La FIM-CSN demande à Glencore de sortir de son mutisme

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

Le secteur du papier commence sa transition

Le secteur du papier commence sa transition

La baisse de consommation de papier de toutes sortes est constante depuis longtemps. Même si cette…
COVID-19 : la transmission en milieu de travail existe encore

COVID-19 : la transmission en milieu de travail existe encore

La pandémie mondiale de la COVID-19 a bouleversé l’ensemble de la société et ses pratiques. La…
La transition économique comme voie de passage

La transition économique comme voie de passage

Avec le débat qui s’anime au sujet du caribou forestier, il faut entendre le cri du…
COP15 : il faudra tenir compte des personnes qui vivent des ressources naturelles

COP15 : il faudra tenir compte des personnes qui vivent des ressources naturelles

La CSN accueille favorablement l’accord historique intervenu à la COP15 de Montréal cette semaine pour la…
La FTQ, la CSN et la CSQ demandent une banque de congés d’isolement de 10 jours

La FTQ, la CSN et la CSQ demandent une banque de congés d’isolement de 10 jours

« Pour s’assurer que les consignes de la Santé publique puissent être respectées, encore faut-il que…
Pour une fonderie propre à Rouyn-Noranda

Pour une fonderie propre à Rouyn-Noranda

Après son récent appel au calme, le syndicat de la Fonderie Horne a invité la population…

Fonderie Horne

La FIM-CSN demande à Glencore de sortir de son mutisme

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) estime que Glencore doit tout faire pour protéger la santé des travailleuses et des travailleurs ainsi que celle de la population de Rouyn-Noranda.

« Il est grand temps que Glencore publie un plan d’action détaillé et s’engage fermement à une réduction la plus grande techniquement possible dans l’air qui se retrouve aux abords de la Fonderie Horne », a déclaré Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN). Pour la FIM, l’annonce d’un investissement de 1,5 G$ aux employé-es de la fonderie est une bonne nouvelle, mais il faut maintenant dire ce qu’il sera possible de faire avec cet argent dans un échéancier précis, afin de rassurer la population et les employé-es de la fonderie.

La Fonderie Horne joue un rôle primordial dans l’économie, tant pour le cuivre que pour le recyclage des appareils électroniques. Elle doit donc continuer ses activités, mais pas à n’importe quelle condition. « Il faut viser un seuil réglementaire acceptable, mais exiger l’atteinte de 3 nanogrammes par mètre cube en quelques années serait équivalent à annoncer une fermeture. En effet, même si l’usine arrêtait demain matin, il resterait un minimum d’arsenic dans l’air qui sera très difficile d’éliminer rapidement », ajoute Louis Bégin.

Avec le temps, il est possible de mettre en place de nouvelles technologies qui font l’objet de recherches, comme celle qui vise à épurer le minerai avant de le fondre, de façon à faire baisser l’arsenic à la source. Ce procédé n’est toutefois pas fonctionnel dès maintenant et il faudra l’ajuster pour qu’il soit compatible avec l’ensemble de la filière industrielle.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket