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Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud accepte l’entente à 72 %

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) a accepté à 72 % l’entente de principe présentée en assemblée générale. La présente convention collective se terminera le 31 décembre 2027. Elle inclut des modalités encadrant la fin de la sous-traitance sur le territoire ainsi qu’une augmentation du nombre de postes permanents.

« Nos demandes ont toujours été claires, mettre fin à la sous-traitance et l’augmentation du nombre de postes permanents. Aujourd’hui on est fiers d’avoir obtenu les gains recherchés. On a 15 postes permanents de plus et une confirmation que le contrat de sous-traitance a une date d’expiration prévue à la convention » se félicite Alain Audet, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud.

« La ville de Lévis fait un premier pas dans la bonne direction pour redresser son réseau de transport en commun. La situation actuelle au Québec traçait déjà la voie pour des investissements importants en transport. On espère que la ville de Lévis gardera le cap et augmentera substantiellement le financement de son réseau de transport. Les citoyennes et les citoyens de Lévis le méritent! », souligne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de QuébecChaudière-Appalaches.

Un rattrapage salarial aura aussi lieu pour éviter un trop grand appauvrissement des chauffeurs. « On a une hausse salariale la première année qui permet un rattrapage, suivi de hausses qui offrent une protection contre l’inflation à nos membres si elle devait rester aussi élevée qu’actuellement. Dans l’environnement économique actuel, ces augmentations étaient essentielles pour s’assurer que les chauffeurs ne s’appauvrissent pas aujourd’hui ni dans le futur », indique Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

Pour le syndicat, moins de postes occasionnels aura des effets positifs sur l’attractivité de nouvelles et de nouveaux employés. Le président du syndicat, Alain Audet termine d’ailleurs en indiquant : « Rares sont les personnes qui acceptent aujourd’hui des postes occasionnels sans aucune garantie d’heures en situation de pénurie de main-d’œuvre. Pour être de nouveau attractif, modifier cette condition de travail était indispensable! La survie de notre réseau de transport en dépendait. »

La signature de cette entente met donc fin à la grève générale illimitée. Le service reprendra donc dès demain, samedi 24 février. Toutes les lignes normalement assurées par la StLévis reprendront leur service selon l’horaire habituel.

STLévis: entente de principe avec les chauffeurs

Une entente de principe est intervenue aujourd’hui entre le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) et la Société de transport de Lévis. Le tout sera présenté en assemblée générale dans les prochains jours pour permettre aux membres de se prononcer sur son contenu.

Cette entente ne suspend pas la grève actuelle. Le service ne sera donc pas offert sur les trajets desservis par la Société de transport de Lévis. La grève sera suspendue si les membres entérinent l’entente de principe. De plus amples informations seront fournies au moment de soumettre l’entente aux syndiqué-es.

La StLévis cherche la confrontation par son inaction!

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) s’indignent face à la perte de temps orchestrée par la StLévis dans les négociations. La nouvelle journée de négociation d’aujourd’hui n’aura pas permis de faire avancer le dossier d’un centimètre.

Le président du syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud, Alain Audet, dénonce cette attitude. « L’employeur arrive continuellement sans mandat pour négocier et aucune idée d’où se diriger. On s’assoit avec lui et on perd notre temps. C’est comme ça depuis trop longtemps maintenant. »

Le syndicat a soumis à l’employeur la semaine dernière des propositions pour continuer de négocier. L’employeur a demandé plusieurs jours pour se pencher sur la situation, car le jour même, le directeur général n’était pas présent et le reste du comité de négociation patronale n’avait pas le mandat pour se pencher sur les propositions. Le syndicat a attendu jusqu’à samedi avant d’avoir un retour. Au moment de se rejoindre samedi, l’employeur a fait savoir au syndicat qu’il n’était pas disponible pour négocier plus de 2 heures.

« On n’arrête pas de nous dire du côté de la ville qu’on fait confiance au comité de négociation et que les choses vont bien se dérouler. Comment on peut croire ça quand on a un comité de négociation qui ne planifie que deux heures dans son horaire pour essayer de régler un dossier 2 jours avant une grève? », scande Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches CSN.

