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Les syndiqué-es de la Scierie Béarn renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs, de la compagnie Tembec industries inc., usine de Béarn, se sont prononcés à soixante-treize pour cent (73 %) en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de quatre ans, le contrat de travail de ces 125 syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN, prévoit des augmentations de salaire de 2 % par année qui totalisent 8 %. De plus, la contribution de l’employeur au régime d’épargne retraite est majorée, passant de 3.5 % à 5 %.

De plus, d’autres règles d’ancienneté et d’équité ont été instaurées. Des augmentations du montant accordé pour les outils de travail et des primes de 2.00 $ pour l’ensemble des chefs d’équipe.

Appelé à commenter, le président du syndicat, Dany Dénommé, a déclaré : « Bien que l’employeur ait déposé une offre finale dans le contexte difficile qui plane depuis plusieurs années dans le secteur forestier, des gains sont à observer. Du côté normatif, la sécurité d’emploi, notamment sur le balisage des agences de placement et de la sous-traitance, est un gain important. Du point de vue monétaire, il faut se rappeler que dans les sept dernières années, nous avons vécu cinq ans de gel salarial. Je remercie personnellement le comité de négociation qui a fait un travail remarquable. Nous remercions les membres de leur grande participation dans nos assemblées générales. La mobilisation des travailleuses et des travailleurs s’est fait sentir tout au long de la négociation et nous a permis de progresser.»

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Rencontre avec le député d’Abitibi-Est pour l’obtention d’approvisionnement forestier

À la suite du point de presse du mardi 18 novembre 2014, les travailleuses et les travailleurs de l’usine de Tembec de Senneterre, accompagnés de leurs représentants syndicaux du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN), de la Fédération de l’industrie manufacturière -CSN et du syndicat local, ont choisi d’aller rencontrer directement le député libéral d’Abitibi-Est, Guy Bourgeois. Cette rencontre a été organisée en collaboration avec la direction de l’entreprise, la Ville de Senneterre et des entrepreneurs forestiers.

Pour l’occasion, messieurs Alain Caron et Daniel Chiasson, du Syndicat des travailleurs(euses) de Tembec, usine Senneterre (FIM-CSN), monsieur Michel Tétreault, de la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN, monsieur Giacomo Bouchard, premier vice-président du CCATNQ, messieurs Jacques Goulet et Patrick Garneau de Tembec, messieurs Marc et Sylvain Tremblay, entrepreneurs, et monsieur Jean-Maurice Matte, maire de la ville de Senneterre font partie de la délégation ayant rencontré le député Bourgeois dans le but de faire valoir auprès de ce dernier notre demande d’approvisionnement, afin qu’il intervienne auprès de son collègue Laurent Lessard, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, pour l’obtention de l’allocation nécessaire pour les usines en région. ‎

Rappelons que si aucune garantie d’approvisionnement de 124 000 m³ supplémentaire n’est octroyée à l’usine de Tembec Senneterre, l’usine devra faire face à des fermetures annuelles de l’ordre de 11 semaines, ce qui mettra en péril sa survie. Nous avons également besoin de cette garantie d’approvisionnement pour permettre les investissements nécessaires à cette survie. La municipalité de Senneterre, le syndicat des employés de l’usine Tembec et les entrepreneurs forestiers exigent une intervention immédiate du ministre Laurent Lessard, afin d’éviter de telles fermetures. Pour ces raisons, une rencontre a été demandée avec le député, Bourgeois, afin de tenter de trouver des solutions au problème. « Nous sommes venus aujourd’hui avec tous nos membres pour faire comprendre au ministre Lessard, par l’entremise de son collègue, le député Guy Bourgeois, que la survie de l’entreprise passe par l’approvisionnement », d’affirmer monsieur Alain Caron, président du syndicat CSN.

À l’instar du syndicat de Tembec Senneterre, le Syndicat des travailleurs de la scierie Béarn (CSN) se réunit également aujourd’hui devant les bureaux du ministère des Ressources naturelles à Ville-Marie pour réclamer, lui aussi, de l’approvisionnement. « Les entreprises forestières ont déjà fait leur part et nous demandons clairement aux libéraux de nous aider à maintenir‎ les emplois de qualités en région, autant à Senneterre qu’à Béarn. Le CCATNQ répond comme toujours à l’appel des travailleuses et des travailleurs du secteur forestier pour leur permettre de conserver de bonnes conditions de travail », de mentionner, Giacomo Bouchard, 1er vice-président au conseil central.

« Nous, à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), n’hésitons pas à nous déplacer ici en région pour venir appuyer les revendications de nos membres. Nous sommes solidaires avec ces hommes et ces femmes, qui font la 2e transformation de la matière première, dans leur demande qui leur permettra de continuer d’exercer leur métier », de conclure, Michel Tétreault, de la FIM-CSN.

Le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CSN) représente plus de 7 000 membres répartis dans 75 syndicats, autant dans le secteur privé que dans le secteur public.

La Fédération de l’industrie manufacturière rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats partout au Québec.