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Le syndicat atteint ses objectifs

Réunis hier soir en assemblée générale extraordinaire, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Sainte-Cécile-de-Milton-CSN (STTASCM) ont adopté à l’unanimité, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le 8 juin dernier en conciliation entre le syndicat et l’employeur.

« Pour nous, il s’agissait d’une question d’équité. Nous avons demandé la parité salariale avec nos collègues d’Autobus Granby, également propriété de SOGESCO, avec qui nous partageons le même garage. Notre nouvelle convention collective prévoit des salaires rétroactifs de 18,80 $ au 1er juillet 2015, de 19,51 $ applicable au 1er juillet 2016 et de 20,29 $ au 1er juillet 2017, ce qui nous donne la parité avec nos collègues. Nous demandions également quatre jours de congés familiaux et de maladie rémunérés, qui sont désormais inscrits dans notre convention collective, à l’image des salarié-es d’Autobus Granby », de souligner Alain Grenier, président du STTASCM.

« Nous avons également majoré nos indemnités de vacances comparativement à ce que nous touchions auparavant. Les salarié-es recevront donc 8 % en indemnité de congé dès leur neuvième année d’ancienneté au lieu de la 15e année tel que prévu dans la dernière convention collective. À ces gains, ajoutons une banque de trois congés de maladie et, si aucun de ceux-ci n’est pris, l’employeur nous rembourse quatre jours au 1er mai suivant. Nous sommes finalement heureux des gains que nous avons obtenus », de conclure le président du syndicat.

Rappelons que les salarié-es étaient sans convention collective depuis le 31 janvier 2015, et que ceux-ci disposaient d’un mandat de deux jours de grève, dont la première journée était prévue le 9 juin dernier. Le nouveau contrat de travail arrivera à échéance le 1er juillet 2018.

Le STTASCM regroupe une quinzaine d’employé-es affiliés à la FEESP-CSN. Le Conseil central de la Montérégie–CSN compte environ 33 000 membres dans 220 syndicats. Fondée en 1947, la FEESP-CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Les travailleuses et les travailleurs veulent la parité

Ce midi, lors d’un barbecue de solidarité tenu devant les bureaux de leur employeur, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus Sainte-Cécile-de-Milton-CSN (STTASCM) ont simplement demandé la parité salariale avec leurs collègues d’Autobus Granby. Sans convention collective depuis janvier 2015, les salarié-es disposent d’un mandat de deux jours de grève, dont une première journée est prévue le 9 juin prochain.

« Nous demandons la parité salariale avec nos collègues d’Autobus Granby, également propriété de SOGESCO, avec qui nous partageons le même garage. Nous gagnons actuellement 17,96 $ l’heure alors que les salarié-es d’Autobus Granby, qui exécutent les mêmes tâches, toucheront un taux horaire de 19,89 $ à partir du 1er juillet 2016, soit environ 10,75 % de plus que nous. Nous demandons également cinq jours de congés familiaux et de maladie rémunérés, à l’instar de ce qu’ont les salarié-es d’Autobus Granby », de souligner Alain Grenier, président du STTASCM.

« Lorsque nous faisons le calcul complet de l’offre dite finale de l’employeur, rejetée démocratiquement à 91 % par le syndicat, nous constatons qu’il propose ni plus ni moins qu’un gel des conditions salariales. Or, SOGESCO reçoit les mêmes montants de la part de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs et dispose donc d’une enveloppe budgétaire lui permettant d’offrir exactement le même taux horaire à tous ses salarié-es, peu importe la compagnie pour laquelle ceux-ci travaillent », de déplorer Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) et responsable du Secteur transport scolaire.

« En septembre 2015, l’employeur offrait plus que son offre de la semaine dernière. Celui-ci veut couper 15 minutes par jour dans l’inspection des autobus et réduire le nombre de journées pédagogiques, en plus d’enlever les bonis offerts pour les vacances des travailleuses et des travailleurs. Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est pour dire au syndicat que nous sommes à 100 % avec elles et avec eux », de conclure Jacques Lanciault, vice-président du Conseil Central de la Montérégie-CSN.

À la demande de l’employeur, les parties sont convoquées le 8 juin prochain pour une séance de conciliation.

À propos
Le STTASCM regroupe une quinzaine d’employé-es affiliés à la FEESP-CSN. Le Conseil central de la Montérégie-CSN compte environ 33 000 membres dans 220 syndicats. Fondée en 1947, la FEESP-CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Adoption de moyens de pression incluant la grève

Réunis en assemblée générale le 5 septembre dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus de Ste-Cécile-de-Milton – CSN (STTASCM) ont voté à 95 % en faveur de moyens de pression incluant la grève. Sans convention collective depuis le 30 juin 2010, les négociations avec l’employeur piétinent.

« Au début du mois de juin dernier, nous avons déposé une demande de conciliation. Depuis, trois rencontres ont été convoquées par le conciliateur. Dès la première, le 26 juin, l’employeur brillait par son absence. Durant la seconde, tenue le 15 juillet, l’employeur a posé quelques questions et a quitté la table de négociation après une heure environ seulement. Finalement, le 3 septembre dernier, l’employeur a tenté d’annuler la rencontre sous prétexte que la situation financière dans laquelle il se retrouve l’empêche de répondre à nos demandes. À cet égard, il joue un scénario classique d’un employeur qui ne veut pas négocier », de préciser Alain Grenier, président du syndicat.

Plusieurs éléments demeurent en suspens dont les salaires, les vacances, les barèmes d’indemnisation pour les dépenses d’emploi, la rétroactivité et la rémunération touchant aux voyages spéciaux.

« Alors que le coût de la vie augmente sans cesse, aucune augmentation de salaire n’a eu lieu depuis l’été 2009. Néanmoins, la partie patronale n’est pas disponible avant le 5 novembre pour poursuivre la négociation. Devant le peu d’importance qu’il accorde au règlement de notre nouveau contrat de travail, nous avons adopté des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève », de conclure monsieur Grenier.

Le STTASCM regroupe une vingtaine de travailleuses et de travailleurs membres du Secteur transport scolaire (STS). Le STS compte environ 3000 salarié-es membres de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN, qui compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.