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À l’approche de la rentrée scolaire, est-ce qu’il y aura du transport par autobus à Matane ?

Le refus de la part du transporteur Autobus Matanais Inc. de respecter les engagements qu’il a pris dans le cadre de l’entente de principe survenue à la fin juin met en péril le service de transport par autobus scolaire à Matane à l’approche de la rentrée.

« Le protocole de retour au travail sur lequel nous nous sommes entendus prévoyait le versement de la moitié de la rétroactivité salariale au plus tard le 15 août », explique Maryse Boulay, porte-parole de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. « Or, nos membres n’ont toujours pas reçu un sou et l’employeur trouve toujours une nouvelle excuse pour justifier ce retard. De plus, il n’a toujours pas signé la convention collective, ce qui démontre clairement sa mauvaise foi. On a l’impression de faire rire de nous. »

Le syndicat a d’ailleurs fait parvenir une mise en demeure à l’employeur ce vendredi 25 août au matin, le sommant de respecter ses engagements et de signer la convention collective dans les plus brefs délais. D’autres recours juridiques seront envisagés ultérieurement si l’employeur devait refuser d’obtempérer.

« Nous sommes à quelques jours de la rentrée et c’est la confusion totale, explique Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent. « Plusieurs salarié-es n’ont reçu aucune information quant au fonctionnement de la reprise du travail. Cette situation doit être résolue au plus vite, non seulement pour les travailleuses et les travailleurs, mais aussi pour les parents qui méritent de savoir à quoi s’attendre mardi prochain. »

« Après un long et laborieux processus de négociation et plus de trois mois de conflit, c’est frustrant de voir que l’employeur continue de mépriser ainsi les salarié-es », s’insurge Josée Dubé, présidente du secteur du transport scolaire à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. « Il semble déterminé à les faire suer jusqu’au bout, quitte à compliquer la vie de centaines de familles au passage. C’est révoltant. »

À propos

L’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Elle regroupe 65 syndicats comptant 3 000 membres dans le secteur du transport scolaire.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN représente 8 500 membres, répartis dans plus de 96 syndicats, dans toutes les MRC de la région, de La Pocatière à Les Méchins, tous les secteurs d’activité confondus, privé comme public.

Entente de principe acceptée par le syndicat

Réunis en assemblée générale le matin du 29 juin, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. ont accepté à l’unanimité la dernière offre patronale, mettant ainsi fin au conflit de travail qui durait depuis plus de trois mois.

« Nous sommes contents d’être parvenus à nous entendre avant que le centre de services scolaires ne résilie le contrat d’Autobus Matanais Inc. et retourne en appel d’offres, explique Maryse Boulay, porte-parole du syndicat. Nous pouvons nous réjouir d’avoir non seulement sauvé les emplois de nos conductrices et de nos conducteurs, mais également d’avoir réussi à obtenir de 30 % à 65 % d’augmentation salariale sur 6 ans ainsi qu’un salaire hebdomadaire minimal de 630 $ à parti du 1er juillet pour les conducteurs et conductrices de tous types de véhicules confondus. »

Rappelons que les transporteurs scolaires comme Autobus Matanais Inc. ont vu les fonds qu’ils reçoivent du gouvernement être bonifiés dans le but, entre autres, de mettre fin à la pénurie de personnel dans le secteur.

« Il était essentiel pour nos membres d’obtenir une augmentation salariale considérable et de ne pas subir de reculs au niveau des conditions de travail », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. « Nous sommes satisfaits que l’employeur ait fini par entendre raison et qu’il se soit finalement rendu compte, comme tous les autres employeurs du secteur, qu’il était impératif de corriger une injustice salariale qui dure depuis plus 20 ans. »

« Cette nouvelle entente témoigne de la grande solidarité et de l’inébranlable détermination des membres du syndicat », affirme fièrement Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. « À l’image des autres syndicats du secteur, ces syndiqué-es ont fait des avancées hors de l’ordinaire parce qu’ils se sont tenus debout et ont réclamé leur dû. »

À propos

L’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Elle regroupe 65 syndicats comptant 3 000 membres dans le secteur du transport scolaire.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN représente 8 500 membres, répartis dans plus de 96 syndicats, dans toutes les MRC de la région, de La Pocatière à Les Méchins, tous les secteurs d’activité confondus, privé comme public.

