pour que l’employeur retrouve une place de choix dans le marché de l’emploi.

Au Casino de Montréal et à Jeux en ligne, la CSN représente plus de 1 000 salarié-es qui travaillent dans l’unité générale, la restauration, la sécurité et le jeu en ligne (casino virtuel).

Au bout du rouleau
« Depuis 25 ans et 6 négociations, je n’ai jamais vu les gens aussi excédés et au bout du rouleau, a déclaré Riccardo Scopelleti, président du Syndicat des employé-es de la sécurité physique du Casino et Montréal–CSN et porte-parole de l’ensemble des unités. On travaille le soir et la fin de semaine en bas des conditions du marché. On manque de personnel et on est en surcharge de travail depuis mars 2022. »

À la fin du mois dernier, 97 % des syndiqué-es des 4 unités ont voté en faveur de l’exercice de moyens de pression. Malheureusement, l’employeur n’a pas saisi l’occasion pour trouver un terrain d’entente.

La tenue de moyens de pression et l’éventualité d’un débrayage risquent de compliquer la vie aux clients du Casino et de Jeux en ligne, dont plusieurs ont déjà réservé leur accès à l’établissement pour la période de réjouissances des Fêtes, la plus achalandée de l’année.

Le syndicat garde espoir que l’ultime séance de négociations prévue aujourd’hui permettra de trouver une issue à l’impasse actuelle.

À propos
Parmi ses 65 000 membres répartis dans 425 syndicats à travers la province, la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP–CSN) représente la très large majorité des syndiqué-es des casinos québécois.

SEE de la Société des casinos du Québec–CSN

Le 27 novembre, le Syndicat des employées et employés de la Société des casinos du Québec–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail du Centre de relation clientèle, affectés aux jeux en ligne, à l’exclusion de la chargée de projet affaires et de la coordonnatrice marketing et événementiel. »

pour son établissement situé au 500, rue Sherbrooke Ouest, Montréal.

Ces salarié-es ont pour tâche d’assurer le suivi auprès de la clientèle des jeux en ligne de Loto-Québec, tout particulièrement la nuit. Ils veillent à ce que les utilisateurs des jeux en ligne accèdent aux jeux sans difficulté et répondent à toutes les questions ou difficultés exprimées par les joueurs.

Le Syndicat des employées et employés de la Société des casinos du Québec–CSN est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicat nationaux.

La pression monte

Les travailleuses et les travailleurs des Casinos du Québec, en négociation depuis le printemps dernier, se sont dotés de mandats de moyens de pression à utiliser au moment jugé opportun. Cette avenue était inévitable devant notamment, la lenteur des pourparlers et les demandes de recul de l’employeur.

Réunis en assemblée générale au cours de l’automne, les sept syndicats représentant près de 2000 employé-es ont voté pour accentuer leur rapport de force, et ce, dans une très forte majorité.

À Montréal, les trois syndicats du Casino de Montréal, qui représentent près de 1400 travailleuses et travailleurs, se sont dotés d’un mandat sans équivoque. Les travailleurs de la sécurité, de l’unité générale et le personnel en restauration ont voté à 94% en faveur de moyens de pression.

Les travailleuses et les travailleurs des casinos de Mont-Tremblant, du Lac-Leamy, de Charlevoix et de Montréal négocient depuis le printemps 2017 leurs conventions collectives locales respectives. À ce jour, seuls les syndicats CSN de Charlevoix et de Lac-Leamy ont conclu leur entente locale.  Des votes de moyens de pression ont tout de même été adoptés dans ces deux régions, afin d’appuyer leurs collègues dans leurs négociations locales.

De plus, tous les syndicats représentant les quatre casinos auront en poche un mandat fort lorsque les négociations à la table centrale débuteront.

Compression majeure au casino de Montréal

Les exigences financières du gouvernement envers ses sociétés d’État se traduisent par la perte d’un équivalent de 123 postes syndiqués à temps complet au casino de Montréal.

« Le ministre Marceau exige des revenus supplémentaires à Loto-Québec, mais il y a un coût humain à ça », soutient Stéphane Larouche, président du Syndicat des employées et employés de la Société des casinos du Québec – unité générale (CSN).

La compression a été annoncée cette semaine aux employés et sera effective dans les semaines à venir. Il est important de souligner que c’est loin d’être la première fois que les syndiqué-es et l’ensemble des employés du casino subissent une diminution des heures travaillées. Globalement, le nombre de personnes qui travaillent au casino, incluant les cadres, se situait à 3249 en 2010 et il était de 2830 en novembre dernier. C’était déjà près de 13 % de postes en moins en trois ans!

