Fonderie Horne: rassurée, la CSN garde l’œil ouvert

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Rouyn-Noranda

FonderieHorne

Fonderie Horne: rassurée, la CSN garde l’œil ouvert

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) accueille favorablement le plan d’action de la fonderie Horne de Rouyn-Noranda présenté aujourd’hui pour diminuer ses rejets toxiques. Le passé étant toutefois garant de l’avenir, la prudence reste de mise.

Ce matin, la multinationale Glencore, propriétaire de la fonderie, a annoncé qu’elle se soumettrait aux nouvelles normes gouvernementales édictées plus tôt cette semaine par le gouvernement du Québec qui lui imposent une importante réduction de ses émissions.

« C’est rassurant de voir que l’employeur répond aux demandes du ministère de l’Environnement, a d’abord commenté Stéphane Larente, président du Syndicat des travailleurs de la mine Noranda (STMN–CSN). C’est d’autant plus rassurant que, non seulement nous travaillons dans l’usine, nous sommes aussi des citoyens qui habitons à proximité. »

« Nous avions des inquiétudes quant à l’atteinte des normes exigées par le gouvernement du Québec, a-t-il dit. Mais aujourd’hui, il semble que ce soit réaliste et que ce sera fait dans les temps, soit d’ici cinq ans. »

La fin du laisser-aller
« Il y a eu beaucoup trop de laisser-aller depuis beaucoup trop longtemps dans ce dossier », estime pour sa part le trésorier de la CSN, Yvan Duceppe. « Il était grand temps le gouvernement et Glencore prennent leurs responsabilités à l’égard des citoyennes et des citoyens de Rouyn-Noranda », a affirmé le dirigeant syndical, qui déplore néanmoins qu’en dépit des modifications qui seront apportées à la fonderie, la population de Rouyn-Noranda n’ait toujours pas droit aux mêmes normes environnementales que le reste du Québec.

« Un pas dans la bonne direction »
Pour le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN), Félix-Antoine Lafleur, «c’est un pas dans la bonne direction ».

« La compagnie affirme qu’elle va se conformer aux normes du gouvernement. Ce sera maintenant au gouvernement de veiller à l’atteinte des objectifs », a-t-il expliqué.

Le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), Kevin Gagnon, s’est dit encouragé par le maintien des activités de recyclage de matériel électronique ayant cours à la fonderie.

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