Menace de fermeture chez Autobus Matanais

En ce 27 avril 2023, à la suite d’un vote tenu à scrutin secret en assemblée générale cet après-midi, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. ont rejeté à 93 % les « offres » dites finales de l’employeur, déposées sous la menace de fermeture de l’entreprise.

« Il y a quelque chose d’odieux et de violent dans le comportement totalement méprisant de notre employeur : il dépose des offres ridicules qui imposent même des baisses de salaires de 1 à 6 % à près de la moitié d’entre nous et il nous dit en pleine face qui si on n’accepte pas ça, il ferme l’entreprise. Nous savions très bien qu’il est antisyndical et maintenant, nous savons très bien qu’il se fout de nous, des parents et qu’il n’est là que pour s’en mettre plein les poches sur notre dos. Si Autobus Matanais refuse de négocier de bonne foi et met sa menace de fermeture à exécution, les parents n’auront pas de transport scolaire pendant des mois », dénonce Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

« On va replacer les faits dès maintenant : les conductrices et les conducteurs touchent entre 16 000 et 20 000 $ annuellement. Au bout de 4 ans, le salaire hebdomadaire actuel pour les grands autobus est de 521 $ et l’offre finale de l’employeur est de 540 $. C’est ça, les pinottes qu’il offre aux gens qui lui font faire de l’argent. Il est vrai que son offre permet d’aller chercher 580 $ par semaine, mais seulement après 15 ans de travail, ce qui est totalement inacceptable. Les échelles salariales sur 4 ans sont rares, mais une échelle sur 15 ans, c’est du jamais vu dans le secteur. Hallucinant ! Je n’ai pas d’autres mots pour décrire les manœuvres de cet employeur qui ne mérite pas la confiance de la population matanaise. Il ment sur la place publique et tente de faire passer ses salarié-es pour des gens déraisonnables qui demandent la lune », renchérit Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

« Comme tous les autres employeurs au Québec, Autobus Matanais a reçu environ 12 000 $ de plus par circuit de la part du gouvernement, via le centre de services scolaire. Cet argent doit aller en partie dans les poches de celles et de ceux qui conduisent les véhicules scolaires, même Bernard Drainville, ministre de l’Éducation l’a dit aux transporteurs le 1er février dernier. Et il faut dire que, pour corriger une injustice salariale qui dure depuis plus 20 ans, en ce moment même, ce qui se négocie chez les autres employeurs, ce sont des augmentations entre 23 et 40 % dès la première année, selon le niveau des salaires versés par les employeurs. Or, ici, les salarié-es se font rire au nez par un boss qui utilise la menace pour leur imposer des conditions de travail dépassées qui ne règleront pas la rareté de main-d’œuvre dans le secteur, ce qui menace le service aux parents », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Les membres du syndicat ont déclenché la grève générale illimitée le lundi 13 mars dernier. Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Autobus Matanais se moque du syndicat et des parents

Lors d’une brève rencontre de négociation ce 12 avril au matin, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc.–CSN ont reçu les dernières offres salariales de l’employeur.

« Autobus Matanais se moque de nous et se moque des parents qui n’ont pas de service depuis le 13 mars dernier. Nous avons déclenché la grève parce qu’on nous offre que des pinottes en augmentations salariales comparativement aux sommes qui ont été versées par le gouvernement. Actuellement, avec sa dernière proposition, l’employeur se garde toujours la part du lion des sommes qui lui ont été allouées. Et le boss n’est pas pressé de régler le conflit puisque les prochaines dates de négociation ne sont que les 23 et 24 avril », dénonce Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

« Contrairement aux propos mensongers d’un employeur qui négocie sur la place publique, les salarié-es ne demandent pas plus que ce que les autres conductrices et conducteurs ont reçu durant des négociations récentes dans le transport scolaire, ajoute Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu le 1er février dernier afin d’appuyer les revendications actuelles dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part. Et c’est exactement cette juste part qu’elles et ils demandent. »

Le syndicat a déclenché un arrêt de travail le lundi 13 mars dernier.

« Rappelons-le à nouveau : lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne pleinement la capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. –CSN regroupe 31 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Les syndicats des autobus Matanais et du transport scolaire de Lotbinière manifestent devant le bureau de Bernard Drainville

Ce 5 avril à midi, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc.–CSN et du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN, ont manifesté devant le bureau de circonscription de Bernard Drainville, ministre de l’Éducation.

