Le ministère de la Sécurité publique refuse de mettre ses culottes

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Déconfinement des établissements de détention

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Le ministère de la Sécurité publique refuse de mettre ses culottes

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) condamne fortement le plan de déconfinement des Établissements de détention du Québec que le ministère de la Sécurité publique (MSP) met en branle à partir d’aujourd’hui.

« Le ministère serre la vis aux agentes et agents en nous forçant maintenant à porter la visière en tout temps, alors qu’il n’a même pas le courage d’imposer le port du masque aux personnes incarcérées, s’insurge Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN. On impose le masque à la population entière dans tous les lieux publics fermés. Quel raisonnement tordu amène le MSP à conclure que les corridors et les salles communes d’un établissement de détention ne sont pas des lieux publics fermés ? On aimerait bien le savoir. »

Rappelons qu’avant le plan de déconfinement, les agentes et agents correctionnels devaient porter des masques, des gants et des chemises de protection dans les zones chaudes et tièdes. Le plan de déconfinement élaboré par le MSP leur impose maintenant la visière en tout temps alors qu’il laisse les personnes incarcérées décider si elles veulent porter le masque lors de leurs déplacements et lorsqu’elles se trouvent dans les aires communes.

« Encore une fois, les hauts dirigeants des services correctionnels et du MSP font preuve de négligence et démontrent un manque de reconnaissance flagrant pour le travail de leurs agentes et de leurs agents », poursuit M. Lavoie.

Du côté de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP–CSN), on s’interroge sur la pertinence de précipiter le déconfinement dans un milieu où les risques sont aussi importants.

« Nous avons vu à Bordeaux ce qui se produit quand la maladie s’introduit dans un établissement de détention, rappelle Nathalie Arguin, présidente de la FEESP–CSN. Le gouvernement affirme souvent craindre une deuxième vague de COVID-19, alors on comprend mal pourquoi il est si urgent de réduire les mesures de protection dans les prisons. »

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