Les conflits de travail de Loblaw

Des syndicats en alimentation du Québec manifestent à Toronto

Le plus gros détaillant alimentaire au Canada, Loblaw, provoque des arrêts de travail un peu partout au pays dans le but de sabrer les salaires de ses employé-es les plus expérimentés. Les plus longs conflits de travail perdurent depuis des périodes allant jusqu’à 14 mois dans trois de ses magasins dans le nord-ouest du Québec.

Aujourd’hui, des travailleuses et travailleurs en lock-out et en grève aux magasins Loblaws et Maxi de Rouyn-Noranda et au Provigo de Témiscaming déplacentleurs luttes à Toronto afin de souligner le refus de Loblaw Companies ltd de négocier en bonne foi. Loblaw nous envoie des négociateurs de Toronto sans mandat de négocier, a dit Sylvain Nolet, un conseiller syndical de la Confédération des syndicats nationaux CSN, avec laquelle les trois syndicats sont affiliés. Les employé-eset les clients des magasins Loblaw dans notre région ont payé le prix pendant plusieurs mois et, aujourd’hui, on déplace la bataille aux portes de la compagnie. »

Des membres des trois syndicats tiendront une série d’activités à Toronto, aujourd’hui, en commençant au magasin Loblaws du 60, rue Carlton, à 9 h 30. Une autre manifestation suivra au Loblaws du 3501, rue Yonge, à North York. Une dernière action se tiendra devant le siège social de Loblaw au 1, President’s Choice Circle, à Brampton, à 12 h 15.

Les travailleuses et les travailleurs de trois épiceries Loblaw de la région d’Abitibi-Témiscamingue – les magasins Maxi et Loblaws de Rouyn-Noranda ainsi que le Provigo de Témiscaming – sont en lock-out ou en grève depuis des périodes allant jusqu’à 14 mois. En juin dernier, la Commission des relations du travail du Québec a imposé une amende de 5000 $ à Loblaw, entre autres mesures, pour avoir entravé les activités du syndicat, avoir négocié de mauvaise foi et avoir porté atteinte à la liberté d’association. Le syndicat y a déclenché une grève légale le 10 juin.

À Témiscaming, la population est privée de la seule épicerie de sa ville depuis l’imposition d’un lock-out en décembre dernier. Au magasin Maxi de Rouyn-Noranda, Loblaw a mis ses employé-es en lock-out en août 2012. Les conflits ont assez duré. Si Loblaw a un minimum de respect envers sa clientèle et son personnel, elle doit mettre de l’eau dans son vin. Loblaw doit entamer de vraies négociations afin de résoudre ces trois conflits de travail. »

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