« Nous sommes venus ici pour dire à Bernard Drainville que son appui à la bonification de nos salaires a été très apprécié, mais qu’il y a encore des employeurs, dont Autobus scolaires Matanais, qui n’ont pas du tout entendu son message. Depuis le début de ce que nous ne pouvons même pas appeler une négociation tellement l’employeur nous niaise, celui-ci n’est pas du tout pressé de négocier et refuse de nous donner notre juste part des sommes qu’il a reçues du gouvernement. Notre grève générale illimitée traîne et le seul responsable, c’est l’employeur », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

Rappelons que le syndicat a déclenché la grève générale illimitée le lundi 13 mars dernier.

« Bernard Drainville est sorti sur la place publique le 1er février dernier afin d’appuyer nos revendications actuelles dans le transport scolaire. Il a souligné à juste titre que les chauffeuses et les chauffeurs doivent avoir leur juste part. Notre employeur aussi ne semble pas pressé de comprendre son message, et voilà pourquoi nous avons adopté une banque de 14 jours de grève à 77 % lors d’une assemblée générale tenue le mercredi 1er mars dernier », ajoute Serge Robitaille, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN.

« Dans le transport scolaire, les boss ont très longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde sans bonifier leurs conditions de travail. Ils ont fait beaucoup d’argent sur leur dos et, actuellement, on voit très bien que cette vision à court terme nous a menés à la rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Pour régler le problème, c’est simple : payez bien votre monde, donnez-leur la part d’argent que vous avez reçu du gouvernement qui doit leur revenir et vous allez en avoir des candidatures », renchérit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

« Depuis le début du conflit, la détermination des membres du transport scolaire est exceptionnelle, précise Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. Chez Autobus Matanais, la partie patronale ment sur la place publique, diffuse des informations inexactes à la population et ne se soucie guère de l’impact du conflit sur les parents. Or, si l’employeur pense qu’on va le laisser s’enrichir sur le dos des travailleuses et des travailleurs, il se trompe amèrement. Les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires ont droit à un bon salaire et à de bonnes conditions de travail. »

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Frédéric Brun, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Les deux syndicats sont sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022. L’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN regroupe environ 30 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Le syndicat des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais manifeste devant le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées

Ce 21 mars au matin, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc.–CSN ont manifesté devant les bureaux du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées.

« Nous revendiquons toujours le même salaire pour toutes et tous, selon le nombre de circuits que nous effectuons. Nous demandons également une augmentation du nombre de journées de maladie. Pour nous, la balle est dans le camp de l’employeur », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

« La détermination des gens est exceptionnelle », ajoute Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. « La partie patronale ne doit pas prendre à la légère ce conflit de travail. L’employeur ne pense quand même pas qu’on va le laisser s’enrichir sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Ces personnes ont elles aussi le droit à un bon salaire et à de bonnes conditions de travail. »

Rappelons que le syndicat a déclenché un arrêt de travail le lundi 13 mars dernier.

« Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu le 1er février dernier afin d’appuyer nos revendications actuelles dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part », ajoute Daniel Lajeunesse, secrétaire du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Les Autobus Matanais en grève ce lundi 13 mars 2023

Comme annoncé le 28 février dernier, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. déclenchent la grève générale illimitée en ce lundi 13 mars 2023.

« Ce n’est pas de gaîté de cœur que nous déclenchons une grève, mais l’état de notre négociation ne nous laisse pas d’autres choix. Nous revendiquons le même salaire pour toutes et tous, selon le nombre de circuits que nous effectuons. Nous demandons également une augmentation du nombre de journées de maladies », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

« Ce matin, le syndicat passe de la parole aux actes. Les salarié-es ont droit à des conditions de travail décentes. Il est clair que le transporteur ne voit pas le caractère essentiel du travail de conductrice et de conducteur de véhicule scolaire. S’il avait conscience du rôle que ses employé-es ont dans la vie des enfants, il aurait négocié depuis longtemps et réglé le renouvellement de la convention collective. La grève générale illimitée est le moyen ultime de se faire entendre quand tout a été tenté et le conseil central soutiendra les grévistes jusqu’à un règlement satisfaisant », déclare Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

 

 

 

 

Les Autobus Matanais en grève bientôt

Réunis en assemblée générale ce lundi 27 février au soir, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc.–CSN a décidé d’envoyer leur avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher une grève générale illimitée le 13 mars prochain.

