Voici : taxonomy-csnqc_syndicat.php

Près de 200 emplois abolis d’ici 2021

Alors que l’entreprise québécoise Velan employait plus de 400 personnes dans ses usines montréalaises en 2015, elle ne comptera plus que 80 employés dans 18 mois. Après la perte nette de 130 emplois annoncée en janvier dernier, la direction vient de communiquer à ses travailleurs qu’elle supprimera 65 postes supplémentaires. De plus, 66 % des équipements seront déménagés vers l’Inde à compter de juin prochain, en raison d’une décision de la direction de procéder à une délocalisation de ses opérations vers l’Asie et les États-Unis.

« Troublant. C’est extrêmement troublant, affirme Jacques Létourneau, président de la CSN. Velan, un fleuron québécois, jette 200 familles à la rue afin de satisfaire l’appétit vorace de ses actionnaires, alors que la compagnie annonçait en janvier une amélioration sur le plan de la productivité. »

C’était la consternation lors de l’assemblée générale du Syndicat national des employés de Velan, qui s’est tenue le 15 mai dernier à Montréal. « Alors que nos membres n’étaient pas encore remis des annonces de janvier dernier, voilà que la direction annonce une nouvelle vague de compressions. Même les employés qui ne sont pas touchés présentement sont excessivement inquiets pour les mois à venir », souligne le président du syndicat, Dyan Dhanesar.

« Si le premier ministre veut créer des emplois à 25 $ ou 30 $ l’heure, encore faut-il trouver le moyen de conserver ceux que nous avons », a poursuivi Jacques Létourneau. Pour le président de la CSN, il est totalement aberrant de constater qu’une compagnie qui a grandi au Québec puisse tout simplement, du jour au lendemain, plier bagage et aller s’installer en Inde. « Les compagnies établies au Québec jouissent de subventions gouvernementales et de crédits d’impôt très avantageux. Nous ne pouvons accepter de voir des fleurons de l’économie québécoise quitter notre territoire. Nous ne pouvons nous résoudre à cautionner la fuite de nos emplois au gré des marchés boursiers », de conclure M. Létourneau.

Les travailleurs de Velan Montréal s’affichent publiquement pour dénoncer la délocalisation de 195 emplois vers l’Asie

Les travailleurs de l’usine montréalaise Velan, fleuron de l’économie québécoise et chef de file international en matière de robinetterie industrielle, ont tenu une action symbolique cet avant-midi pour dénoncer la délocalisation des opérations de l’entreprise vers l’Asie, qui entraînera l’abolition de 195 emplois d’ici 2021. Lors de cette activité, les employés ont tapissé la pelouse entourant les lieux de travail de pancartes intitulées « Le vrai visage de la délocalisation » illustrant une mosaïque des visages des quelque 200 employés qui perdront leur emploi d’ici 18 mois.

« Le geste symbolique que nous posons ce matin a pour objectif d’envoyer un message clair à notre employeur : le vrai visage de la délocalisation, c’est la mise à pied de 195 travailleurs, pères de famille pour plusieurs, cumulant en moyenne près de 15 ans d’ancienneté chez Velan. Nous lançons aujourd’hui un cri du cœur pour tenter de sauver ces emplois et les maintenir au Québec », a affirmé Dyan Dhanesar, le président du syndicat national des employés de Velan.

Pour le 1er vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), André Miousse, il faut que le gouvernement de François Legault se saisisse du dossier pour tenter de contrer cette délocalisation. « À l’heure où la vente ou le départ de sièges sociaux du Québec semblent se faire de plus en plus nombreux, il est temps que les élu-es de la CAQ prennent leurs responsabilités en faisant pression sur l’employeur afin de préserver les emplois de qualité comme ceux de Velan au Québec. Nous rappelons au gouvernement actuel que le secteur de l’industrie manufacturière demeure un secteur névralgique et surtout, stratégique de l’économie du Québec, pour reprendre les mots du premier ministre. En ce sens, il est impératif que les député-es tiennent leur promesse électorale et passent de la parole aux actes », a-t-il soutenu.

L’activité tenue en matinée fait suite aux derniers échanges à l’Assemblée nationale entre l’opposition officielle et le gouvernement caquiste sur la question du maintien des emplois de qualité au Québec et le départ de sièges sociaux d’importance vers l’étranger. Une rencontre entre les représentants du syndicat et la députée libérale Marwah Rizqy s’est d’ailleurs tenue samedi dernier, 1er juin, dans ses bureaux de Ville Saint-Laurent où se situe l’usine.

