Réuni-es en assemblée générale dimanche dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Fruits et Légumes Beauport – CSN ont adopté à 89% l’entente de principe intervenue avec l’employeur dans le cadre du renouvellement de leur convention collective.
L’entente marque des avancées significatives, tant sur le plan monétaire que sur la reconnaissance des conditions de travail. Elle prévoit notamment :
- Une augmentation salariale de 18,5 % sur 4 ans, incluant une rétroactivité ;
- Une bonification des primes pour plusieurs postes ;
- L’ajout d’une 6ᵉ semaine de vacances après 20 ans de service ;
- Une hausse de la contribution de l’employeur au REER à 4 % pour celles et ceux comptant 10 ans et plus d’ancienneté ;
- Une clause importante en santé et sécurité au travail (SST), ainsi que des avancées pour les travailleuses et travailleurs étrangers temporaires (TET).
« Cette entente reconnaît concrètement le travail essentiel accompli chaque jour par nos membres. C’est le résultat d’une négociation sérieuse, portée par un fort esprit de solidarité », souligne Patrick Sauvageau, président du syndicat.
Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), insiste sur la force du modèle syndical de la CSN :« À la CSN, on est capable de régler sans recourir à la grève, quand les parties négocient de bonne foi. L’entente chez Fruits et Légumes Beauport en est un très bon exemple. Ça prend de la préparation, de la solidarité, et du respect — et nos membres ont livré tout ça. »
De son côté, Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (CSN), souligne l’importance du secteur et du travail accompli :
« Ce qui se passe chez Fruits et Légumes Beauport, c’est représentatif de tout le secteur du commerce : une entreprise essentielle à l’approvisionnement, portée à bout de bras par des travailleuses et des travailleurs compétents. Ces gains viennent reconnaître leur rôle central dans la chaîne alimentaire, et c’est exactement pour ça qu’on se bat à la Fédération : pour que leur travail soit enfin valorisé à sa juste valeur. »
La Fédération du commerce (CSN), le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) et la CSN saluent cette entente comme un pas important vers de meilleures conditions de travail dans le secteur du commerce.