2 février 2007 – Olymel – La CSN réagit à la stratégie gouvernementale

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2 février 2007 – Olymel – La CSN réagit à la stratégie gouvernementale

Olymel

La CSN réagit à la stratégie gouvernementale

La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, et le président de la Fédération du commerce, Jean Lortie, déplorent vivement la voie choisie par le gouvernement pour tenter de régler les problèmes du secteur porcin. En appuyant la Coop fédérée et Olymel dans leur décision d’écarter les travailleurs et leurs organisations de tout plan de relance de l’industrie porcine, le gouvernement prend fait et cause en faveur de la façon brutale avec laquelle ils gèrent, voire alimentent, cette crise.

Claudette Carbonneau s’insurge contre les choix du gouvernement dans le dossier Olymel. « La facilité avec laquelle ce gouvernement met de côté les travailleurs pour ne retenir comme pertinent que l’intérêt de l’entreprise Olymel est inacceptable. Il prétend agir au mieux en déployant ses ministères et de nombreuses ressources humaines pour assurer l’abattage des porcs après qu’Olymel aura mis à exécution sa menace de fermeture en mai. Ce n’est pas au profit des agriculteurs qu’il agit de la sorte. Dans les faits, sans accepter d’explorer d’autres avenues qui permettraient le maintien en emploi de travailleurs qualifiés, le gouvernement met les fonds publics à la disposition de la stratégie d’Olymel. Au-delà d’un rôle de spectateur et sans se substituer aux parties, qui doivent négocier entre elles et de bonne foi, le gouvernement doit intervenir et faire preuve d’imagination pour que s’ouvrent de vrais canaux de négociation.

Jean Lortie rappelle que la CSN a aussi pris des engagements et proposé des solutions. « Cette semaine, nous avons publiquement interpellé le premier ministre en lui soulignant que « les problèmes que rencontre le secteur porcin sont multiples et les solutions passent par des actions diverses touchant notamment la productivité, l’approvisionnement, les coûts de main-d’œuvre, etc. Pour relever un secteur en crise, comme celui du porc, on ne peut tabler que sur les seules exigences d’un de ses protagonistes, qui n’a ciblé que les coûts de main-d’oeuvre ». Nous n’avons pas manqué de lui signifier que les travailleurs, par la résolution qu’ils ont adoptée mardi dernier, tout en reconnaissant les difficultés du secteur, ont indiqué leur volonté de faire partie de la solution et de participer à la résolution de la crise. C’est pourtant apparemment tête baissée que le gouvernement s’est engouffré dans des solutions qui écartent les travailleurs », a indiqué le président de la Fédération du commerce (CSN).

Les travailleurs de Vallée-Jonction sont reconnus, même par Olymel, pour leur compétence et leur productivité. Le recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée dans ce domaine du marché du travail est difficile, les entreprises ont du mal à combler leur besoin en main-d’œuvre, au Québec comme ailleurs. Il serait bien plus logique, dans ce cas précis, qu’une intervention gouvernementale cherche à aplanir les différends entre les parties plutôt qu’à investir les fonds publics dans une main-d’œuvre nouvelle et dans des infrastructures qui remplaceraient celles qui sont déjà existantes et performantes.

Claudette Carbonneau et Jean Lortie ont aussi lancé un appel aux régions concernées pour qu’elles se mobilisent afin de protéger l’emploi face à un gouvernement qui semble faire bien peu de cas du sort des régions dans cette affaire.


Source : CSN – 2 février 2007

Pour renseignements : Roger Deslauriers, Service des communications de la CSN, tél. : 514 598-2378, cel. : 514 916-8041

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