La compagnie Velan a décrété un lock-out aujourd’hui à ses installations de Montréal. Près de 400 travailleurs et travailleuses se retrouvent sur le trottoir après une série de rencontres de négociations qui les ont laissés pour le moins amères.
Le syndicat national des employé-es de Velan affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) et la partie patronale en sont venus à une entente de principe dans la nuit de mardi à mercredi. Toutefois, vendredi dernier les employé-es ont rejeté dans une proportion de 78 % cette entente de principe.
« Velan nous proposait un changement important au niveau de la flexibilité de la main-d’œuvre, en d’autres mots la compagnie voulait avoir l’option de transférer un employé dans d’autres fonctions. Nos membres ont jugé que c’était une proposition inacceptable, car ils craignent que l’employeur abuse de son droit de transférer et qu’ultimement cela se traduise par des pertes d’emplois. Notre mandat est de retourner à la table de négociation et de trouver une entente satisfaisante pour tous », affirme Jose Sousa, président du syndicat de Velan Montréal.
Velan, qui œuvre dans le domaine de la robinetterie industrielle, compte plus de 500 travailleurs et travailleuses syndiqués à ses installations de Montréal et Granby. Les éléments normatifs étaient négociés séparément par chacun des syndicats, alors que l’aspect financier et certaines clauses normatives d’importance étaient négociés à une seule et même table.