Rappelons que l’entreprise Velan avait annoncé en janvier la fermeture d’une de ses deux usines montréalaises.

Les représentants syndicaux rencontrent la députée Marwah Rizqy

Après avoir appris, le 16 mai dernier, que l’entreprise québécoise Velan Inc. allait abolir 65 postes supplémentaires dans son usine de Montréal, portant le nombre de coupures annoncées à près de 200 emplois en moins de 18 mois, le président du syndicat national des employés de Velan, Dyan Dhanesar, a rencontré ce matin la députée Marwah Rizqy dans son bureau de circonscription à Ville Saint-Laurent, où se situe l’usine. Il était accompagné pour l’occasion d’André Miousse, vice-président à la vie syndicale de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), et de Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).

Cette rencontre, qualifiée de « positive » par le président du syndicat, a permis d’exposer à Mme Rizqy la situation inquiétante qui prévaut à l’heure actuelle chez Velan et d’intensifier la pression politique pour préserver les emplois au Québec actuellement menacés par une délocalisation des effectifs de l’entreprise vers l’Asie.

« Nous sortons très satisfaits de notre rencontre avec Mme Rizqy qui a fait preuve de beaucoup d’écoute et d’empathie envers nos travailleurs. Nous sommes confiants qu’elle pourra nous aider à porter notre message jusqu’aux oreilles du gouvernement afin d’accentuer la pression pour garder nos emplois au Québec et contrer la délocalisation opérée par l’employeur », a affirmé M. Dhanesar.

Pour Louis Bégin, président de la FIM-CSN, il est impératif d’interpeller tous les acteurs politiques pour faire bouger les choses : « Dans de telles situations, il n’y a pas que le gouvernement qui doit être sensibilisé, mais bien l’ensemble de la classe politique. Il s’agit d’une responsabilité collective que nous avons envers les travailleuses et les travailleurs du Québec. Plus notre message circule, plus la pression sera grande sur nos élu-es pour empêcher des fleurons de l’économie québécoise de quitter le territoire et licencier des travailleurs de qualité comme ceux de Velan ».

« Nous avons toujours été aux côtés des travailleurs de Velan pour les soutenir dans leur lutte. C’est une question de respect. Quand on entend M. Legault nous parler de nationalisme économique et de création d’emplois de qualité au Québec, on lui rappelle qu’avant d’en créer de nouveaux, il faudrait peut-être commencer par garder ceux qui existent déjà ! », a ajouté Dominique Daigneault, présidente du CCMM-CSN.

Rappelons que l’entreprise Velan, chef de file international en robinetterie industrielle, avait annoncé en janvier la fermeture d’une de ses deux usines montréalaises. Depuis, des démarches ont été entreprises auprès de différents ministères pour tenter de sauver les emplois actuellement menacés au Québec.

Près de 200 pertes d’emploi à l’usine Velan à Montréal

La CSN déplore fortement la nouvelle vague d’abolition de postes et la délocalisation vers l’Inde et les États-Unis des opérations de l’usine montréalaise de l’entreprise Velan, chef de file international en matière de valves industrielles. Après la perte nette de 130 emplois annoncée par la compagnie québécoise en janvier dernier, la direction vient d’annoncer à ses travailleuses et ses travailleurs qu’elle procédera à la suppression de 65 postes supplémentaires.  

Alors que Velan employait plus de 400 personnes dans ses usines montréalaises en 2015, il ne restera plus que 80 salariés dans 18 mois. La CSN est également consternée d’apprendre que 66 % des machineries seront déménagées vers l’Inde à compter de juin prochain, selon les projets de la direction.

« Troublant. C’est extrêmement troublant, affirme Jacques Létourneau, président de la CSN. Velan, un fleuron québécois, jette 200 familles à la rue afin de satisfaire l’appétit vorace de ses actionnaires, alors que la compagnie annonçait en janvier dernier une amélioration sur le plan de la productivité. » 

C’était la consternation lors de l’assemblée générale du Syndicat national des employés de Velan. « Alors que nos membres n’étaient pas encore remis des annonces de janvier dernier, voilà que la direction annonce une nouvelle vague de compressions. Même les employés qui ne sont pas touchés présentement sont excessivement inquiets pour les mois à venir », souligne le président du syndicat, Dyan Dhanesar.