« Le respect se retrouve au centre de notre négociation : nous faisons face à un manque flagrant de volonté de négocier de la part de l’employeur et les membres sont excédés. Comme tous les autres transporteurs scolaires au Québec, notre employeur a reçu un rehaussement important de la valeur de ses contrats et nous voulons une bonification de nos salaires selon ces nouveaux paramètres budgétaires. Nous voulons aussi toucher le même salaire pour toutes et tous, selon le nombre de circuits que nous effectuons. Nous demandons également une augmentation du nombre de journées de maladies », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

« Dans le contexte actuel d’inflation et de rareté de main-d’œuvre, les salaires qui sont versés sont clairement insuffisants. Il faut que leur métier soit valorisé et que les salaires suivent les responsabilités qui sont les leurs. Ces salarié-es ont des horaires coupés qui les font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’il n’est pas de tout repos de conduire jusqu’à 72 élèves de leur demeure à l’école. Ces femmes et ces hommes veulent simplement avoir la juste part des sommes qui ont récemment été octroyées aux transporteurs, et c’est maintenant qu’ils la veulent », déclare Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent-CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

 

 

Mandat de grève voté à l’unanimité chez Autobus Matanais inc.

Réunis en assemblée générale le mercredi 26 octobre dernier, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaire Matanais inc. ont donné à leurs comités de négociation et de mobilisation un mandat de grève à déclencher au moment jugé opportun.

Le vote unanime fait à scrutin secret est le reflet du ras-le-bol des chauffeurs face à l’attitude patronale concernant le renouvellement de leur convention collective échue depuis le 30 juin 2022. En effet, aucune rencontre de négociation n’a eu lieu depuis l’échéance. L’employeur prétexte toutes sortes de raisons pour excuser le fait de ne pas avoir négocié jusqu’à présent.

Pour l’exécutif syndical, la patience des membres est atteinte, et il serait temps que le propriétaire de cette filiale de la richissime compagnie de transport La Québécoise, Mathieu Gingras, vienne s’asseoir à la table de négociation.

Pendant ce temps, la répartitrice à Matane traite les chauffeurs comme des moins que rien. À titre d’exemple, elle refuse systématiquement toutes demandes de congé. Le syndicat est d’avis qu’il est normal qu’elle ait de la difficulté à embaucher, sa réputation la précède largement.

Quoiqu’il en soit, les premières rencontres de négociation sont prévues les 14 et 15 novembre prochains. Le syndicat est d’avis que des avancées significatives doivent avoir lieu à ce moment. D’ailleurs, n’ayant toujours pas reçu de la part de la partie patronale une copie du contrat le liant au Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, le syndicat n’a pas eu d’autre choix que de faire une demande en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels.

Entente de principe chez Autobus Matanais

Réunis en assemblée générale, mardi le 2 mai dernier, c’est à plus de 80% que les membres présents ont entériné l’entente de principe intervenue plus tôt entre leur employeur et leur comité de négociation syndical.

Bien que la convention collective ne venait à échéance que le 30 juin 2017, les parties ont entrepris le 20 janvier dernier, les négociations en vue du renouvellement de la convention collective pour répondre à une demande de la Commission scolaire. En effet, le contrat entre le transporteur scolaire Autobus Matanais inc. et la Commission scolaire des Monts et Marées venait également à échéance à la fin de la présente année scolaire. L’une des exigences imposées à Autobus Matanais était d’obtenir la conclusion d’une convention collective.

« Chose faite! » de déclarer le président du syndicat, Richard Leclerc avant d’ajouter : « Plus rien n’empêche maintenant Autobus Matanais et la Commission scolaire de continuer les discussions afin qu’eux aussi, concluent une entente à long terme pour le transport des élèves ». Le président du syndicat ne cache pas sa satisfaction d’avoir conclu cette négociation sans heurt.

Le syndicat ne fera aucun autre commentaire afin de laisser toute la place aux discussions entre leur employeur et la Commission scolaire afin que ces derniers finalisent également le renouvellement du contrat de transport scolaire.

