25 avril 2007 – Centre de tri de Rivière – Rouge – Projet de coopérative environnementale avec partenaires municipaux, syndicaux et communautaires

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25 avril 2007 – Centre de tri de Rivière – Rouge – Projet de coopérative environnementale avec partenaires municipaux, syndicaux et communautaires

Centre de tri de Rivière-Rouge

Projet de coopérative environnementale avec partenaires municipaux, syndicaux et communautaires

Après près de trois mois de travail acharné, les élu-es municipaux, les travailleuses et les travailleurs du centre de tri ainsi que des résidents sont fiers de présenter à la population un projet permettant la relance des activités du centre de tri de Rivière-Rouge. Le projet présenté, cet après-midi, aux municipalités de la MRC Antoine-Labelle mise sur l’intégration d’une offre de service complète pour le traitement des matières résiduelles domestiques, industrielles, commerciales et institutionnelles (ICI) de la MRC Antoine-Labelle.

Ce projet de relance est réservé uniquement aux municipalités de la MRC Antoine-Labelle. Par ce projet, chaque municipalité est assurée que les coûts liés à la collecte et au traitement des matières résiduelles n’augmenteront pas. Au contraire, ils diminueront.

Les chiffres avancés dans cette relance sont très conservateurs. Le projet sur la table ne nécessite aucune subvention, malgré l’acquisition de sept camions neufs et des augmentations de salaire générales de 3 % pour l’ensemble des salarié-es.

Comment le comité s’y prend-il ?

En étendant son champ d’action à la collecte des ordures ménagères, la Coopérative environnementale Antoine-Labelle bénéficie d’un financement qui, jusque-là, échappait aux municipalités. Grâce à la formule mise en avant, les municipalités bénéficient d’un retour substantiel sur leurs investissements dans le transport des matières résiduelles.

Qu’arrive-t-il avec les équipements et les emplois existants ?

La proposition de relance prévoit l’acquisition, par la Coopérative environnementale Antoine-Labelle, du centre de tri, de ses équipements et du centre de transbordement de Mont-Laurier et cela, pour la valeur au livre.

Avec la proposition mise en avant, le comité prévoit la création et le maintien de 35 emplois pour la première année d’opération.

Un projet structurant

Il s’agit d’un projet dans lequel les utilisateurs (municipalités, population) maintiennent un contrôle sur les coûts d’exploitation. C’est aussi un projet rassembleur et mobilisateur pour la communauté, puisqu’il présente à moyen terme une solution pour la prise en charge des matières encombrantes et des résidus putrescibles.

Un projet riche en possibilités

Ce scénario préliminaire d’exploitation d’une coopérative ayant pour mission la prise en charge des rebuts et matières recyclables permet d’établir ces premiers constats :

Pas moins de 35 emplois peuvent être créés à très court terme par la mise en place d’une coopérative de gestion des matières résiduelles, et ce, avec un investissement d’au plus 2,7 millions de dollars.

Le scénario proposé n’inclut pas les subventions de fonctionnement possibles de la part des organismes régionaux (CLD, CLE et autres).

Ce scénario n’inclut pas les revenus potentiels provenant du traitement de matières recyclables des municipalités voisines.

Le scénario prévoit une augmentation de la masse salariale de 3 %.

Dès la première année, cette organisation dégagerait pas moins de 960 000 $ en masse salariale dans une région aux prises avec un taux de chômage de 12 %.

La mise en place d’une telle organisation permettrait d’atteindre les objectifs fixés par le ministère de l’Environnement en matière de gestion de matières résiduelles.

Les projections pro forma des activités démontrent clairement que des excédents d’exploitation peuvent être générés en attribuant les activités de cueillette et de traitement à une même organisation.

Un excédent budgétaire de 450 000 $ représente un rendement annuel de 16,6 % sur un investissement de 2 720 000 $.

Les revenus estimés de 103 $ la tonne pour les matières recyclées sont basés sur les revenus enregistrés en 2006 pour la revente de matières. Cette hypothèse est conservatrice, car les revenus réels pourraient augmenter considérablement dans les prochaines années (prix de revente actuel du plastique = 175 $ la tonne, prix du carton actuel = 130 $ la tonne).

Les activités de cueillette intéressent le secteur privé, parce qu’elles sont rentables et peuvent générer des profits intéressants. Cette rentabilité pourrait assurer la survie et la rentabilité d’une organisation d’économie sociale prenant en charge la collecte et le traitement des matières et non uniquement le traitement des matières.

Les excédents dégagés permettraient la mise en place d’une infrastructure plus développée pour le traitement de l’ensemble des matières générées sur le territoire, élargissant ainsi le champ d’activité de la coopérative. Il en résulterait une plus grande création d’emplois pour le territoire et des retombées environnementales significatives.

Cette évaluation préliminaire d’un projet de coopérative régionale mérite une validation par une étude de faisabilité exhaustive du sujet.

La décision de vendre les équipements du centre de tri serait à ce stade-ci prématurée. Seule une étude approfondie d’une activité de cueillette et triage de matières permettrait de prendre une décision définitive et éclairée sur la disposition des actifs de la Régie intermunicipale de récupération des Hautes-Laurentides (RIRHL).


Source : CSN – 25 avril 2007

Pour renseignements : Deborah Bélanger, mairesse de Rivière-Rouge 819-278-1500 Jean-Paul Le Bourhis, porte-parole de ON RÉCUP ! 819-275-7703 André Aubertin, porte-parole syndicat tt rirhl CSN 819-275-5757/2941 Mario Bourgeois, MCE Conseils 514-755-5762

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