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Les employés de Tembec de Senneterre renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs, de la compagnie Tembec industries inc., usine de Senneterre, se sont prononcés à quatre-vingt-onze pour cent (91 %) en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 4 ans, le contrat de travail de ces 110 syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN, prévoit des augmentations de salaire satisfaisantes de 2 % par année qui totalisent 8 %. De plus, la contribution de l’employeur au régime d’épargne retraite passe de 3 % à 5 %.

Les employé-es enregistrent également un gain au chapitre de la réduction de la durée de la progression de l’échelle salariale.

Appelé à commenter, le président du syndicat, Alain Caron, a déclaré : « Nous sommes très fiers d’avoir amélioré l’aspect monétaire de notre nouveau contrat de travail dans le contexte économique et la situation de vente de l’entreprise. Les gens ont bien adhéré à cette nouvelle convention collective comme le démontre l’acceptation à 91 %. Je remercie personnellement le comité de négociation qui a fait un travail remarquable. Nous saluons également la grande participation des membres dans nos assemblées générales.»

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Rencontre avec le député d’Abitibi-Est pour l’obtention d’approvisionnement forestier

À la suite du point de presse du mardi 18 novembre 2014, les travailleuses et les travailleurs de l’usine de Tembec de Senneterre, accompagnés de leurs représentants syndicaux du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN), de la Fédération de l’industrie manufacturière -CSN et du syndicat local, ont choisi d’aller rencontrer directement le député libéral d’Abitibi-Est, Guy Bourgeois. Cette rencontre a été organisée en collaboration avec la direction de l’entreprise, la Ville de Senneterre et des entrepreneurs forestiers.

Pour l’occasion, messieurs Alain Caron et Daniel Chiasson, du Syndicat des travailleurs(euses) de Tembec, usine Senneterre (FIM-CSN), monsieur Michel Tétreault, de la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN, monsieur Giacomo Bouchard, premier vice-président du CCATNQ, messieurs Jacques Goulet et Patrick Garneau de Tembec, messieurs Marc et Sylvain Tremblay, entrepreneurs, et monsieur Jean-Maurice Matte, maire de la ville de Senneterre font partie de la délégation ayant rencontré le député Bourgeois dans le but de faire valoir auprès de ce dernier notre demande d’approvisionnement, afin qu’il intervienne auprès de son collègue Laurent Lessard, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, pour l’obtention de l’allocation nécessaire pour les usines en région. ‎

Rappelons que si aucune garantie d’approvisionnement de 124 000 m³ supplémentaire n’est octroyée à l’usine de Tembec Senneterre, l’usine devra faire face à des fermetures annuelles de l’ordre de 11 semaines, ce qui mettra en péril sa survie. Nous avons également besoin de cette garantie d’approvisionnement pour permettre les investissements nécessaires à cette survie. La municipalité de Senneterre, le syndicat des employés de l’usine Tembec et les entrepreneurs forestiers exigent une intervention immédiate du ministre Laurent Lessard, afin d’éviter de telles fermetures. Pour ces raisons, une rencontre a été demandée avec le député, Bourgeois, afin de tenter de trouver des solutions au problème. « Nous sommes venus aujourd’hui avec tous nos membres pour faire comprendre au ministre Lessard, par l’entremise de son collègue, le député Guy Bourgeois, que la survie de l’entreprise passe par l’approvisionnement », d’affirmer monsieur Alain Caron, président du syndicat CSN.

À l’instar du syndicat de Tembec Senneterre, le Syndicat des travailleurs de la scierie Béarn (CSN) se réunit également aujourd’hui devant les bureaux du ministère des Ressources naturelles à Ville-Marie pour réclamer, lui aussi, de l’approvisionnement. « Les entreprises forestières ont déjà fait leur part et nous demandons clairement aux libéraux de nous aider à maintenir‎ les emplois de qualités en région, autant à Senneterre qu’à Béarn. Le CCATNQ répond comme toujours à l’appel des travailleuses et des travailleurs du secteur forestier pour leur permettre de conserver de bonnes conditions de travail », de mentionner, Giacomo Bouchard, 1er vice-président au conseil central.

« Nous, à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), n’hésitons pas à nous déplacer ici en région pour venir appuyer les revendications de nos membres. Nous sommes solidaires avec ces hommes et ces femmes, qui font la 2e transformation de la matière première, dans leur demande qui leur permettra de continuer d’exercer leur métier », de conclure, Michel Tétreault, de la FIM-CSN.