 « Si le premier ministre veut créer des emplois à 25 $ ou 30 $ l’heure, encore faut-il trouver le moyen de conserver ceux que nous avons, comme c’est le cas à Velan, de poursuivre Jacques Létourneau. Encore une fois, nous demandons à François Legault de convoquer les organisations patronales et syndicales afin que nous puissions soulever correctement la nécessité de responsabiliser les entreprises installées au Québec sur les enjeux de l’emploi, du développement économique et de l’essor du Québec. »

Pour le président de la CSN, il est totalement aberrant de constater qu’une compagnie qui a grandi au Québec puisse tout simplement, du jour au lendemain, plier bagage et aller s’installer en Inde. « Les compagnies établies au Québec jouissent de subventions gouvernementales et de crédits d’impôt très avantageux. Nous ne pouvons accepter de voir des fleurons de l’économie québécoise quitter notre territoire. Nous ne pouvons nous résoudre à cautionner la fuite de nos emplois au gré des marchés boursiers », de conclure le président de la CSN.

La délocalisation d’emplois fait mal

Alors que les deux unités d’accréditation syndicale de l’entreprise québécoise Velan s’apprêtent à renouveler leur convention collective, l’employeur, de son côté, poursuit son plan de « consolidation et de restructuration de ses opérations » en Amérique du Nord, qui s’est traduit par l’annonce, en janvier dernier, de la fermeture d’une de ses deux usines à Montréal, affectant près de 130 emplois.

Pour les travailleurs de ce chef de file international en matière de robinetterie industrielle, c’est un autre coup dur à encaisser, après avoir subi un lock-out et de nombreuses mises à pied en 2015-2016. « Jusqu’en 2015, Velan avait toujours préconisé une gestion familiale et humaine de l’entreprise, mais depuis que la famille n’est plus aux commandes, on sent que la seule préoccupation de l’employeur demeure l’intérêt de ses actionnaires », explique Dyan Dhanesar, président du Syndicat national des employés de Velan–CSN.

En effet, avant 2015, les deux unités d’accréditation regroupaient plus de 800 salarié-es ; avec l’annonce de la fermeture du plan 2 situé dans l’arrondissement Saint-Laurent, à Montréal, elles n’en compteront plus que 230, répartis entre Montréal et Granby. « Le recours de plus en plus fréquent à la sous-traitance et, principalement, à la délocalisation d’emplois vers l’Inde rappelle toute la nécessité d’une représentation syndicale forte et efficace afin de protéger au maximum les intérêts des travailleurs de Velan. C’est d’ailleurs ce à quoi nous travaillons depuis l’annonce de la fermeture, en collaboration avec le ministère du Travail et celui de l’Économie et de l’Innovation, à Québec », a affirmé Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

Le syndicat de Velan a entamé ses premières démarches auprès du gouvernement. « Jusqu’à présent, nous avons eu une bonne écoute. Nous espérons maintenant que les élu-es de la CAQ tiennent leur promesse électorale et passent de la parole aux actes en faisant pression sur l’employeur afin de préserver des emplois de qualité comme les nôtres », a ajouté Dyan Dhanesar.

La fin du lock-out

C’est dans une proportion de 62 % que les syndiqué-es de Montréal de la compagnie Velan, en lock-out depuis le 24 mai, ont voté en faveur de l’entente proposée par la conciliatrice au dossier.

Après une rencontre d’information pour les travailleurs et travailleuses, tenue en milieu d’après-midi, les employé-es syndiqués de Velan affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) se sont prononcés sur cette proposition en assemblée générale.

La conciliatrice, Louise Létourneau, mandatée par le ministère du Travail, a rencontré les deux parties le 2 juin dernier avant de proposer un compromis. Le principal point d’achoppement était la clause de flexibilité de la main-d’œuvre que tentait d’imposer la direction de Velan. La partie patronale voulait pouvoir affecter des employé-es à d’autres tâches, ce qui, à terme, aurait pu mener à des mises à pied.

« Nous avons obtenu des assurances satisfaisantes à ce niveau. Nous avons cédé sur certains points, mais en bout de piste nous avons obtenu une convention collective honnête et nous préservons les emplois », explique Jose Sousa, président du syndicat de Velan Montréal.

L’entente d’une durée de trois ans prévoit une augmentation salariale de 7,5 %. Les travailleurs et travailleuses ont aussi obtenu une bonification de leur régime de retraite.

Lock-out

Rappelons que le 22 mai dernier, les employé-es avaient rejeté dans une proportion de 78 % l’entente de principe négociée avec l’employeur. Ce dernier a déclenché un lock-out le 24 mai alors que les travailleurs se disaient prêts à poursuivre les négociations.

