Un Conseil de presse renforcé peut assurer la protection du droit du public à l’information
La Fédération nationale des communications de la CSN croit que certaines des recommandations du Comité conseil sur la qualité de l’information, mandaté par la ministre Diane Lemieux, sont décevantes.
La FNC s’interroge sur les motifs qui ont amené le comité à privilégier l’établissement d’un organisme paragouvernemental comme le Conseil de l’information. La FNC croit que l’adoption d’une loi sur l’information, jumelée à un financement adéquat du Conseil de presse, pourrait permettre un renforcement du Conseil de presse et de sa mission de protection du droit du public à l’information. La loi de l’information pourrait prévoir l’obligation de financement des entreprises de presse, assortie d’un financement de l’Etat. Les médias pourraient être obligés de publier les décisions du Conseil.
La FNC croit que les entreprises de presse doivent être obligées, par une loi, d’adopter un code de déontologie qui obtient l’approbation des journalistes à leur emploi et de le rendre public. La FNC n’est toutefois pas d’accord avec la recommandation du Comité conseil à l’effet que ces codes de déontologie fassent l’objet d’une forme de contrôle par un organisme paragouvernemental. La FNC accueille favorablement la recommandation visant à assurer plus de transparence de la part des entreprises de presse.
La Fédération nationale des communications croit que les moyens d’atteindre les objectifs poursuivis par le Comité et les recommandations qu’il a soumises méritent plus de réflexion et de discussions.
La FNC se réjouit toutefois de l’attachement du Comité conseil aux valeurs démocratiques et aux principes visant à protéger le droit fondamental du public à l’information. Les entreprises de presse sont un service public dont la mission principale n’est pas de divertir, mais bien d’informer, ce que reconnaît le comité.
Source : FNC-CSN 07-02-03 Renseignements : Pierre Roger, secrétaire général, (514) 598-2132