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Des paramédics du Groupe d’intervention médical tactique privés d’une formation essentielle

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Des paramédics du Groupe d’intervention médical tactique privés d’une formation essentielle

Des paramédics du Groupe d’intervention médicale tactique privés d’une formation essentielle

Des paramédics du Groupe d’intervention médicale tactique (GIMT) sont privés d’une formation de haut niveau, conçue pour les intervenants terrains spécialisés en situation d’attaque terroriste. Alors que onze des 18 membres que compte le GIMT ont encore besoin de cette formation spécialisée mise sur pied par le gouvernement fédéral, la direction de la Corporation d’urgences-santé n’en a retenu qu’un et a plutôt décidé de déléguer des paramédics de la Direction des affaires médicales et de l’encadrement clinique.

Selon Réjean Leclerc, président du Syndicat du Préhospitalier-CSN, la décision d’Urgences-santé est déplorable. « On retarde ainsi inutilement et pour des raisons obscures la possibilité de déployer pleinement le GIMT dans les zones plus à risques. La formation du Centre de technologie Antiterroriste à Suffield en Alberta est extrêmement pointue et n’est dispensée que deux fois par année, alternativement en anglais et en français. Elle ne peut se donner ailleurs au Canada. Ainsi, il faudra maintenant attendre plusieurs années avant que tous les paramédics du GIMT aient pu profiter de cette formation de haut niveau. Les gens qui prennent leur place cette année ne seront pas en mesure d’agir sur le terrain auprès des autres intervenants spécialisés et de la population de Montréal et de Laval. Leur donner cette formation en priorité est une aberration », explique le représentant syndical.

La direction d’Urgences-santé ne pourra pas plaider l’ignorance puisque le syndicat est intervenu à plusieurs reprises pour qu’elle modifie sa décision. Déjà, le 17 octobre dernier, le vice-président syndical en santé-sécurité au travail a évoqué, dans une lettre au directeur des services préhospitaliers, les possibles conséquences de la décision de la direction. « Le rôle des paramédics du GIMT est de porter secours aux intervenants de premières lignes (policiers, pompiers, paramédics) afin de diminuer la mortalité et la morbidité chez les travailleurs tout en évitant de s’exposer personnellement (…) ce sont les paramédics du GIMT qui auront à intervenir en cas d’incidents chimique, bactériologique, radiologique et nucléaire (CBRN), le fait de ne pas leur dispenser une formation qui est disponible équivaut à choisir de mettre en péril leur vie ainsi que celles des autres paramédics et des civils » a prévenu Jean-François Brodeur, VP SST.

Le Syndicat déplore l’incohérence de la décision prise par Urgences-santé et tient à s’en dissocier totalement. « Nous ferons tout en notre pouvoir pour que pareille ineptie ne se reproduise plus et que ceux qui sont en position de prise de risque réelle soient, pour leur sécurité, celle des autres intervenants et de la population, les premiers servis en ce qui a trait à la formation » conclu le président du syndicat.


Source : CSN – 27 novembre 2008

Pour renseignements : Roger Deslauriers, Service des communications de la CSN, tél. : 514 598-2378, cell. : 514 916-8041

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