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Centre de tri de Sherbrooke : grève évitée

Réunis en assemblée générale le 29 juin dernier, les membres composant le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de tri de Sherbrooke (FEESP–CSN) ont entériné, dans une proportion de 92 %, l’entente de principe intervenue plus tôt dans la semaine.

Pour la classe d’emploi de trieur qui représente les deux tiers des membres du syndicat, cette entente comporte des augmentations salariales se traduisant par 1,50 $/heure sur une convention collective de 3 ans et demi. Ces trieurs atteindront donc le taux de salaire « symbolique » de 15 $/heure à la fin de la convention collective.

À cela s’ajoutent des gains sur les horaires de travail et l’ajout d’un congé mobile. Une clause de retraite progressive a également été intégrée à la convention collective afin de permettre aux travailleurs plus âgés travaillant dans des conditions de travail difficiles de diminuer le temps de travail jusqu’à la retraite.

Rappelons que le 3 juin 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de tri de Sherbrooke (FEESP-CSN) avait obtenu, dans une proportion de 94 %, un mandat de grève. La convention collective était échue depuis le 1er juin 2016.

« La volonté des membres d’améliorer leur condition de travail a créé une unité exemplaire au sein du syndicat, permettant ainsi au comité de négociation d’atteindre les objectifs de négociation », déclare Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de tri de Sherbrooke (FEESP–CSN) compte environ 35 membres. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et à la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN).

Vote de grève au Centre de tri de Sherbrooke

Réunis en assemblée générale le 3 juin dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de tri de Sherbrooke ont donné à leur comité de négociation un mandat d’application de moyens de pression incluant la grève générale illimitée à être déclenchée au moment jugé opportun, et ce, avec une forte majorité de 94 %.

« Les travailleuses et les travailleurs du Centre de tri n’ont eu d’autre choix que de se munir d’un mandat de grève afin de manifester clairement leur mécontentement face aux offres insultantes de leur employeur », déclare M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN).

Effectivement, l’employeur a déposé des offres pécuniaires des plus ridicules qui peuvent être interprétées comme un mépris total à l’égard de ces travailleuses et ces travailleurs qui opèrent dans des conditions difficiles. Pour les trois prochaines années pour lesquelles l’employeur est lié par un contrat, ces offres se résument à des augmentations de 0,10 $, 0,15 $ et 0,20 $ l’heure. « Lorsqu’on sait que le salaire d’un trieur au centre de tri est de 13,50 $ l’heure, les demandes syndicales ne sont pourtant pas extravagantes. Effectivement, ces salarié-es ne demandent qu’une augmentation de 0,50 $ l’heure », ajoute M. Beaudin.

« Rappelons qu’en 2010, les travailleuses et les travailleurs du Centre de tri ont été en grève deux semaines et qu’ils ont alors obtenu gain de cause. Il serait souhaitable que l’employeur, dans la présente négociation, pose un geste significatif, qu’il démontre de la considération à ses employé-es et qu’il évite la grève. La balle est maintenant dans son camp ! » conclut le président du CCSNE–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de tri de Sherbrooke compte environ 30 membres. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, la Fédération des employées et employés du secteur public (FEESP–CSN) et au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN).