C’est à l’unanimité que les représentantes et les représentants des syndicats affiliés au Conseil central du Cœur du Québec-CSN, réunis en assemblée générale, ont adopté la proposition à l’effet d’appuyer la Campagne de boycottage du Journal de Montréal, en appui aux 253 lock-outés. Rappelons que la semaine dernière, les membres du syndicat du Journal de Montréal ont rejeté dans une proportion de 89,3 % la proposition de l’employeur. C’est maintenant fort de l’appui des 16 500 membres du Conseil central du Cœur du Québec que Paul Lavergne, président du Conseil central, déclare : « Jusqu’à maintenant nous demandions aux gens de cesser de lire ou d’acheter le journal, maintenant nous passons à un niveau supérieur, nous réclamons des restaurateurs, hôteliers et autres propriétaires d’établissement, où la distribution gratuite du journal se fait, de retirer tout exemplaire du Journal de Montréal ». Loi anti-briseurs de grève Le mardi 22 septembre dernier, l’Assemblée nationale adoptait à l’unanimité une motion afin que le gouvernement étudie la possibilité de modifier le Code du travail, et ce, dans le but d’empêcher des entreprises comme Quebecor d’engager des briseurs de grève travaillant à distance lors d’une grève ou d’un lock-out. Tant que cette loi ne sera pas revampée, le rapport de force entre les parties demeurera à jamais disproportionné. Il est impératif d’agir en ce sens afin de rétablir l’équilibre en plus de protéger et civiliser le droit de négocier.