CPE de Montréal et de Laval
Trois nouvelles journées de grève
Le Syndicat des travailleuses (eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et de Laval a informé aujourd’hui les parents des 25 centres de la petite enfance regroupés au sein de l’Association patronale des CPE de l’exercice de trois nouvelles journées de grève, les 22, 23 et 26 février prochains.
« Les éducatrices ont besoin de soutien et c’est la raison pour laquelle nous avons soumis à l’Association patronale des CPE le 1er février une contre-proposition qui répond à ces besoins. Mais ce n’est pas en instaurant une nouvelle catégorie d’emploi, celle d’aide-éducatrice en remplacement de l’éducatrice, que nous allons régler la situation ! » mentionne Véronique Lapierre, la présidente du syndicat.
Des appuis importants
L’Association patronale des CPE fait cavalier seul. En effet, un très large consensus existe chez les intervenants du milieu : la création du titre d’emploi d’aide-éducatrice en remplacement de l’éducatrice constituerait un recul majeur pour la qualité des services en CPE. Le syndicat a reçu les appuis de la Fédération des femmes du Québec et de l’Association des enseignantes et enseignants en Techniques d’éducation à l’enfance. De plus, l’Association québécoise des CPE (AQCPE), qui regroupe 750 employeurs de CPE, et les regroupements régionaux de CPE se sont formellement prononcés contre l’introduction du titre d’emploi d’aide-éducatrice en remplacement de l’éducatrice dans les CPE.
Un autre élément qui achoppe, c’est celui du versement de l’augmentation salariale de 2 %. Cette augmentation, convenue entre la CSN et le gouvernement, en mars 2006, n’a toujours pas été versée aux travailleuses, alors que les sommes sont dans leurs coffres depuis le mois de juillet 2006 ! Cela est inadmissible.
« Si l’Association patronale des CPE veut éviter la grève, il n’en tient qu’à elle pour que les pourparlers reprennent sur la base de la contre-proposition que nous avons déposée le 1er février dernier. Nous sommes disposées à négocier et invitons la partie patronale à négocier de bonne foi », conclut madame Lapierre.
La négociation est en cours depuis 2003 et le syndicat et l’Association patronale des CPE sont en conciliation depuis l’automne dernier. Les travailleuses ont exercé divers moyens de pression depuis plusieurs mois et voté l’exercice de six journées de grève.
Les CPE touchés par la grève sont :
A Montréal
Au Galop et Au Galop 2, Bécassine, Bilbo et Bilbo2, Bille de verre, Château-neiges et P’tits flocons, Chatouille, Copains d’abord, Du Dolmen et Du Domen 2, Duluth, Flûte enchantée, Graffiti, Mini-fée et Installation Minime, Repères de mousses, Roseraies, Saint-Louis, Soleil du quartier, Sourithèque et Lapin lièvre
A Laval
Boisé Vimont, Manoir, Marmaille de Laval et Marmaille 2 de Laval, Sainte Rose
Source : CSN – 16 février 2007
Pour renseignements : Renseignements: France Désaulniers, conseillère aux communications, CSN, (514) 219-2947