14 mars 2007 – Pour les 40 ans du réseau, la Coalition – Cégeps exige 40 % du financement de l’enseignement supérieur

Financer le réseau avant les baisses d’impôt

La Coalition-cégeps réclame 40 % du réinvestissement en enseignement supérieur

— Organisée par la Coalition-cégeps, la Journée nationale de sensibilisation afin de dénoncer le sous-financement chronique du réseau des cégeps s’inscrit dans le cadre immédiat de la rentrée parlementaire et dans la perspective d’un moment fort qui aura lieu à l’automne.

Après des années de réduction budgétaire, il est temps de réinvestir dans les cégeps, plus particulièrement dans les services qui touchent directement les étudiantes et les étudiants. Les quelques maigres réinvestissements des dernières années ne permettent pas de combler les besoins de développement du réseau. Celles et ceux qui y œuvrent quotidiennement voient leurs tâches augmenter systématiquement.

Il est temps de réinvestir selon la proportion de 40 % du budget de l’enseignement supérieur qui est la part des cégeps : étant donné des carences à combler et de l’immensité des besoins créés par les réductions budgétaires successives, on ne peut se satisfaire de moins, la qualité de l’éducation et la réussite des étudiantes et des étudiants l’exigent.

Il semble bien que le gouvernement Charest ait choisi de privilégier les baisses d’impôt au détriment du réinvestissement dans les services publics et plus particulièrement en enseignement supérieur. L’ensemble de la communauté collégiale réclame un réinvestissement en enseignement supérieur et la juste part des cégeps soit 40 %. Le gouvernement Charest ne peut continuer de faire la sourde oreille à des besoins aussi pressants.

Dans les cégeps, les carences dues aux coupes budgétaires se manifestent par un alourdissement considérable de la tâche de toutes les catégories de personnel et handicapent l’accessibilité à la réussite scolaire. De plus, le maintien de l’accessibilité à des études supérieures de qualité partout sur le territoire québécois et les préoccupations pour la réussite commandent donc un réinvestissement immédiat dans les services directs aux étudiantes et aux étudiants.

C’est maintenant au tour du gouvernement Charest de remplir sa promesse de donner priorité à l’enseignement supérieur et de redonner aux cégeps, autrement qu’au compte-gouttes, des moyens financiers à la hauteur des besoins de la population québécoise.

Aujourd’hui, 8 mai 2007, les enseignantes et les enseignants, le personnel professionnel et de soutien, les étudiantes et les étudiants ainsi que les parents joignent leurs voix pour exiger que le gouvernement Charest s’engage à « financer le réseau avant les baisses d’impôt ».

 

La Coalition-cégeps regroupe les étudiantes et les étudiants, le personnel enseignant, les parents, le personnel de soutien et le personnel professionnel des cégeps : la Fédération des associations de parents des cégeps du Québec (FAP) ; les organisations étudiantes ; la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) ; l’Association syndicale pour une solidarité étudiante (ASSÉ) ; la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN), . la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES – CSQ); Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ) ; la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) le Syndicat des professionnelles et des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) ; la Fédération autonome du collégial (FAC); la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ); la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) le Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ)


Source : Coalition-cégeps – 8 mai 2007

  

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