La CSN dépose son mémoire

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Comité sénatorial permanent des transports et des communications

La CSN dépose son mémoire

Aujourd’hui, la CSN dépose son mémoire dans le cadre des audiences du Comité sénatorial permanent des transports et des communications, qui a pour mission de procéder à l’étude des défis que doit relever la Société Radio-Canada en matière d’évolution du milieu de la radiodiffusion et des communications.

« En cette période morose de coupes de postes et de compressions budgétaires, la CSN se positionne en rupture complète avec les orientations actuelles de la haute direction et du conseil d’administration de CBC/Radio-Canada. Notre mémoire, Les défis de CBC/Radio-Canada : un financement à la hauteur d’une mission, soulève des questions fondamentales relativement au financement adéquat de CBC/Radio-Canada par le gouvernement fédéral, à la représentation régionale de notre diffuseur public, à la gouvernance efficiente, transparente et indépendante du pouvoir politique et au contenu de qualité, tant sur le plan de la culture que de l’information. Le mandat de la SRC est unique et il est dans l’intérêt de la population de la défendre », de préciser Jacques Létourneau, président de la CSN.

« Essentiellement, ce que nous proposons, c’est de recentrer la mission de CBC/Radio-Canada sur le mandat qui lui est confié par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), avec la Loi sur la radiodiffusion, tout en ramenant son financement annuel à un niveau de 40 $ par habitant. Pour nous, les défis que posent les changements technologiques ou encore les transformations des habitudes de consommation de l’auditoire ne peuvent être relevés au détriment de la qualité du contenu ou de la capacité du diffuseur de remplir son mandat unique. Pour ce faire, le financement de CBC/Radio-Canada doit être à la hauteur de ces défis, stable et pluriannuel. Aussi, le programme du gouvernement conservateur, qui ne se gêne pas pour dire clairement que CBC/Radio-Canada n’a plus sa raison d’être, est religieusement suivi par les administrateurs qui, au contraire, ont le mandat de veiller au bon fonctionnement et à la sauvegarde de la SRC. Plusieurs d’entre eux ont été nommés par le gouvernement de Stephen Harper et entretiennent des liens très étroits avec des membres du Parti conservateur, en plus d’avoir contribué financièrement à leurs caisses électorales. Ces relations compromettent gravement l’indépendance de ces dirigeants et contreviennent à la règle de distanciation du pouvoir politique sur une société qui appartient à la population canadienne. Voilà pourquoi nous revendiquons également une révision des règles de gouvernance, particulièrement quant à la nomination du président-directeur général et des membres du conseil d’administration », de poursuivre Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN.

« Les employé-es de CBC/Radio-Canada constatent qu’il leur est de plus en plus difficile de produire un travail de qualité. Ils vivent également dans la peur constante de perdre leur emploi. Malgré cette ambiance négative et lourde, nous continuons à accomplir notre travail avec tout notre professionnalisme et toute notre détermination. Si la population à qui appartient la SRC tient à ce que notre diffuseur public réalise son mandat, nous devons collectivement nous attaquer à ce qui le détruit actuellement : son sous-financement et l’indifférence du gouvernement fédéral devant cet outil indispensable à la démocratie », de conclure Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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