Toutes les accréditations syndicales du casino subiront une diminution d’heures travaillées qui aura comme effet des mises à pied pour certains et la perte de postes à temps plein pour d’autres. Le nombre d’emplois précaires sera donc en nette progression. Pendant ce temps, le ratio d’employés par cadre demeure à cinq pour un. Cette proportion surprenante ne tient même pas compte des cadres contractuels!

Dans l’unité générale, les compressions d’un équivalent de 41 postes à temps complet (75 000 heures) affecteront surtout le service direct aux clients tant aux machines à sous qu’aux caisses. « Le casino n’est pas à l’écoute de sa clientèle », estime Stéphane Larouche, qui ajoute que les personnes plus âgées ont été oubliées dans tous ces changements et dans les rénovations de plus de 300 M$ effectuées, qui visent surtout à séduire la clientèle plus jeune. La perte de services, notamment avec la fermeture du buffet le jour, et l’ajout de zones plus bruyantes ne plaisent cependant pas à une partie importante de la clientèle.

Pour l’unité des restaurants, on estime l’effet final à 37 mises à pied au mois de mai, en tenant compte du fait que certains syndiqués choisiront de prendre leur retraite. « Il y a une perte très claire de services aux tables et aux machines », indique Jose Oliveira, président du syndicat représentant cette unité. Ce dernier constate par ailleurs que le remplacement des serveurs et des serveuses par des machines distributrices a entraîné une hausse de 300 % de la quantité de breuvages gratuits distribués, ce qui annule complètement l’économie prévue avec l’abolition de postes.

L’unité de la sécurité est également touchée avec la perte de quatre postes. Il faut souligner que ce service comptait 193 employé-es en 2008 et se retrouvera bientôt avec 125. « On pourrait faire face à un problème de sécurité si un évènement majeur survenait », affirme Riccardo Scopelleti, président de ce syndicat. On retrouve parfois 24 agents en service au même moment, alors qu’il en faudrait 35 pour parer à toutes les éventualités.

Les syndicats des trois autres casinos de Loto-Québec craignent également des mauvaises nouvelles prochainement. Au lac Leamy, 18 postes ont d’ailleurs déjà été perdus. Notons qu’en plus des trois unités de la CSN déjà citées, le syndicat des croupiers de Montréal perdra de son côté quelque 41 postes réguliers.

Gestion douteuse

Les trois présidents de syndicat s’interrogent par ailleurs sérieusement sur les décisions prises par la Société des casinos du Québec. Des choix peu judicieux ne font rien pour rassurer quant à l’avenir du Casino de Montréal.

Peu d’efforts semblent être déployés pour attirer la clientèle en début de semaine. De plus, les moyens employés pour attirer des joueurs internationaux ne semblent pas porter ses fruits. En d’autres mots, les syndiqué-es ont l’impression de faire les frais d’une gestion déficiente et de risques mal calculés qui visent à la fois à compenser les récentes pertes de revenus et à répondre aux exigences de dividendes supplémentaires du gouvernement Marois. « Cette pression constante sur les résultats financiers se traduit par un impact dévastateur sur des centaines de familles », dénonce Stéphane Larouche.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Recettes records, sécurité à la baisse

L’écart se creuse dans les négociations entre la direction du Casino de Montréal et ses 190 agents de sécurité en lock-out depuis le 27 août. Au lieu de colmater le manque de sécurité à l’établissement de Loto-Québec, les négociateurs patronaux viennent de proposer la suppression de plusieurs postes à temps complet d’agent de sécurité et la modification d’autres en postes à temps partiel.

Pourtant, selon La Pressedu 29 janvier, la société d’État vient d’enregistrer un des trimestres les plus forts de son histoire pour ses trois casinos à Montréal, Lac-Leamy et Charlevoix, avec des recettes de 193 millions $ pour les trois derniers mois de 2008.