À propos

L’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais inc. – CSN est affiliée au Conseil central du Bas-Saint-Laurent – CSN, qui regroupe 110 syndicats représentant10 000 membres et à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN qui compte plus de 60 000 membres. Quant à la CSN, elle représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

Enfin sur la bonne route, après un long détour

« Quand c’est rendu que l’employeur appelle ton syndicat pour avoir des conseils pour congédier quelqu’un, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, c’est le monde à l’envers. C’est pourquoi nous avons choisi la CSN », raconte Dominique Soucy, président de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires matanais, le nom que porte encore le syndicat, affilié pendant 17 ans à la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA).

«Avec la FISA, il fallait être débrouillard, car on devait tout payer de notre poche ! Ça, c’est difficile pour un petit syndicat d’une cinquantaine de membres. En plus, le bureau de la FISA était à Québec, à quatre heures de route d’ici, ça posait un autre gros problème. Avec la CSN les bureaux sont à une heure seulement. On a maintenant un conseiller dévoué et un meilleur rapport de force », renchérit Dominique Soucy.

En février 2015, après mûre réflexion, les 49 chauffeurs d’autobus scolaires qui travaillent pour Autobus Matanais ont choisi de se tourner vers la CSN. Un vote historique, presque unanime. « Un vote à 93 % », insiste Richard Leclerc, vice-président du syndicat.

« Ça n’a pas été dur de se séparer de la FISA, ça a été un mouvement spontané. Ce syndicat-là nous a presque été imposé par le patron en 1998. Il fallait aller vers un syndicat plus fort, capable de nous représenter, parce que le manque de représentation était flagrant. Le lien de confiance avait disparu. Le patron et le représentant syndical étaient presque devenus des grands chums. Quand le côté patronal assiste à tes assemblées syndicales ou que le représentant syndical descend de Québec dans la même auto que le patron, il y a de quoi se poser des questions. Il fallait changer de syndicat, on ne pouvait pas s’en aller vers pire, le pire on l’avait », poursuit Richard Leclerc.

La liberté syndicale

Pour Donald Gauthier, secrétaire-trésorier, « l’événement déclencheur est arrivé le 9 janvier 2013, quand on a eu une diminution de salaire de 4 %. Le patron était là, il nous a annoncé une baisse de salaire et le représentant syndical n’a même pas parlé, sinon pour dire de voter pour ça, si on ne voulait pas perdre nos jobs. Dans la même soirée, on s’est retrouvés avec une diminution de la masse salariale de 90 000 $. C’est là qu’on a réalisé que la FISA ne nous défendait pas ».

Les chauffeurs d’autobus scolaires matanais ont pris tout leur temps pour choisir, comme l’explique Richard Leclerc : « On s’est préparés pendant deux ans à cette désaffiliation. On a eu des contacts avec d’autres syndicats, on sentait qu’ils voulaient venir chercher notre argent, mais ne nous offraient pas de liberté syndicale comme la CSN. Aujourd’hui, on a notre propre comité exécutif à Matane, on décide ce qu’on veut en assemblée pour le fonctionnement de notre syndicat ». Les chauffeurs d’autobus scolaires matanais devront cependant attendre environ deux ans pour profiter totalement de leur adhésion à la CSN, puisque leur contrat de travail actuel ne prendra fin qu’en 2017.

Mais d’ici là, ils ont beaucoup de pain sur la planche, reconnaît Dominique Soucy : « Il faut se préparer à négocier notre contrat de travail en 2017. On veut être capables de placer les bonnes personnes pour avoir une négociation et un contrat sans aller en grève. On ne veut plus jamais passer par où on est passés et se ramasser avec une baisse salariale. On sait que la CSN n’appuiera pas ça. C’est ça notre grand enjeu : conserver nos emplois et s’en aller vers le mieux ».

La confiance de Dominique Soucy en la CSN ne fait aucun doute : « On a une grande confiance dans notre centrale et on doit une fière chandelle à Yves Lévesque, conseiller syndical au Service d’appui à la mobilisation et à la vie régionale de la CSN dans le Bas-Saint-Laurent. Il a été très disponible, la fin de semaine, les soirs. Il nous a appuyés dans tous les dossiers. J’aimerais lui lever mon chapeau, il fait partie de notre réussite ».