Fermeture de l’usine de Donnacona
Pauline Marois appuie les travailleurs
La chef du Parti québécois, Mme Pauline Marois, a assuré de son appui, en fin d’après-midi, hier, les deux syndicats d’Abitibi-Bowater de Donnacona, représentant 250 travailleurs, qui luttent pour la survie de leur usine. Se montrant fort sympathique à leur cause, elle a indiqué qu’elle ferait tout en son pouvoir pour aider ces travailleuses et ces travailleurs à conserver leur gagne-pain.
Lors d’une rencontre avec les membres des comités exécutifs du Syndicat national des travailleurs des pâtes et papier de Donnacona inc. (CSN) et du Syndicat des employés de bureau de Donnacona (CSN), Mme Marois s’est dite attristée d’apprendre la façon dont les travailleurs ont été informés, le 29 novembre, que leur usine cesserait « temporairement » sa production le 30 janvier prochain, et qui laissait planer la possibilité que le cadenas soit mis définitivement la porte. C’est en effet en écoutant les bulletins de nouvelles que les travailleurs ont appris qu’ils perdraient leur emploi.
Afin de sauver leur usine, ils ont entrepris des démarches pour mettre sur pied un comité conjoint patronal-syndical chargé d’élaborer des moyens permettant de continuer la production. À cet effet, les porte-parole des syndicats rencontreront un représentant de la haute direction d’Abitibi-Bowater, le 28 janvier.
La veille, soit dimanche prochain, la population est invitée à une marche de solidarité dans les rues de Donnacona afin d’appuyer les travailleurs et leur famille, qui sont déterminés à garder en activité ce moteur de l’économie régionale qu’est l’usine depuis presque un siècle. La marche débutera à 13 heures devant l’église.
Source : FTPF-CSN – 23 janvier 2008
Pour renseignements : Robert Drolet, président du Syndicat national des travailleurs des pâtes et papier de Donnacona inc. (CSN) : 418 285-1255 Benoit Aubry, Service des communications-CSN : 514 704-3297