Velan, qui œuvre dans le domaine de la robinetterie industrielle, compte plus de 500 travailleurs et travailleuses syndiqués à ses installations de Montréal et Granby. Les éléments normatifs étaient négociés séparément par chacun des syndicats, alors que l’aspect financier et certaines clauses normatives d’importance étaient négociés à une seule et même table.

lockout chez Velan Montréal

La compagnie de robinetterie industrielle Velan a décrété un lockout le 24 mai dernier à ses installations de Montréal. Près de 400 travailleuses et travailleurs se sont retrouvés sur le trottoir alors que le syndicat affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) se disait pourtant prêt à retourner à la table de négociation.

Deux jours avant le déclenchement du lockout, les salarié-es avaient rejeté à 78 % une entente de principe conclue le 19 mai par le comité de négociation. « L’employeur nous proposait un changement important en matière de flexibilité de la main-d’œuvre, il voulait avoir l’option de transférer des employé-es dans d’autres fonctions. Nos membres ont jugé cette proposition inacceptable, craignant que l’employeur n’abuse de cette procédure et qu’ultimement cela se traduise par des pertes d’emplois. C’est exactement le scénario qui s’est produit à Granby, il y a quelques années », explique Jose Sousa, président du syndicat de Velan Montréal.

Les travailleuses et les travailleurs de Granby ont voté en faveur de l’entente de principe dans une proportion de 90 %, mais la clause de flexibilité de main-d’œuvre était déjà incluse dans leur convention collective. Sa reconduction n’était donc pas un point d’achoppement pour eux. 

Velan décrète un lock-out à ses installations de Montréal

La compagnie Velan a décrété un lock-out aujourd’hui à ses installations de Montréal. Près de 400 travailleurs et travailleuses se retrouvent sur le trottoir après une série de rencontres de négociations qui les ont laissés pour le moins amères.

Le syndicat national des employé-es de Velan affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) et la partie patronale en sont venus à une entente de principe dans la nuit de mardi à mercredi. Toutefois, vendredi dernier les employé-es ont rejeté dans une proportion de 78 % cette entente de principe.

« Velan nous proposait un changement important au niveau de la flexibilité de la main-d’œuvre, en d’autres mots la compagnie voulait avoir l’option de transférer un employé dans d’autres fonctions. Nos membres ont jugé que c’était une proposition inacceptable, car ils craignent que l’employeur abuse de son droit de transférer et qu’ultimement cela se traduise par des pertes d’emplois. Notre mandat est de retourner à la table de négociation et de trouver une entente satisfaisante pour tous », affirme Jose Sousa, président du syndicat de Velan Montréal.

Velan, qui œuvre dans le domaine de la robinetterie industrielle, compte plus de 500 travailleurs et travailleuses syndiqués à ses installations de Montréal et Granby. Les éléments normatifs étaient négociés séparément par chacun des syndicats, alors que l’aspect financier et certaines clauses normatives d’importance étaient négociés à une seule et même table.

Les travailleurs de Granby votent en faveur de l’entente de principe

C’est dans une proportion de 90 % que les syndiqué-es de Granby de la compagnie Velan ont voté en faveur de l’entente de principe négociée le mardi 19 mai dernier à Montréal.

Après près de 30 rencontres de négociation parfois difficiles, le syndicat national des employé-es de Velan Granby affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) et la partie patronale en sont venus à une entente de principe dans la nuit de mardi à mercredi.

L’entente d’une durée de trois ans prévoit une augmentation salariale de 7,5 %. Les travailleur-ses ont enregistré des gains au niveau de la sécurité d’emploi et ils ont obtenus une bonification de leur régime de retraite.

« Même s’il y avait parfois des tensions à la table de négociation, nous savions qu’une entente était possible, le fossé qui nous séparait n’était pas infranchissable. Nos membres ont été exemplaires, démontrant une belle solidarité dans les moments importants », explique Pierre Paquette, président du syndicat national de Velan Granby.

Lock-out à Montréal

Le situation est bien différente pour les employé-es de Montréal. Les travailleuses et travailleurs ont rejeté dans une proportion de 78 % l’entente de principe vendredi dernier. La direction de l’entreprise a décidé aujourd’hui de décréter un lock-out. Une décision qui est dénoncée par le syndicat qui estime que la voie de la négociation est toujours la meilleure solution.

Velan, qui œuvre dans le domaine de la robinetterie industrielle, compte plus de 500 travailleurs et travailleuses syndiqués à ses installations de Montréal et Granby. Les éléments normatifs étaient négociés séparément par chacun des syndicats, alors que l’aspect financier et certaines clauses normatives d’importance étaient négociés à une seule et même table.