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Fonderie Horne: la nouvelle convention adoptée à 69,7 %

Les membres du Syndicat des travailleurs de la Mine Noranda ont voté à 69,7 % en faveur de l’entente de principe qui avait été entérinée le 28 février dernier.

« Cette négociation est un tournant majeur : on a fait des gains un peu partout dans la convention collective, dont certaines demandes qui remontaient à plusieurs années. Nous sommes très satisfaits », affirme Shawn Smith, président du Syndicat des travailleurs de la Mine Noranda (STMN–CSN).

Gains

  • Hausse des salaires de 11 % en trois ans : 3 % en 2025, 5 % en 2026 et 1,37 $ de l’heure pour tout le monde en 2027. On note un équilibre entre les hausses les plus courantes en pourcentage et en dollars.
  • Plusieurs gains sur le plan des vacances afin notamment de faciliter la conciliation famille-travail et de reconnaître l’expérience antérieure de membres qui exercent certains métiers et ainsi bonifier leurs vacances. Ce dernier gain rendra ces emplois plus attractifs.
  • Bonification des prestations en assurance-invalidité.
  • Meilleur accès aux documents et plus de temps libéré pour les enquêtes sur la sous-traitance.

« On salue les avancées pour les travailleuses et les travailleurs, mais on regrette que Glencore n’ait pas accepté d’inscrire dans la convention son intention d’investir pour l’environnement. Nous pensons que la transition juste de notre économie est la voie à suivre », ajoute Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Une solidarité et une mobilisation exemplaire ont permis au STMN–CSN d’avancer et d’améliorer l’attractivité des emplois de cette entreprise incontournable de Rouyn-Noranda », soutient Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec–CSN.

À propos

Le STMN–CSN compte environ 400 membres et est affilié à la FIM–CSN, qui rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis dans plus de 320 syndicats à travers toutes les régions du Québec. La CSN compte 330 000 membres répartis dans 2 000 syndicats, 8 fédérations et 13 conseils centraux, dont le CCATNQ–CSN. La CSN œuvre pour une société solidaire, démocratique, équitable et durable.

 

Les travailleurs de la Mine Noranda entérinent leur nouveau contrat de travail

Réunis en assemblée générale hier, le 5 mai, les membres du Syndicat des travailleurs de la Mine Noranda (STMNCSN) se sont prononcés à 83 % en faveur des termes de leur nouveau contrat de travail. 

Les salariés syndiqués, affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIMCSN), ont pris connaissance de l’entente de principe intervenue à la table de négociation lors de leur instance. D’une durée de trois ans, la nouvelle convention collective prévoit une hausse du salaire moyen de 8.84 % ce qui représente 3,35 $ l’heure pour la durée du contrat. On note également d’autres gains financiers, dont une augmentation de la prime de nuit et du bon de lunch. Certaines couvertures de l’assurance collective se verront aussi améliorées, entre autres, l’assurance invalidité court terme, les lunettes et autres services professionnels. Une bonification du régime de retraite est également prévue dans l’entente. 

Les salariés enregistrent également des gains importants relativement au volet normatif de la convention collective. Ceux-ci concernent notamment un meilleur accès à la formation et des délais de transfert plus courts lors de l’obtention d’un poste. Une amélioration à la procédure de grief et d’arbitrage de même qu’un meilleur encadrement du temps supplémentaire sont au nombre des gains. Certains droits syndicaux se trouvent également bonifiés par ce nouveau contrat de travail, de même que l’accès aux congés sociaux. 

Pour le président du syndicat, Stéphane Larente : « Nous sommes satisfaits des gains obtenus dans cette négociation, plus particulièrement sur la question des délais de transfert et de la formation. C’était pour nos membres des enjeux très importants. Nous tenons aussi à souligner la grande solidarité de ces derniers qui ne s’est jamais démentie jusqu’à la fin de cet important exercice qu’est la négociation pour le renouvellement de notre convention collective. Nous avons pu le constater par leur grande participation aux assemblées générales, de même que par les débats constructifs que nous y avons tenus. » 

Après une première rencontre tenue le 15 décembre 2021 où les parties ont pu échanger sur leurs grandes priorités, la négociation proprement dite a débuté le 11 janvier 2022. 

C’est le 20 avril dernier que les parties en sont arrivées à une entente de principe à la table, après plus de 20 jours de négociation. 

« Nous croyons que le résultat du vote exprimé par nos membres démontre leur appréciation de ce nouveau contrat de travail. Sur l’ensemble de notre cahier de revendications, nous estimons avoir progressé à différents niveaux, ce que nous considérons fort positif », conclut Stéphane Larente. 

Pour Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIMCSN), « Tout le monde sait que le respect, ça commence par de bonnes conditions de travail. La fédération est heureuse que les travailleuses et travailleurs de la Fonderie Horne aient pu bonifier leurs conditions de travail tant normatives que financières. Ils vont continuer de bien gagner leur vie dans cette belle région, d’autant plus que c’est un secteur d’activité essentiel pour l’économie du Québec. » 

Pour sa part, Félix-Antoine Lafleur, président du conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQCSN), « Nous accueillons positivement le dénouement de cette négociation où les parties en sont arrivées à une entente négociée qui comporte de belles avancées pour les membres. Le secteur industriel en est un fort important dans la région et il ne serait certes pas le même sans l’apport considérable de ces travailleuses et travailleurs. »