Le Conseil central de la GIM–CSN demande aux élus d’en appeler de la décision de la CTQ

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Orléans Express

Le Conseil central de la GIM–CSN demande aux élus d’en appeler de la décision de la CTQ

Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine est plus que déçu que la CTQ ait tranché en faveur d’Orléans Express sans même avoir eu le courage d’exiger que la municipalité de Percé soit desservie.

Orléans Express demandait la lune et elle a obtenu la lune. Il déplore le fait que la population de la Gaspésie ne sera plus desservie par la multinationale et que l’ensemble des arguments présentés en commission aient été rejetés du revers de la main. On peut comprendre que certaines personnes cherchent des solutions, mais la recherche de solutions à ce moment-ci est, à notre avis, prématurée. En effet, l’ultime solution est d’en appeler collectivement de la décision. D’exiger qu’Orléans Express refasse leurs devoirs et mette l’ensemble de ses revenus sur la table. Lors des audiences en commission, l’entreprise a volontairement omis de déclarer ses revenus liés au transport de colis.

La population de la Gaspésie se retrouve sans services de transport sur son territoire avec un seul départ qui, selon la phase deux du plan d’Orléans Express, est de cesser complètement le service d’ici un an. Nous vous rappelons que le service s’arrêtera complètement à Rimouski. Voilà le plan de Keolis. Pourquoi la CTQ a tranché en faveur de l’entreprise avec l’ensemble des argumentaires qui étaient contre? Est-ce qu’elle s’attend à une véritable opposition? A-t-elle voulu se ranger derrière une décision favorable à l’entreprise en sachant qu’il y aurait une réaction d’opposition et ainsi pouvoir s’en laver les mains avec une décision contraire en appel? La CTQ a-t-elle succombé au chantage de Keolis? Autant de questions qui méritent d’être réfléchies. Voilà pourquoi il nous semble prématuré de passer en mode solution.

Dans toute cette affaire, il y a des entrepreneurs qui y voient des opportunités. Attention, on ne peut remplacer un service interurbain d’autocar par un simple taxi.   Orléans Express avait accepté de desservir les régions en possédant l’exclusivité du corridor Montréal-Québec. C’était le « deal ». Avec cette décision, on crée un préjudice en abandonnant les régions et rien n’empêchera dans le futur l’entreprise de pouvoir vendre son corridor Montréal-Québec qui, selon leur dire, est le seul rentable. Avec cette décision, il sera plus que rentable, il gagnera en plus-value.

Le CCGIM informe la population qu’elle est en droit d’exiger de ses élus d’en appeler de la décision de la CTQ. La population est en droit de se défendre sans se mettre à genoux pour conserver son service de transport par autocar. Passer en mode solution aujourd’hui c’est admettre notre défaite. Pendant ce temps, le Québec est frappé de plein fouet par des mesures d’austérité qui touchent l’ensemble des secteurs public et parapublic et on ose donner un chèque de 450 000 $ à Orléans Express pour les remercier d’abandonner les régions. C’est scandaleux.

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