Grève des sauveteurs à Cowansvile – Les moyens de pression vont s’intensifier – 1er août 2008

Grève des sauveteurs à Cowansvile

Les moyens de pression vont s’intensifier

Les 22 sauveteurs et moniteurs de la municipalité de Cowansville, en grève depuis le 23 juillet, intensifieront leurs moyens de pression au cours des prochains jours. Ils poursuivront donc leur grève et leurs actions de visibilité afin d’en arriver à un rattrapage salarial avec les municipalités de Granby et de Bromont.

Les membres du Syndicat des employé(e)s des piscines et des plans d’eau de la ville de Cowansville (CSN) distribueront des tracts et interpelleront la population afin de dénoncer l’attitude de la municipalité. Ceux-ci seront donc de plus en plus visibles dans les rues de Cowansville.

« La population doit comprendre les enjeux de cette négociation, car c’est elle qui est touchée au premier chef, explique Charles Brault-Perreault, président du syndicat. Il faut qu’elle sache que si la ville ne nous donne pas des salaires décents, nous ne retournerons pas au travail. À moyen terme, il y aura aussi une pénurie de sauveteurs. Les gens de Cowansville doivent faire comprendre à la ville qu’ils ont droit à des services et que le conflit doit prendre fin. »

Le syndicat demande une augmentation d’environ quatre dollars de l’heure (pour obtenir 15 $ de l’heure pour les sauveteurs et 17,77 $ pour les moniteurs). Ces emplois exigent plusieurs formations (natation, sauvetage et réanimation) et comportent des responsabilités importantes au niveau de la sécurité des baigneurs. Les sauveteurs doivent être rémunérés en conséquence.

« Le rattrapage que nous demandons représente une partie microscopique du budget de la ville. En plus, nous demandons moins que les villes de Granby et de Bromont, ce qui est tout à fait raisonnable. Avec la pénurie de sauveteurs que connaît la région et la province, cette position n’est pas acceptable et même irresponsable à moyen terme, si on y pense bien », estime Charles Brault-Perreault.

Par surcroît, lors des négociations, la ville avait reconnue que les salaires devaient être augmentés à 15 $ et 17,77 $ de l’heure, mais demandait du même coup que le syndicat renonce à appliquer la Loi sur l’équité salariale, ce qui est totalement inacceptable.

Tant qu’une entente satisfaisante ne sera pas conclue, le piquetage se poursuivra et les activités aquatiques de la ville seront perturbées. Après l’été, ce sera la session d’automne des cours de natation et des bains libres qui sera perturbée, ce qui touchera aussi les citoyens de plusieurs municipalités environnantes.


Source : CSN – 1 eraoût 2008 Renseignements : Pierre-Luc Bilodeau, Service des communications de la CSN, tél. : 514 774-0775

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