Le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CSN) représente plus de 7 000 membres répartis dans 75 syndicats, autant dans le secteur privé que dans le secteur public.

La Fédération de l’industrie manufacturière rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats partout au Québec.

Le gouvernement mettra à mort notre scierie s’il n’agit pas

Si aucune garantie d’approvisionnement de 100 000 m³ supplémentaires n’est octroyée à l’usine de Tembec Senneterre, l’usine devra faire face à des fermetures annuelles de l’ordre de 11 semaine, ce qui mettra en péril la survie de l’usine. Nous avons aussi besoin de cette garantie d’approvisionnement pour permettre les investissements nécessaires à cette survie. La municipalité de Senneterre, le syndicat des employés de l’usine Tembec et les entrepreneurs forestiers exigent une intervention immédiate du ministre Laurent Lessard afin d’éviter de telles fermetures.

Le gouvernement doit permettre aux entreprises d’accéder à des volumes de bois suffisants pour faire fonctionner leurs usines sur une base soutenue. «Une nouvelle fermeture ou un ralentissement aurait des conséquences dramatiques pour notre communauté, nous avons besoin d’assurer l’avenir de notre milieu », souligne monsieur Jean-Maurice Matte, maire de Senneterre. « Bien que le Forestier en chef confirme qu’il y a beaucoup de volumes de bois disponibles dans les territoires d’approvisionnement historiques pour l’usine de Senneterre, le ministre des Fôrets n’a alloué que 24 000 m3 supplémentaires à Tembec pour les trois prochaines années, alors qu’il faut plutôt confirmer 124 000 m3 supplémentaires annuellement pour garder à l’emploi 200 travailleurs en usine et en forêt», a-t-il ajouté. Les représentants interpellent plus particulièrement le premier ministre, Philippe Couillard, qui a fait de la relance de l’industrie forestière l’une de ses priorités gouvernementales, ainsi que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard.

Du côté des travailleurs, le manque d’actions concrètes du gouvernement rend la situation très préoccupante non seulement pour eux, mais pour les familles qui vivent de cette industrie. « Nous sommes particulièrement inquiets face aux nombreux enjeux forestiers et des problématiques majeures liées au nouveau régime forestier. Actuellement, ce régime est un désastre », a souligné monsieur Marc Tremblay, entrepreneur forestier.

« Au cours de la dernière crise forestière, nous avons subi une diminution majeure de nos activités qui s’est traduite par la fermeture d’un quart de travail et 50 emplois directs perdus en usine et en forêt. Présentement, l’incertitude se maintient au sein des travailleurs de l’industrie. Il est inadmissible que des travailleurs et leurs familles subissent les contrecoups de l’inaction du ministre des forêts qui connaît très bien la problématique. Nous en appelons à une intervention rapide et décisive du ministre Lessard » précise Alain Caron, président du Syndicat des travailleurs(euses) de Tembec, usine de Senneterre (FIM-CSN) qui représente les 130 travailleurs de l’usine.

« Le conseil central et ses 72 syndicats affiliés sont et seront toujours solidaires des travailleuses et des travailleurs du secteur forestier. Nos richesses naturelles, qui sont exploitées de façon responsable, génèrent des emplois de qualité en région. Ces travailleuses et ces travailleurs contribuent grandement à l’économie de la région et plus précisément, dans le cas qui nous occupe, à celle de la Ville de Senneterre. Au nom du CCATNQ, je demande au député Bourgeois de porter une oreille attentive aux demandes des travailleuses et des travailleurs du secteur de la foresterie », d’ajouter Donald Rheault, président du conseil central.

La Ville de Senneterre veut conserver les emplois dans le secteur de la foresterie et ainsi maintenir un équilibre dans l’économie de la région. Les représentants demandent également un appui et une mobilisation de tous les leaders politiques de la région, puisqu’il s’agit de l’un des secteurs porteurs et générateurs d’emplois.

Si aucune intervention concrète du gouvernement ne se réalise à court terme, les acteurs en présence, concertés pour assurer la survie de l’industrie forestière à Senneterre, verront à mener des actions de mobilisation dès le début de la semaine prochaine.

Au cours des derniers mois, le ministre Lessard a été sensibilisé sur la réalité forestière régionale. Nous lui demandons de passer à l’action !