À la suite de la rencontre de samedi, l’employeur a de nouveau demandé quelques jours au syndicat pour planifier son retour. Malheureusement, le retour aujourd’hui était pitoyable. « L’employeur nous demande 4 jours pour faire ses devoirs, et quand on se revoit on n’a encore rien de fait, et on n’a rien à proposer. Rendu là, on pourrait leur laisser encore 1 an et on n’aurait pas avancé. Le maire dit garder confiance, mais je suis désolé de lui apprendre que son comité de négociation ne travaille pas. Il ne fait pas ses devoirs et perd son temps même quand on est tous à table », s’indigne Simon-Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

« On a été de bonne foi depuis la première journée de négociation. On laisse la chance aux négociations et on reste sympathique envers notre interlocuteur. Malheureusement, aujourd’hui, c’était la goûte de trop. On ne peut plus faire comme si tout allait bien, ça ne va pas bien, car ça ne travaille pas, et c’est comme ça depuis des semaines! », déplore Alain Audet.

Le syndicat continuera de se présenter à la table de négociation avec des propositions et fera ses devoirs entre les rencontres pour essayer de mettre fin au conflit de travail actuel. Rappelons que le syndicat a déclenché une grève générale illimitée le lundi 13 février dernier après 13 mois de négociations infructueuses.

Grève générale illimitée des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) seront en grève à compter de lundi matin 13 février. La dernière journée de négociation d’hier n’a pas permis d’en arriver à une entente, malgré tous les efforts du syndicat à fournir des solutions.

« Nous espérons toujours en arriver à une entente négociée. Nous faisons plusieurs propositions constructives régulièrement pour permettre au dossier d’évoluer. Nous avons fait une offre à l’employeur mardi dernier et avons eu un retour aujourd’hui uniquement. On espère que le rythme va accélérer dans les prochains jours », souligne Alain Audet, président du syndicat.

« Nous avons tendu la main au maire cette semaine pour éviter une grève. Il a répondu faire confiance au processus de négociation avant de faire une demande de mandataire spécial. Aujourd’hui, on se rend compte que la grève est inévitable. On va peut-être, bientôt, se décider du côté de la ville à mettre les efforts nécessaires pour en arriver à une entente et un service de transport en commun respectable », s’indigne Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches CSN.

La table de négociation est maintenue et reprendra en milieu de semaine avec un retour de l’employeur à la suite de nos propositions.

Manque de leadership de la StLévis et du maire Lehouillier

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) sont dégoutés par le manque de volonté de la Société de transport de Lévis à régler le conflit qui les sépare.

« On a été disponible toute la semaine pour continuer les négociations. Malheureusement, le seul moment où la StLévis était présente, le directeur général brillait par son absence. Comment voulez-vous dénouer une impasse comme la nôtre quand l’employeur n’est même pas présent à la table de négociation ? Tout notre temps et nos efforts étaient consacrés à éviter une grève la semaine prochaine, mais il semblerait que la StLévis en ait décidé autrement », s’indigne Alain Audet, président du syndicat.

« On a tout essayé. Nous avons même tendu la main au maire Lehouillier pour tenter de trouver des solutions. Notre demande a été rejetée du revers de la main. Malgré 13 mois de négociations infructueuses, sept jours de grève et l’annonce d’une grève générale illimitée imminente, il croit encore que le tout va se régler magiquement sans se parler. C’est un manque flagrant de jugement et de leadership », scande Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

De son côté, Simon-Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics martèle : « Se faire accuser d’être de mauvaise foi quand, de son côté, l’employeur tarde à se présenter sérieusement pour négocier et qu’il dépense des milliers de dollars en publicités trompeuses, c’est décourageant en 2023. Ce que la StLévis omet de mentionner, ce sont les conditions dans lesquels elle garde ses employé-es. Une situation de précarité incessante qui n’améliore pas du tout les conditions de travail de ses employé-es. Si elle veut réellement être attractive, elle a simplement à nous écouter, on a proposé plusieurs solutions tout au long des négociations. Ça pourrait lui éviter de perdre des employé-es et de devoir payer des milliers de dollars en publicités ».

Aucune rencontre de négociation n’a eu lieu cette semaine, malgré la pleine disponibilité du syndicat. Une rencontre est prévue samedi, sans confirmation de la présence du directeur général. Rappelons que le syndicat a annoncé la tenue d’une grève générale illimitée qui débutera le lundi 13 février, à moins d’en arriver à une entente d’ici là.

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud refuse l’hypothèse de règlement

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) ont rejeté l’hypothèse de règlement qui leur a été présentée à 95 %. Ce refus signifie donc que les deux partis doivent retourner à la table de négociation cette semaine pour en arriver à une entente qui sera acceptable pour les membres du syndicat.

