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Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Savik–CSN renouvelle sa convention collective pour 5 ans

Après une période de négociation intense, le rejet d’une première entente de principe et un vote de moyens de pression pouvant aller à la grève adoptée à 100 % par les membres, l’exécutif du syndicat a fait toutes les démarches nécessaires pour en arriver à une entente satisfaisante. C’est d’ailleurs le 3 juillet 2021 qu’une deuxième entente de principe a été présentée aux membres. Ils se sont prononcés à 85 % en faveur de celle-ci. C’est aussi le 20 juillet 2021 qu’avait lieu la signature de la nouvelle convention collective par les parties.

Le président du STT de Savik, Stéphane Tremblay, mentionne : « L’employeur nous est revenu avec une volonté de régler. Nous l’avons senti dans ses offres bonifiées. Il voulait un règlement satisfaisant pour les deux parties. Nous avions bon espoir d’aller présenter à nos membres cette deuxième entente de principe. »

Parmi les sujets qui restaient en litige, la portion sur le salaire était primordiale, mais également quelques éléments concernant les conditions de travail. Voici, en quelques points, nos avancements :

  • Aucune obligation d’être membre de la coopérative pour travailler chez Savik ;
  • L’ajout de Bâtirente comme option d’épargne retraite ;
  • Le quart de nuit n’est plus obligatoire, mais volontaire ;
  • La semaine de nuit est maintenant de 33,5 heures par semaine avec une prime pouvant équivaloir à 40 heures, ceci pour valoriser ces travailleuses et travailleurs ;
  • La banque de congés accumulés par les heures supplémentaires a été augmentée à 40 heures ;
  • Augmentation de salaire de 4,25 % à 4,5 % par année selon la catégorie d’emploi pour les 3 premières années de la convention collective ;
  • Augmentation de salaire de 3,75 % à 4 % par année selon la catégorie d’emploi pour les 2 dernières années de la convention collective, en plus d’une protection par l’IPC.

Mario Pellerin, élu au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN, déclare : « Nous sommes heureux du dénouement, car les conflits de travail ne sont pas souhaitables et l’employeur a compris le message. Nous allons continuer à appuyer les syndicats de la FIM afin d’améliorer les conditions de travail dans leur secteur d’activité. »