Entente historique pour sécuriser le régime de retraite des travailleuses et des travailleurs

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Ancienne usine Celanese de Drummondville

Entente historique pour sécuriser le régime de retraite des travailleuses et des travailleurs

Après la fermeture de l’usine de Celanese à Drummondville, en 2000, la CSN a entamé des démarches juridiques pour obtenir le remboursement des 7,4 M$ qui avaient été retirés illégalement de la caisse du régime de retraite des employé-es.

Voilà que 13 ans plus tard, après un an d’intenses négociations, un règlement exemplaire a été conclu et permet de sécuriser les rentes des travailleuses et des travailleurs de Celanese de Drummondville ainsi que celles des autres anciens employés canadiens de cette entreprise américaine. Même en cas de faillite de l’entreprise les retraités recevront quand même les sommes prévues. Un scénario catastrophique comme celui d’Aléris au Cap-de-la-Madeleine est donc évité pour de bon.

« Les employeurs qui manquent de discipline avec leur régime de retraite devraient prendre bonne note de la ténacité de la CSN dans ce dossier », a déclaré Jean Lortie, secrétaire général de la CSN et président de la Fédération du commerce au moment du dépôt de la poursuite. Ce dernier rappelle que ce genre de règlement dans un cas de régime de retraite en déficit n’est vraiment pas fréquent par les temps qui courent.

Pour l’ensemble du régime de Celanese au Canada, l’entreprise avait déjà injecté 80,5 M$ pour combler une partie du déficit actuariel. Pour sécuriser le tout et pratiquement éliminer le déficit actuariel, Celanese a finalement accepté de verser 4 M$ de plus, dont plus de 360 000 $ pour les anciens de Drummondville. La solvabilité du régime est donc maintenant à 98 % et devrait monter à 100 % lors la prochaine évaluation actuarielle. De plus, la gestion des rentes sera confiée à Sun Life et Canada Vie de manière à garantir encore davantage le versement de l’ensemble des rentes promises.

Il ne reste aujourd’hui que 40 participants actifs ou invalides dans le régime, mais la bonne nouvelle concerne aussi plusieurs des 1400 retraités au total qui ont travaillé pour Celanese à Drummondville, Montréal ou Edmonton.

« Il est aussi important de dire que la CSN assume complètement les frais juridiques dans cette affaire et les retraités n’auront aucun frais à payer », a précisé Serge Olivier, ex-président du Syndicat des employés de Celanese de Drummondville.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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