Le STIJM-CSN déplore l’attitude de Quebecor

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Négociation au Journal de Montréal

Le STIJM-CSN déplore l’attitude de Quebecor

C’est avec consternation que les représentants du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM-CSN) ont pris connaissance du communiqué émis par Quebecor pour annoncer que pour le moment ses représentants rompaient la négociation et ont constaté qu’ils distortionnaient les faits en sortant des données de leur contexte pour justifier leur retrait de la table. « C’est un secret de polichinelle que le conflit au Journal de Montréalet la négociation sont des plus difficiles depuis le début. Il aura fallu plus de 20 mois pour enfin avoir une proposition de la part de la partie patronale. Nous l’avons rejetée à 89,3 % et à la première contre-proposition que nous formulons, ils quittent la table. Ça n’apparaît pas sérieux. Pas sérieux non plus d’étaler publiquement nos discussions alors que le médiateur a expressément demandé aux parties de préserver le processus de négociation en refusant de négocier sur la place publique, d’affirmer Raynald Leblanc, président du STIJM. Personne ne pouvait croire que l’issue de ce conflit se règlerait en une seule séance de médiation après notre refus de l’offre. La négociation, ce n’est pas un ultimatum. Nous devons, et toutes les parties en ont la responsabilité, laisser jouer le processus de la négociation. C’est ce que nous entendons faire et nous souhaitons rapidement nous remettre au travail », de conclure Raynald Leblanc.

Pour sa part, la présidente de la CSN a dès ce soir contacté la ministre du Travail. Elle a tenu à ce que cette dernière constate que l’inégalité dans le rapport de force n’avait pas seulement un impact sur les propositions déposées, mais également sur la démarche même de négociation. « Manifestement, nous faisons face à un très mauvais joueur. Le médiateur détient les marges de manœuvre pour faire avancer les choses, mais chez Quebecor on fait la sourde oreille. C’est tout simplement un travail de sape quant au processus de médiation qu’a entrepris Quebecor, qui veut régler à ses seules conditions. Ce qui nous sépare, ce n’est pas seulement une clause de non-concurrence, de soutenir la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, qui a aussi enjoint la ministre à défendre le processus de médiation.

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