Devant un employeur intraitable, les surveillant-es et surveillant-es-concierges déclenchent la grève

Articles récents

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…
Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Confinés au seuil du salaire minimum, les employé-es de la résidence pour aîné-es Le Dufresne dénoncent…
À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

Après des mois de négociation, les enseignantes et les enseignants de l’école de langues ILSC–Montréal lancent…
Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

La CSN salue les augmentations d’impôt sur les gains en capital de plus de 250 000 $.…

Ville de Terrebonne

Devant un employeur intraitable, les surveillant-es et surveillant-es-concierges déclenchent la grève

Depuis le 11 juillet dernier, les surveillants et les surveillants-concierges sont en grève générale illimitée. Le président du Syndicat des employé-es manuels de la Ville de Terrebonne-CSN, Denis Renaud, explique la situation : « En négociation depuis le mois de février dernier, il s’est tenu seulement une dizaine de rencontres de négociation. Chacune de ces rencontres a à peine duré deux heures. En tout et pour tout, les dirigeants de la Ville de Terrebonne n’ont daigné nous consacrer qu’une vingtaine d’heures de négociation en cinq (5) mois. Depuis le mois de février, nous répétons à l’employeur que nous entendons recourir à la grève s’il n’accorde pas plus de sérieux à la négociation. Aujourd’hui, la partie patronale se dit surprise de notre geste ! Afin de démontrer notre sérieux à l’employeur, dans le dernier mois et demi, nous avons tenu trois (3) journées de grève. Rien n’y fait ! »

Comble de mépris, le 27 juin dernier, l’employeur nous indiquait qu’il n’entendait pas nous rencontrer avant le 20 août prochain. Difficile de ne pas voir là une stratégie pour passer la période des camps de jours et tenter de nous retirer une partie de notre rapport de force ! Et malgré tout cela, l’employeur continue de prétendre que le syndicat tient la population en otage. Denis Renaud a poursuivi en soulignant : « Ce que l’employeur ne dit pas, c’est qu’il avait la possibilité de poursuivre la négociation, puisque nous lui avons clairement dit que nous étions disponibles le jour, le soir et même la nuit s’il le fallait, afin d’intensifier les rencontres de négociation. C’est donc de son propre chef qu’il a suspendu la négociation. »

Le syndicat ne tient pas la population en otage

L’employeur tente de faire croire que nous prenons la population en otage. Encore ce même vieux refrain, ce vieux discours de la droite qui, dans le cas qui nous occupe et la démonstration en est faite, ne tient plus. C’est plutôt l’employeur qui, de par ses décisions et son intransigeance, tient la population en otage. Pour des raisons purement stratégiques, les dirigeants de la Ville de Terrebonne mettent en péril les camps de jour et, par le fait même, les vacances des enfants qui les fréquentent. Posons-nous la question : en tant que citoyens, ne serions-nous pas un peu responsables de ce genre de situation ? En effet, en cautionnant ce vieux discours démagogique du genre « Le syndicat tient la population en otage », nous encourageons certains employeurs à appliquer une stratégie toute simple : pousser les syndicats à la grève et, par la suite, leur faire porter l’odieux de la situation! Mais poussons notre réflexion un peu plus loin : si on analysait plus souvent le comportement des employeurs qui utilisent ces stratégies, de nombreuses grèves pourraient être évitées. »

Un soutien pour le Lac-Mégantic

Nous ne pouvons passer sous silence la tragédie qui a frappé Lac-Mégantic. Tous nos vœux de sympathies vont aux familles éprouvées. Nous tenons à souligner que toutes et tous au fond de notre cœur, nous portons un peu de ce deuil. En guise de solidarité, le Syndicat des employé-es manuels de la Ville de Terrebonne affilié à la CSN remettra à la municipalité de Lac-Mégantic un montant de 500$. Pour Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière (CSN), « les travailleuses et les travailleurs peuvent compter sur l’appui indéfectible du conseil central et sur celui des 13 000 membres des 85 syndicats, issus de tous les secteurs d’activité que nous représentons dans la région de Lanaudière. Nous allons déployer tous les moyens à notre disposition pour qu’ils puissent tenir la minute de plus pour un règlement à la satisfaction des membres du syndicat. » Rappelons que le Syndicat des concierges et surveillants-concierges compte une centaine de membres.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023