« On a encore des éléments qui doivent être travaillés à la table actuellement. Nos membres jugent qu’en acceptant une telle offre, il y a trop de compromis faits de notre côté et trop peu de la part de l’employeur. Il nous reste donc une semaine pour négocier intensément pour en arriver à une entente et éviter la grève », indique Alain Audet, président du syndicat.

Les enjeux actuellement sur la table portent encore une fois sur la sous-traitance et l’organisation du travail. « On a encore une fois un employeur qui essaie de donner le moins possible à ses syndiqués pour sauver des miettes. Le problème ne dépend pas uniquement de la société de transport. Il faut que l’administration municipale du maire Lehouillier arrive au 21e siècle et injecte sérieusement de l’argent dans son transport en commun. Lévis est à la traine face au reste du Québec, il n’y a rien à être fier », s’indigne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN

De son côté, Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publicsCSN martèle : « On a un syndicat qui se bat pour le gros bon sens. Leurs demandes ne sont pas hors de l’ordinaire et tout le monde demanderait la même chose. Il n’appartient qu’à l’employeur et à la ville de Lévis de mettre des offres convenables sur la table pour éviter une autre grève. Les citoyens de Lévis le méritent ».

Aucune date de négociation n’est encore planifiée au calendrier. Rappelons que le syndicat a annoncé la tenue d’une grève générale illimitée qui débutera le 13 février, à moins d’en arriver à une entente d’ici là.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis.

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud présentera une hypothèse de règlement

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) présentera une hypothèse de règlement à ses membres le dimanche 5 février prochain et la soumettra au vote. Le tout sera présenté en assemblée générale. Cette présentation regroupe donc les dernières hypothèses retenues durant les négociations avec les conciliatrices afin de présenter l’avancée des travaux. Cela ne représente pas une entente de principe.

Cette présentation ne suspend pas l’annonce d’une grève générale illimitée qui pourrait débuter le 13 février prochain. De plus amples informations seront fournies par voie de communiqué à la suite de la présentation faite aux membres ce dimanche. Par respect, le syndicat ne fera pas de commentaire avant de présenter l’hypothèse de règlement à ses membres.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis.

Grève des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud­­­ (CSN) vont déclencher une grève de six jours du 23 au 28 janvier inclusivement, avec une reprise des activités dimanche 29 janvier 2023. Malgré l’annonce faite il y a plus de 10 jours, la situation à la table de négociation ne s’améliore pas et une entente n’a pas été atteinte.

« L’employeur a eu amplement le temps de régler les enjeux. Depuis le tout début, nous négocions de bonne foi et mettons tous les efforts nécessaires pour en arriver à un règlement. Nos demandes portent principalement sur la sous-traitance et la permanence des postes. Notre objectif est simple, s’assurer que notre réseau de transport soit solide et durable et de devenir attractif pour de nouveaux chauffeurs », s’indigne Alain Audet, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN).

La présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches renchérit : « Aujourd’hui, on a une démonstration que l’administration municipale et la STLévis n’ont aucune vision d’avenir. On reste prisonnier d’une vision archaïque qui manque d’ambition. Les citoyennes et les citoyens de Lévis méritent un transport en commun de qualité. De l’autre côté, on a un syndicat qui se tient debout pour favoriser le service et qui a à cœur le transport en commun. »

L’objectif des demandes syndicales est d’assurer la rétention de la main-d’œuvre pour favoriser le service et éviter la fermeture de certaines lignes de transport. « On est en situation de pénurie de main-d’œuvre, on a plus de 30 syndiqué-es qui n’ont aucune garantie d’heures pendant qu’on sous-traite des lignes. C’est une aberration qui doit s’arrêter », martèle Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

Malgré le déclenchement de la grève, le syndicat espère encore en arriver à une entente le plus rapidement possible avec l’employeur et mettra tous les efforts nécessaires pour y arriver.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Grève des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud pour la rentrée

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) comptent déclencher une grève de six jours du 23 au 28 janvier inclusivement, avec une reprise des activités dimanche 29 janvier 2023. Cette annonce donne suite à une première journée de grève le 14 novembre dernier qui n’a toujours pas permis de débloquer l’impasse.

« Face à un manque de volonté flagrant de la part de l’employeur et de la municipalité de régler le conflit, il est temps d’augmenter la pression pour leur faire comprendre que notre service est indispensable. Nous méritons des conditions de travail à la hauteur de notre travail, et Lévis mérite un service de transport en commun financé adéquatement », scande Alain Audet, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN).