« Nous sommes convaincus qu’il y a plusieurs mineurs et clients interdits qui entrent régulièrement au Casino de Montréal depuis le début du lock-out, il y a cinq mois. Or, au cours des derniers jours, la direction a proposé au syndicat une réduction d’effectifs inacceptable tout autant qu’inapplicable qui aura pour effet de faire durer ce conflit et de restreindre le niveau de sécurité au Casino, si elle s’appliquait. Et ce, dans un contexte de profits records. C’est indécent! »

Cette proposition arrive après plusieurs séances de conciliation où le syndicat avait soumis des avenues de compromis, dans un effort de garder un horaire de travail acceptable à ses membres tout en satisfaisant les besoins opérationnels de l’employeur. Ces propositions, dont une contre-proposition syndicale sur toutes les questions en litige déposées, le 16 décembre dernier, ont été rejetées du revers de la main par la direction.

Rick Scopelleti remarque que la stratégie des dirigeants du casino ne semble pas en être une de résolution des désaccords entre les partis.

« Nous ne comprenons pas l’approche d’un employeur qui, au lieu de négocier un compromis acceptable, continue de proposer des façons de plus en plus farfelues d’organiser le travail au casino. Il est le temps que les responsables politiques de cette société d’État surveillent ce qui se passe au Casino à l’île Notre-Dame, » a conclu M. Scopelleti.

Recettes records, sécurité à la baisse

L’écart se creuse dans les négociations entre la direction du Casino de Montréal et ses 190 agents de sécurité en lock-out depuis le 27 août. Au lieu de colmater le manque de sécurité à l’établissement de Loto-Québec, les négociateurs patronaux viennent de proposer la suppression de plusieurs postes à temps complet d’agent de sécurité et la modification d’autres en postes à temps partiel.

Pourtant, selon La Pressedu 29 janvier, la société d’État vient d’enregistrer un des trimestres les plus forts de son histoire pour ses trois casinos à Montréal, Lac-Leamy et Charlevoix, avec des recettes de 193 millions $ pour les trois derniers mois de 2008.

« Nous sommes convaincus qu’il y a plusieurs mineurs et clients interdits qui entrent régulièrement au Casino de Montréal depuis le début du lock-out, il y a cinq mois. Or, au cours des derniers jours, la direction a proposé au syndicat une réduction d’effectifs inacceptable tout autant qu’inapplicable qui aura pour effet de faire durer ce conflit et de restreindre le niveau de sécurité au Casino, si elle s’appliquait. Et ce, dans un contexte de profits records. C’est indécent! »

Cette proposition arrive après plusieurs séances de conciliation où le syndicat avait soumis des avenues de compromis, dans un effort de garder un horaire de travail acceptable à ses membres tout en satisfaisant les besoins opérationnels de l’employeur. Ces propositions, dont une contre-proposition syndicale sur toutes les questions en litige déposées, le 16 décembre dernier, ont été rejetées du revers de la main par la direction.

Rick Scopelleti remarque que la stratégie des dirigeants du casino ne semble pas en être une de résolution des désaccords entre les partis.

« Nous ne comprenons pas l’approche d’un employeur qui, au lieu de négocier un compromis acceptable, continue de proposer des façons de plus en plus farfelues d’organiser le travail au casino. Il est le temps que les responsables politiques de cette société d’État surveillent ce qui se passe au Casino à l’île Notre-Dame, » a conclu M. Scopelleti.

28 novembre 2008 – Lock – out au Casino de Montréal : reprise des pourparlers

Lock-out au Casino de Montréal : reprise des pourparlers

Les pourparlers entre le syndicat CSN représentant les 190 agents de sécurité au Casino de Montréal et à la Société des casinos du Québec reprennent, aujourd’hui, en présence d’un conciliateur. Il s’agit de la première rencontre formelle entre les deux parties depuis deux mois.

Le moment est propice. Les membres de l’unité sécurité du Syndicat des employés de la Société des casinos du Québec (CSN) entament, aujourd’hui, leur quatrième mois de lock-out. Dans le but de dresser un portrait global de toute cette histoire, un groupe d’agents de sécurité rendront visite, ce matin, aux divers médias de Montréal afin de distribuer une pochette de presse aux journalistes de la ville.

Selon leur porte-parole, Rick Scopelleti, les membres du syndicat voient des joueurs compulsifs sur la liste d’auto-exclusion au Casino de Montréal y rentrent sans entrave depuis le déclenchement de ce lock-out, le 27 août.

« Il est clair qu’un drame social se produit en l’absence du corps de sécurité professionnel et expérimenté, a dit M. Scopelleti. Que de vraies négociations se tiennent, et vite! »

Le Syndicat des employées et employés de la Société des Casinos du Québec est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).


Source : CSN – 28 novembre 2008

Pour renseignements : Lyle Stewart, conseiller au Service des communications de la CSN, tél. : 514 796-2066