Hausse des droits de scolarité

Le gouvernement Charest doit refaire ses devoirs selon la CSN

En réaction à l’étude de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) sur les droits de scolarité, rendue publique aujourd’hui par la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL), la CSN soutient, qu’une fois de plus, preuve est faite de la nécessité pour le gouvernement Charest de réviser ses positions et de renoncer à hausser les droits de scolarité.

L’étude de l’IRÉC soulève des questions fondamentales quant aux impacts sociaux réels de la hausse des droits de scolarité. Elle permet en effet de conclure que non seulement plus d’étudiants risquent de renoncer à des études de niveau supérieur, mais aussi, que l’endettement important de plusieurs pourrait diminuer le nombre de diplômés à la recherche d’emplois d’intérêt public, généralement moins rémunérateurs.

La gratuité scolaire demeure l’outil privilégié pour favoriser l’accessibilité aux études supérieures, comme en témoigne l’étude. « L’éducation est le pilier d’une société préoccupée par son développement et son bien-être. Les priorités budgétaires immédiates ne peuvent pas dicter des choix aussi importants et déterminants que le développement du potentiel de notre jeunesse et de notre société. Le gouvernement doit être responsable et évaluer plus sérieusement les conséquences, à moyen et long terme, de ses décisions budgétaires », soutient Denise Boucher, vice-présidente de la CSN.

Les faibles droits de scolarité améliorent l’accès aux études supérieures. La CSN rappelle que le taux de fréquentation universitaire du Québec est inférieur à celui de la moyenne canadienne et qu’une hausse des droits de scolarité ne peut qu’aggraver cet écart. Selon l’étude de l’IRÉC la gratuité scolaire permettrait d’augmenter de près de 10 % les effectifs universitaires.

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