Il conclut en indiquant : « Il reste un peu plus d’une semaine à l’employeur pour obtenir un mandat de négociation clair et sérieux pour éviter que le conflit de travail ne se détériore et que le service en soit affecté. »

Le Syndicat des chauffeurs de la Rive-Sud en grève contre la précarité

Les membres du Syndicat des chauffeurs de la Rive-Sud (CSN) ont dressé des piquets de grève dès 5 h ce matin devant le siège social de la Société de transport de Lévis au 1100, rue Saint-Omer. Il s’agit du premier conflit de travail à frapper le transport en commun sur la rive-sud depuis plus de quarante ans. Le syndicat n’exclut pas la possibilité d’autres journées de grève et demeure disponible en tout temps pour la négociation.

« Nous en sommes rendus là parce que l’employeur ne croit pas au sérieux de notre démarche » estime Alain Audet, président du syndicat. « Pour cette première journée de grève, nous avons choisi une journée pédagogique afin de limiter les inconvénients pour les usagères et les usagers et démontrer notre bonne foi. » Pour le syndicaliste, il n’en tient qu’à l’employeur de donner les mandats afin de parvenir à un règlement s’il veut éviter que d’autres journées de grève ne viennent perturber plus sérieusement le service.

« Le monde du travail a changé et le modèle d’affaire de la STL, basé sur le recours à la sous-traitance et la précarité d’une partie des chauffeurs, ne tient plus la route, » estime Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. « Actuellement, sur 115 chauffeurs à la STL environ, il y en a 35 qui sont à temps partiel et sur appel. Ça fonctionnait peut-être dans le passé avec la promesse d’une permanence et d’un temps plein après avoir “fait son temps”, mais aujourd’hui ce n’est plus suffisant pour recruter des chauffeurs et les garder, » explique-t-il. 

La revendication principale du syndicat concerne la permanence pour tous et la fin de la sous-traitance pour garantir à tous les chauffeurs un horaire à temps complet. « Ça ne concerne pas que les conditions de travail de nos membres, » conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « ça concerne aussi la pérennité et la qualité du service à Lévis. Le maire Lehouillier ne peut pas prétendre développer la ville sans améliorer le transport en commun. Si on veut développer le service à la population, ça va prendre des conditions décentes pour attirer des travailleuses et des travailleurs, c’est aussi simple que ça. »

À propos

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 115 chauffeurs environ à l’emploi de la Société de transport de Lévis. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de QuébecChaudière-Appalaches (CCQCACSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Grève des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud ce lundi

Veuillez prendre note qu’un avis de grève de 24 h a été déposé par le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) pour le lundi 14 novembre 2022. À moins d’un revirement de dernière minute à la table de négociation et l’atteinte d’une entente de principe (auquel cas un communiqué sera publié), des piquets de grève seront dressés devant le siège social de la STL, au 1100, rue Saint-Omer, à Lévis, dès 5 h du matin.

Le syndicat des chauffeurs de Lévis toujours prêt à négocier

Malgré le dépôt, aujourd’hui, d’un avis de grève générale pouvant s’exercer à compter du 28 août, le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) se dit toujours prêt à négocier. D’ailleurs, cinq rencontres sont prévues dans les deux prochaines semaines avec la direction de la Société de transport de Lévis (STLévis).

Impact de la loi 24

Le dépôt rapide d’un avis de grève découle de l’adoption, en novembre dernier, par le gouvernement libéral, des nouvelles règles entourant le régime de négociation dans le secteur municipal (loi 24). « La loi impose des délais beaucoup plus courts que par le passé et oblige les syndicats à exercer plus rapidement leur rapport de force », explique le président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud, Stéphane Girard. Le syndicaliste précise que la grève est loin d’être une fatalité. « Au contraire, nous sommes convaincus qu’il est possible de régler sans grève si les négociations se passent bien », affirme M. Girard.

Contexte de la négociation

La convention collective est échue depuis le 31 décembre dernier. Les négociations entre le syndicat des chauffeurs et la STLévis achoppent actuellement sur trois principaux enjeux, à savoir : la sous-traitance, les salarié-es occasionnels et l’organisation du travail. Les syndiqué-es ont exercé des moyens de visibilité durant l’été (retrait des uniformes notamment).

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud–CSN regroupe la centaine de chauffeurs de la STLévis. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics, ainsi qu’au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCACSN) qui compte 45 000 membres dans 250 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 325 000 membres syndiqués provenant tant des secteurs privé que public.