Décès d'un pompier forestier

Insouciance ou maladresse, la SOPFEU aurait pu se garder une petite gêne…

Val-d’Or – Tout près d’une semaine s’étant écoulée depuis la perte d’un de ses membres, le syndicat des pompiers forestiers de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Baie-James (FIM–CSN) souhaite saluer le travail effectué par Sylvain Perron et offrir à sa famille et à ses amis ses sincères condoléances. Malheureusement, le syndicat accepte difficilement l’attitude et le manque de respect d’un porte-parole de la SOPFEU quelques heures à peine après le décès de M. Perron, alors qu’il était au travail.

Comment ou pourquoi ces gestionnaires se sont-ils permis d’effectuer leur évaluation quelques heures après le décès ? À notre avis, encore une fois, certaines personnes auraient eu avantage à réfléchir avant d’y aller de leurs propres commentaires. « Dans quel intérêt s’est-on empressé d’annoncer que la cause du décès n’était pas liée au travail ? Ni la CSST ni le coroner n’avait encore amorcé d’enquête. À moins que le porte-parole de la SOPFEU n’ait eu le temps, lui, pendant la nuit, de faire une autopsie », soulève le porte-parole du syndicat des pompiers forestiers.

 « Dans de telles circonstances, le syndicat s’attendait aux salutations d’usage envers la famille encore sous le choc, plutôt que d’entendre leur jugement », de conclure le porte-parole syndical.

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